Chronique 277

Le PQ ne récolte-t-il pas les fruits amers de son inconscience ? (1)

Le manque de vision du Parti québécois

Chronique de Bruno Deshaies


[(Premier de deux articles)->4801]

Nous proposons cette semaine une analyse de la scène politique québécoise par notre collaborateur de Québec, monsieur Pierre Daviau. À la veille des élections provinciales au Québec, l’auteur considère finalement que les membres du PQ se sont laissé entraîner par un courant de jeunisme en élisant monsieur André Boisclair comme président de leur parti.
Notre collaborateur dresse le bilan des erreurs de jugement d’André Boisclair depuis qu’il se trouve à la tête du Parti québécois. Il conclut que « toutes ces difficultés confirment l’inaptitude du chef à diriger le parti ».
Son point de vue s’appuie sur diverses situations où le chef a été obligé de changer d’idées ou de faire marche arrière. En outre, il constate que la position de monsieur Boisclair « s’inscrit dans la défense du multiculturalisme canadian » et de la Charte québécoise (art. 43) qui « est soumise au pouvoir de la Charte canadienne de Pierre-Elliott Trudeau » qui elle-même est enchâssée dans « la Constitution canadienne qui protège sensément les droits des individus mais occulte celui des collectivités ».
Ce labyrinthe inextricable pèse lourd sur la société québécoise. Il semble même que le jeune chef du PQ suive les traces de René Lévesque et à la fois celles de Pierre-Elliott Trudeau par voie de conséquence ! « René Lévesque, se demande Pierre Daviau, aurait-il utilisé ce moyen machiavélique, utilisant l’argument de l’égalité des droits, pour contrer le nationalisme québécois ? La question mérite d’être étudiée. »
Sur le plan des idées et des conceptions, cet article nous semble poser un problème très grave au sujet du sens de l’État québécois. Comment peut-on facilement imaginer, à force de vivre provincialement, de subir l’annexion fédérale en permanence et de raisonner la politique en PROVINCIAUX(*), de pouvoir être capable de passer d’un état de MINEUR à celui de MAJEUR sans assumer COLLECTIVEMENT notre libération nationale ? Or, le plus grand geste de souveraineté, n’est-il pas celui de l’indépendance d’une nation qui se considère comme suffisamment distincte pour affirmer et défendre complètement son agir par soi collectif tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ? En ce moment et même depuis 40 ans, ce n’est pas le discours péquiste officiel, car il est toujours dilué par un mode quelconque de souveraineté association qui demeure dans les limites du régime canadian dans sa vision provincialiste. D’où l’écœurement de centaines de milliers d’indépendantistes raisonnables qui ont quitté depuis longtemps l’ancre du provincialisme et du fédéralisme. C’est le cas de monsieur Pierre Daviau.
Bruno Deshaies
Montréal
Le 22 février 2007
(*) Deux exemples récents :
(1) Guy Laforest, « L’exil intérieur. » Dans La Presse, mercredi 14 février 2007, p. A23. Sous-titre de La Presse : « Il faudra bien un jour que la différence québécoise soit reconnue par le Canada aussi bien dans le droit que dans les symboles. » Et en exergue dans le texte : « Le Québec est dans le Canada pour y rester. Sauf qu’il n’y est pas intégré adéquatement. »
(2) José Fontaine, « Séparatistes sans nation. » Dans VIGILE.NET, Chronique de José Fontaine samedi 17 février 2007. « J’imagine même une Belgique où le gouvernement central n’aurait plus rien à dire et où, malgré tout, les habitants du pays se considéreraient encore comme belges. » On entend encore des souverainistes et nombre de nationalistes québécois penser de cette façon ! Et souvent ils se disent indépendantistes !
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Triste constat – Le chef et son Parti se délecteront béatement de « parler » de souveraineté comme appât pour attirer les naïfs à leur suite.


La course à la direction du Parti québécois a été marquée du signe du jeunisme. Le mot d’ordre véhiculé par les partisans du candidat André Boisclair lui pardonnait de s’être drogué à la « poudre blanche » en invoquant une faute de « jeunesse ». Pardon facile ! Quelle jeunesse ? Un candidat âgé de plus de trente ans et au surplus ministre du gouvernement ne peut convaincre qu’il est jeune. De plus, toute personne qui possède un minimum de maturité psychologique et intellectuelle et n’est pas aveuglée par un esprit partisan peut reconnaître les faits.
Les citoyens, qui s’interrogeaient sur cette faute dite de « jeunesse » et exprimaient leur réticence à appuyer ce candidat, étaient apostrophées par cette question : Qu’auriez-vous fait si c’avait été votre fils ? Quel argument dérisoire ! Passons !
À présent que ce soi-disant jeune candidat occupe la charge de chef du parti, ses erreurs ne laissent personne indifférent. Que d’inconscience cependant au Parti québécois qui a fermé les yeux sur cette erreur de « jeunesse » et sur la maturité douteuse du chef qu’il a élu. À vouloir être le plus pur parmi les purs conduit inévitablement à l’absurdité. Nous verrons plus loin que l’inconscience du PQ se perpétue.
Le changement de cap d’André Boisclair
Le sort en est jeté. Les sondages aidant et la campagne électorale pointant à l’horizon, le chef a fait son mea-culpa pour se faire pardonner ses bourdes des dernières semaines ; le copinage avec les syndicats dénoncé, le crucifix à l’Assemblée nationale qui le rend mal à l’aise, sa mollesse au sujet des accommodements raisonnables, les critiques émanant des membres, les débats au caucus des députés et les critiques de son prédécesseur Bernard Landry, ont contraint André Boisclair à rectifier rapidement le tir.
Il affirme, maintenant, le contraire de ce qu’il avait déclaré auparavant ;
► Un journaliste rapporte que le chef de l’opposition officielle a aussi tendu la main aux chefs syndicaux, écorchés dans de récentes déclarations. « Nous ne serons jamais leur porte-parole, a-t-il dit. Mais nous pensons que les syndicats se sentiront confortables dans notre programme au Parti québécois. » (RÉF. no 1)
► Pour minimiser sa déclaration au sujet du crucifix à l’Assemblée nationale, il a invoqué une opinion personnelle et non celle du Parti.
► Quant aux accommodements raisonnables, il appuie sans réserve la décision de Jean Charest de créer la « Commission de consultations sur les pratiques d’accommodements reliés aux différences culturelles ». Ce faisant, il s’inscrit dans la défense du multiculturalisme canadian et de la Charte

La Charte a 25 ans


Voir la liste des subventionnaires de l’événement contenue dans la Constitution canadienne qui protège sensément les droits des individus, mais occulte celui des collectivités ; une seule exception, la société canadian.
Le débat sur les accommodements ne devrait pas ignorer la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. Cette Charte, devenue loi le 27 juin 1975, est entrée en vigueur le 28 juin 1976 sous le règne d’un gouvernement libéral. Nous observons couramment que le Parti québécois et son chef André Boisclair (cf. le débat sur les accommodements raisonnables) ne jurent que par cette Charte. René Lévesque lui-même s’y appuyait. Y voyait-il l’achèvement d’un noble idéal teinté de sa peur incontrôlée du nationalisme ? En effet, correspondant de guerre sous l’égide de l’armée américaine, il avait intégré cette peur incontrôlée à l’image de plusieurs philosophes européens à la suite des atrocités commises par le régime dictatorial d’Adolf Hitler et son parti national-socialiste (le parti nazi) durant les années 1930 jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale en 1945.
Voici ce que rapporte René Lévesque, en 1984, au sujet de la libération du camp nazi de Dachau, dont il a été un témoin direct en avril 1945 :
« On a ouvert directement le camp de Dachau, parce que les Allemands partaient d’un bout… C’était une ville, le camp de Dachau. On est arrivé, peu à peu, à l’entrée du camp où il y avait d’étroits convois, enfin des restants de convois de wagons à marchandise qui étaient ouverts. C’était au soleil, et il faisait chaud et, à moitié sur le remblai, il y avait des fois des corps qui pendaient. Il y en avait plein les wagons. Il y avait des gens morts qui étaient arrivés mais qu’on n’avait pas eu le temps de « traiter », si vous voulez, c’est-à-dire des convois qui amenaient des gens pour les « pitcher » là, ou les mettre dans les crématoires, qui achevaient de pourrir au soleil, dans le wagon ou à côté, etc. Pas besoin de vous dire que ça suffisait comme odeur pour couvrir une bonne partie de la banlieue… Alors on est rentrés dans le camp de concentration, puis,,, il y avait ceux qui se mourraient et ceux qui étaient morts. Il y avait des cadavres qu’on n’avait pas eu le temps de brûler, alors il y avait tout un stock dans les chambres à gaz. » (Cf. NOTE no 1).

Cette expérience inhumaine et sans aucun doute traumatisante n’est pas sans avoir marqué profondément l’homme qu’était René Lévesque. De plus, sa vision du monde a nécessairement été modifiée.
Cette attitude de Lévesque et des philosophes pourrait s’expliquer par une vision impérialiste et biaisée du monde, comme l’explique Maurice Séguin :
« L’OPTIQUE IMPÉRIALISTE […]
5) est dérangé par les grandes Guerres : « Si les nationalismes modernes ont conduit souvent et comme fatalement à l’impérialisme ou à la conquête, c’est que, confondant la nation et l’État, ils ont conjugué leurs dynamismes, ils ont exagéré l’un par l’autre, et les ont déviés tous les deux vers des buts autres que les leurs »…
6) est stupéfié par les revendications nationalistes qu’ont aggravées les deux Grandes guerres… » (RÉF., no 2)

Se pourrait-il que l’idéal servant de fondation à la Charte québécoise a eu comme conséquence de mettre dans la même baratte culturelle les us et coutumes (usages, traditions et coutumes) des Québécois-Français pour, à terme, les fondre dans le creuset multiculturel ? René Lévesque aurait-il utilisé ce moyen machiavélique, utilisant l’argument de l’égalité des droits, pour contrer le nationalisme québécois ? La question mérite d’être étudiée. Enfin, n’oublions pas que la Charte québécoise est soumise au pouvoir de la Charte canadienne de Pierre Elliot-Trudeau qui s’en servit pour augmenter les pouvoirs constitutionnels du Canada et limiter par le fait même ceux du Québec.
D’autre part, André Boisclair change son attitude repentante affichée lors de sa confession de s’être drogué à la « poudre blanche » lorsqu’il était ministre. Maintenant qu’il est élu chef, il n’a plus à convaincre les membres de son innocence et de ses profonds regrets pour cette erreur dite de « jeunesse » afin de gagner des votes. Alors, le naturel revient au galop. Il a exprimé son attitude profonde, la vraie de vraie, il n’est pas content du tout, il devient même très méchant :
« Le chef du Parti québécois n’a pas prisé les questions de l’animateur Paul Arcand sur sa consommation de cocaïne. Il s’est senti piégé en ondes, à la radio, et il s’est fâché. » (RÉF., no 3)
Un autre manque du jugement
Que le caucus des députés et l’ensemble des présidents de comté se rangent derrière André Boisclair ne doit pas camoufler les difficultés qu’affrontent ce chef et ce parti. En effet, la proximité de la campagne électorale ne laisse aucune marge de manœuvre aux membres pour remettre en cause le choix de ce chef qu’ils traînent comme un boulet. Malgré le rassemblement derrière le chef pour sauver les apparences, le Parti québécois n’est pas sorti du pétrin. Voici l’opinion d’un spécialiste :
« L’acte de contrition d’André Boisclair est une stratégie qui ne renforce en rien sa stature de chef alors que le Parti Québécois est plongé dans une crise, selon Michel Fréchette, communicateur-conseil. […]
« Avouer ses faiblesses quand c’est justement ça qu’on lui reproche, faiblesse de jugement et faiblesse du propos, c’est une stratégie plutôt étonnante. Il y a des fragilités qui démontrent surtout qu’il n’est pas « premier ministrable », analyse Michel Fréchette. […]
« Tu ne peux pas t’excuser d’être ce que tu es. C’est l’ensemble de l’œuvre de M. Boisclair qui est remise en question. D’ailleurs, quand il s’excuse, il donne raison à Jean Charest. S’excuser, c’est confirmer qu’on s’est trompé » a dit M. Fréchette. » » (RÉF., no 4)

Il devient de plus en plus évident que le Parti québécois, par son inconscience, n’a pas choisi un chef ajusté à ses besoins et à ceux du Québec.
La ville de Montréal demande de nouveaux pouvoirs de taxation
Confronté à l’imminence des élections, André Boisclair s'aventure dans l’électoralisme primaire. En effet, à la suite de la déclaration de Gérald Tremblay, maire de Montréal, demandant au gouvernement d’octroyer à sa ville de nouvelles sources de revenus, il s’empresse d’assurer qu’il permettra plus « d’autonomie » au monde municipal. Réaction intempestive et prématurée à la saveur de l’hyperémotif Lucien Bouchard, convenons-en.
Dans sa déclaration, Gérald Tremblay se plaint de ceux qui ne paient pas pour les infrastructures :
« Si Montréal peut imposer de nouvelles taxes, le coût des infrastructures montréalaises utilisées par des citoyens de partout au Québec, et surtout des banlieues, pourrait être mieux réparti. « Ce n’est pas équitable pour les Montréalais de continuer de voir déferler à Montréal des personnes qui ne paient pas pour les infrastructures, pour la qualité de vie », a plaidé le maire Tremblay, précisant que ces nouvelles sources de revenus devraient être dédiées entre autres à l’environnement, aux transports et aux infrastructures. » (RÉF., no 5)

En politicien qu’il est, le maire de Montréal a choisi de présenter seulement les éléments qui favorisent sa ville et renforcent son argumentation. Il se garde bien de dire toute la vérité. Examinons les éléments suivants qui forment une parti de la vérité ;
► La construction d’usines.
► La construction de tours à bureau.
► La création de nouvelles entreprises ou le développement de celles qui existent. (Ubisoft).
► Les subventions pour la construction du métro et pour le transport en commun (trains de banlieues, autobus, etc.).
Le maire Tremblay doit aussi reconnaître que ces éléments créent de la richesse (emplois, taxes foncières, etc.) et qu’ils contribuent au financement de sa ville. Cette dernière n’est-elle pas heureuse d’attirer dans la métropole tout ce développement et de bénéficier de revenus additionnels ? Montréal ne jouit-elle pas aussi de l’apport des régions à son développement ? Or, Gérald Tremblay ne peut ignorer ce fait capital. Il est de bon ton de blâmer les banlieusards et tous les autres Québécois pour escamoter les vrais problèmes de sa ville. Monsieur Tremblay ne doit pas oublier qu’il existe toujours deux facettes à un problème. Afin d’élargir le champ de la discussion, voici une question adressée au maire ; Que fait Montréal de tous ces revenus additionnels ? Montréal ne peut s’accaparer à elle seule des avantages du développement économique et reporter sur les autres citoyens les inconvénients de ce même développement économique.
Comme monsieur Boisclair l’a laissé entendre, le fait de promettre de nouvelles sources de revenus aux municipalités n’est pas la recette magique qui enrichira subitement la société. De plus, il existe de nombreux inconvénients qui découlent d’une décision politicienne de ce genre : accroissement du fardeau fiscal, étalement urbain, fuite des entreprises, etc. Que doivent attendre les citoyens d’un gouvernement et d’un chef de parti responsable ? La réponse, évidente, consiste à ce que ces politiciens commandent des études économiques sur l’opportunité d’une telle mesure et sur son impact sur le fardeau fiscal des citoyens et des entreprises préalablement à leurs promesses. André Boisclair et les politiciens ne doivent jamais oublier que quelle que soit l’étiquette qu’ils attribuent à un impôt ou une taxe qu’ils préconisent, tous ces prélèvements fiscaux proviennent des mêmes sources, soit le contribuable ou l’entreprise. Or, ces sources ne constituent pas un réservoir sans fond. Nous pouvons même affirmer que tous les citoyens sont conscients qu’ils sont déjà lourdement taxés autant au niveau municipal qu’au niveau provincial, sans parler du fédéral.
Voilà pourquoi l’engagement d’André Boisclair, qui s’est empressé d’assurer qu’il permettra plus « d’autonomie » au monde municipal, est intempestif, prématuré et irresponsable. Même en pratiquant l’électoralisme, il est primordial que les politiciens s’astreignent à une saine prudence comme gage d’une responsabilité politique pleinement assumée. Malheureusement, dans ce dossier, l’inconscience du chef est complémentaire de celle du parti.
Il n’est pas étonnant, pour un observateur avisé, de constater que l’inconscience du Parti québécois ajoutée aux bourdes commises par son chef produisent des effets négatifs qui vont jusqu’au mécontentement des militants. Ces problèmes se répercuteront de manière dommageable lors de la tenue d’un référendum sur l’indépendance. Toutes ces difficultés confirment l’inaptitude du chef à diriger le parti.
Dans la deuxième partie nous situerons le combat de l’indépendance nationale dans une nouvelle direction. Pour ce faire, nous traiterons de la décision du PQ de « parler » de l’indépendance nationale du Québec (la souveraineté pour le PQ), du programme d’action des partisans de L’OPTIQUE INDÉPENDANTISTE et de la création d’un MOUVEMENT de Québécois pour mener le combat de l’indépendance.
PIERRE DAVIAU

Québec

19 février 2007
Deuxième partie de cette chronique le 1er mars 2007 : « Situer le combat de l’indépendance dans une nouvelle direction. »
NOTE :
(1) La voix de René Lévesque, Collection « Radio-Livre », Société Radio-Canada et Fides, 2002, p.16-17.
Voir p. 14-15 : Avide de grand large et d’engagement en ces temps de guerre en Europe et de menace nazie, il laisse toutefois Radio-Canada et décroche un emploi en 1944 avec l’American Psychological Warfare Departement. Il travaillera à Londres pour la Voix de l’Amérique.
RÉFÉRENCES :
(1) Malorie BEAUCHEMIN, « Le chef péquiste fait son mea culpa. » Dans Le Soleil, 31 janvier 2007, p. 6.
(2) Maurice SÉGUIN, Les Normes de Maurice Séguin, Montréal, Guérin, éditeur ltée, 1999, p.190.
(3) J. Jacques SAMSON, [« Le calvaire de Boisclair. »->4617] Dans Le Journal de Québec, 8 février 2007, p. 17.
(4) Kathleen LÉVESQUE, [« Le mea-culpa de Boisclair : un autre manque de jugement. »->4122] Dans Le Devoir, 1er février 2007, p. A3.
(5) Clairandrée CAUCHY, « Tremblay scénarise le déclin de la métropole. » Dans Le Devoir, 8 février 2007, p. A3.

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Bruno Deshaies209 articles

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BRUNO DESHAIES est né à Montréal. Il est marié et père de trois enfants. Il a demeuré à Québec de nombreuses années, puis il est revenu à Montréal en 2002. Il continue à publier sa chronique sur le site Internet Vigile.net. Il est un spécialiste de la pensée de Maurice Séguin. Vous trouverez son cours sur Les Normes (1961-1962) à l’adresse Internet qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 (N. B. Exceptionnellement, la numéro 5 est à l’adresse suivante : http://www.vigile.net/Les-Normes-en-histoire, la16 à l’adresse qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-15-20,18580 ) et les quatre chroniques supplémentaires : 21 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique 22 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19364 23 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19509 24 et fin http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19636 ainsi que son Histoire des deux Canadas (1961-62) : Le PREMIER CANADA http://www.vigile.net/Le-premier-Canada-1-5 et le DEUXIÈME CANADA : http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-1-29 et un supplément http://www.vigile.net/Le-Canada-actuel-30

REM. : Pour toutes les chroniques numérotées mentionnées supra ainsi : 1-20, 1-5 et 1-29, il suffit de modifier le chiffre 1 par un autre chiffre, par ex. 2, 3, 4, pour qu’elles deviennent 2-20 ou 3-5 ou 4-29, etc. selon le nombre de chroniques jusqu’à la limite de chaque série. Il est obligatoire d’effectuer le changement directement sur l’adresse qui se trouve dans la fenêtre où l’hyperlien apparaît dans l’Internet. Par exemple : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 Vous devez vous rendre d’abord à la première adresse dans l’Internet (1-20). Ensuite, dans la fenêtre d’adresse Internet, vous modifier directement le chiffre pour accéder à une autre chronique, ainsi http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-10-29 La chronique devient (10-29).

Vous pouvez aussi consulter une série de chroniques consacrée à l’enseignement de l’histoire au Québec. Il suffit de se rendre à l’INDEX 1999 à 2004 : http://www.archives.vigile.net/ds-deshaies/index2.html Voir dans liste les chroniques numérotées 90, 128, 130, 155, 158, 160, 176 à 188, 191, 192 et « Le passé devient notre présent » sur la page d’appel de l’INDEX des chroniques de Bruno Deshaies (col. de gauche).

Finalement, il y a une série intitulée « POSITION ». Voir les chroniques numérotées 101, 104, 108 À 111, 119, 132 à 135, 152, 154, 159, 161, 163, 166 et 167.





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21 commentaires

  • Pierre Daviau Répondre

    1 mars 2007

    Réponse au courriel de madame Thaïs Potvin du 28 février 2007
    Madame Potvin, vous me semblez une indépendantiste sincère et convaincue. Cependant, n’oubliez pas que la décision de Maurice Duplessis de lever lui-même les impôts était une décision prise à l’intérieur du régime fédéral canadian et de la constitution canadian. Or, avoir comme objectif l’indépendance nationale est une question qui relève d’un tout autre ordre de préoccupation que celui de prélever ses impôts, soit celui de s’extirper du régime canadian.
    L’indépendance nationale consiste à devenir UNE NATION AU SENS INTÉGRAL Voici, en résumé, ce qu’a enseigné l’historien Maurice Séguin (1) :
    « a) Principes fondamentaux menant à l’idée de NATION au sens intégral
    - L’agir (par soi) collectif [ Notons que ce n’est pas l’agir individuel ] est POSSIBLE dans tous les aspects et peut s’étendre à tous les domaines – à l’intérieur comme à l’extérieur :
    ● En politique
    ● En économique
    ● Au culturel
    Il ajoute une précision très importante que les Québécois, dans la grande majorité, ignorent.
    Ne pas réduire à un seul aspect
    ● à l’autodétermination politique ou
    ● à la possession de son économie ou
    ● à la maîtrise de sa culture. »
    Vous conviendrez que ce résumé constitue tout un programme d’apprentissage et d’action pour les indépendantistes. Notez aussi qu’il faut comprendre que ces trois concepts, le politique, l’économique et le culturel, recouvrent tous les aspects de la vie en société.
    Que faire pour atteindre l’objectif ? la réponse se trouve dans le deuxième article, celui du 1er mars 2007 publié dans Vigile.net. Il faut convaincre la très grande majorité des Québécois d’adopter L’OPTIQUE INDÉPENDANTISTE et de participer à un vaste MOUVEMENT INDÉPENDANTISTE qui constituera une force irrépressible qui affermira les convictions des indépendantistes et recrutera de nouveaux citoyens.
    Pour y arriver nous devons faire ŒUVRE D’ÉDUCATION, c’est-à-dire ENSEIGNER L’INDÉPENDANCE à chaque jour et dans tous les milieux.
    Pierre Daviau
    Québec
    Le 1er mars 2007.
    (1) Les Normes, Guérin, éditeur ltée, 1999, p. 159.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 février 2007

    Monsieur Gebello,
    Je constate que vous interprétez mal ma pensée.
    J'ai fait référence à Duplessis pour inciter les nationalistes mous
    à ne pas avoir peur de voter pour l'indépendance: Ottawa sera
    bien obligé de tenir compte d'un vote majoritaire au référendum.
    Point à la ligne.
    Je suis d'accord avec vous: notre culture québécoise a 400 ans.
    Et c'est justement pour cela que je veux la protéger et l'aider à se
    développer dans tout son potentiel, sans avoir à attendre les
    subsides d'Ottawa ou qu'un(e) ministre canadien(ne) des
    affaires culturelles en fasse la promotion sur la scène
    internationale. Je veux que le ministère québécois des
    affaires culturelles soit le maître de cette promotion et de
    ce développement.
    Le Canada actuel n'est pas le pays de nos ancêtres. Il est
    la créature de l'Acte d'Union et du Pacte confédératif. Dans ce
    Canada, nous sommes indiscutablement minoritaires
    et incapables de nous gouverner comme nous le voudrions.
    Au risque de vous décevoir, je ne vois pas, mais pas du tout
    le Fédéral comme une machine qui s'effondre. Franchement!
    C'est vrai que la culture "canadian" est menacée (non pas dévorée)
    par le virus américain. Voilà une des raisons pour lesquelles le
    Canada tient tant à nous garder dans son giron: c'est sa province
    francophone qui lui apporte une couleur différente de celle
    des USA.
    Je ne comprends vraiment pas comment le multiculturalisme peut aider
    le Québec à faire plier Ottawa. S'il vous plaît, expliquez-moi pourquoi
    être minoritaires au Canada est un avantage pour nous. Pourquoi payer
    des taxes et des impôts à Ottawa (800 millions par semaine selon
    Yves Séguin) pour ensuite se battre pendant des mois, que dis-je,
    des années, afin d'en récupérer une partie? Alors que l'autre
    partie est investie dans des programmes dont nous ne voulons pas?
    C'est vrai qu'Ottawa aide financièrement ses minorités à protéger
    leur langue et leur culture. Ce faisant, il aide la minorité anglophone
    du Québec comme si elle en avait besoin. Voilà une dépense vaine
    de mes impôts.
    En voulant devenir un pays, nous ne nous détruisons pas, nous ne
    nous répudions pas, nous voulons devenir plus grands.
    Voilà ce que nous voulons.
    Thaïs Potvin

  • Archives de Vigile Répondre

    28 février 2007

    Mme Potvin,
    personne ne "démonise" André Boisclair. Ce ne sont que de saines critiques. Vous mêmes, avec votre dernier texte, critiquez le PQ sans vous en rendre compte, par la force des choses. En effet, il vous faut retourner jusqu'à l'Union Nationale de Duplessis pour trouver un geste d'affirmation nationale, afin de justifier une incitation à supporter massivement encore une fois le PQ en 2007!
    Ça en dit long!
    De plus vous dites: "Je suis québécoise, je ne me suis jamais identifiée au Canada. Ma culture est québécoise,..." etc...
    Mais la culture québécoise ne débutte pas en 1968, Mme Potvin! Ça aussi c'est une conception de Boisclair qui est insupportable! Notre histoire culturelle, tout ce que nous avons créé en tant que peuple, a 400 ans! Pas 40 ans! Il vous manque une centaine, Mme!
    Faudra bien un jour en finir avec ce concept de peuple divin issu d'une immaculée conception! Nous avons des parents, des ancêtres, et une origine bien terrestre. Comment prétendre que les Québécois ne devraient pas s'identifier au pays qu'ils ont rêvé, conçu, inventé, fondé, et concrétisé! Non seulement le pays, mais tous ses symboles, et lui ont même donné son âme.
    C'est la "conquête" qui vous traumatise tant? C'est cette "conquête" que l'intelligentia péquiste se sent impuissante à transcender?
    Quelle conquête? Je vous le demande moi. Quelle conquête?
    C'est un échec total que cette conquête. Nous gagnons, Mme Potvin. Ce n'est certainement pas le temps de répudier notre histoire, car elle est une victoire contre l'envahisseur!
    C'est l'envahisseur qui se meurt, et non le peuple des Canadiens qui se disent aussi Québécois, plus vivant, plus "Canadien" que jamais!
    Le multiculturalisme de Trudeau, cette arme de destruction massive contre le peuple Canadien (français biensur) qui était supposée le noyer, le diluer, dans une mer de communautés culturelles, s'est retournée contre l'envahisseur, contre l'english Canadian. En 82, Trudeau n'avait pas prévu le fantastique développement des télécommunications qui se pointait à l'horizon et qui a brisé les frontières culturelles.
    Vous connaissez le roman de H. G. Wells, La Guerre des Mondes?
    Et bien nous en avons une version culturelle ici même au Canada.
    Relevez-vous, cessez de prier à genoux pour votre salut, cessez de pleurer votre défaite, nul besoin pour votre prêtre de vous prêcher la vie d'après la mort, relevez-vous, sortez de votre église et venez voir les terribles machines de guerre de l'envahisseur s'effondrer!
    Le multiculturalisme s'est transformer en un microbe dévastateur contre l'envahisseur qui, dans une terre qui n'était pas la sienne, n'avait pas développé une défense immunitaire.
    Ce qui sauva le peuple, fut ce que le pays, dans sa sagesse, lui donna en toute reconnaissance; sa culture.
    L'english canadian est mort. Complètement dévoré par le virus américain. La seule culture canadienne vivante au Canada est au Québec et est toujours française.
    Ce n'est pas en répudiant notre victoire culturelle qu'on va gagner la bataille juridique.
    Bien au contraire, il faut vaporiser encore plus de multiculturalisme. Nous y sommes immunisés.
    Mme Potvin, vous dites que vous devez vous plier à la volonté d'une minorité au Québec qui est majoritaire au Canada. Vous reconnaissez donc que sous une dictature du multiculturalisme il est plus avantageux d'être une minorité.
    Alors servons-nous en.
    Soyons une minorité dans la majorité Canadienne et utilisons le multiculturalisme (la loi) pour la faire plier à notre volonté.
    C'est la loi, Mme Potvin. Selon cette loi, nous avons le droit de rester comme nous sommes, protéger notre langue, former association selon la culture, et la loi oblige même le fédéral à nous supporter dans cette voie.
    Nous sommes une énorme et puissante communauté culturelle et de plus nous sommes fondatrice du pays.
    Cessons de s'auto-détruire, s'auto-répudier, et utilisons nos attouts en toute cohérence avec nous-mêmes, comme un être collectif et surtout complet.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 février 2007

    Monsieur Deshaies,
    Pour moi, être indépendante, c'est dabord me respecter dans mon identité.
    Je suis québécoise, je ne me suis jamais identifiée au Canada.
    Ma culture est québécoise, ma façon de vivre est québécoise, ma vision
    sociale est québécoise, ma fierté est québécoise, en un mot, j'ai un énorme
    EGO QUEBECOIS.
    Alors j'ai un très gros problème: je ne peux voter toutes mes lois,
    je ne peux traiter les contrevenants avec ma vision québécoise;
    je ne peux contrôler mon système de santé aussi bien que je le voudrais;
    je suis obligée de me plier à la volonté d'une minorité au Québec
    qui est majoritaire au Canada; je suis prise en otage par des médias sur
    lesquels je n'ai aucun contrôle et qui tentent de me manipuler à des fins
    politiques, de me décourager en me donnant une image de moi très négative et
    minimaliste de perdante; je suis fatiguée de ne pouvoir défendre sur la
    scène internationale ma culture, mes prises de position sur l'environnement,
    sur la guerre, sur l'aide internationale et bien d'autres ; je suis
    fatiguée de devoir toujours me battre et tourner en rond.
    Je veux payer tous mes impôts et toutes mes taxes au gouvernement
    québécois; je veux que le Québec me représente sur la scène
    internationale, je veux que toutes nos lois soient québécoises et
    reflètent ce que nous sommes et ce que nous voulons en tant
    que société québécoises; je veux arrêter de gaspiller mon temps,
    mon argent et mon énergie dans les chicanes politiques stériles
    avec un pays qui nous domine et n'est pas à notre image; je veux relever
    la tête et dire: "Voilà ce que nous sommes: des québécois dans leur pays"
    Je n'ai pas peur du chantage économique car nous pouvons nous
    aussi mettre nos billes au jeu: par exemple, refuser de payer nos
    impôts à Ottawa pendant la transition,retirer tous nos placements
    dans des entreprises canadiennes, cesser d'acheter en Ontario etc...
    J'étais toute jeune enfant quand Duplessis décida
    unilatéralement, du jour au lendemain, de lever lui-même
    ses impôts. Pendant la guerre , ce fut le Fédéral qui le fit
    pour des raisons stratégiques;( dépenses militaires), à la
    suite d'ententes aves les provinces. Après la guerre, le Fédéral
    ne retournait pas l'administration de l'impôt prvincial
    au Québec parce que les autres provinces ne voulaient plus
    reprendre cette initiative.
    Alors Duplessis se fâcha se leva en chambre, mit le poing
    sur la table et s'écria: "Désormais, le gouvernement du Québec
    administrera lui-même ses impôts." Et ce fut fait. Point à la ligne.
    Pour moi, l'avènement de l'indépendance passe par l'élection
    massive du Parti québécois et par un référendum qu'il est possible
    de gagner si tous les indépendantistes y travaillent. La période
    de transition ne m'inquiète pas du tout. La Cours suprême a
    reconnu l'obligation pour le fédéral de négocier le partage
    en toute bonne foi. Quant à la clarté de la question, tout le monde
    sait au Québec et dans le monde que nous voulons l'indépendance..
    Quant au pourcentage des voix, c'est tou simplement plus de 50%.
    Il se peut que ma vision ¨politique" ne se conforme pas à votre OPTIQUE
    INDÉPENDANTISTE que je suis curieuse de découvrir dans
    le prochain texte de M. Daviau.
    Cependant, je trouve que ce Monsieur est très sévère avec le P.Q.
    et son chef. Dites-moi pourquoi tant d'exigences envers un chef de parti?
    Voyons donc, on n'a pas besoin du Bon Dieu.
    A lire les réponses à votre chronique, qui démonisent André Boisclair,
    il m'est venu une idée: n'y aurait-il pas de l'homophobie derrière cette hargne?
    Bien à vous,
    Thaïs Potvin

  • Archives de Vigile Répondre

    27 février 2007

    "Cependant, ne soyons pas dupes. S’il n’y avait pas eu de critiques publiques (celles à l’interne ayant systématiquement été ignorées, il fallait donc solliciter l’opinion publique pour espérer voir triompher le bon sens !)"(Luc Bertrand)
    C'est exact.
    J'en ai eu un autre exemple aujourd'hui. Celà fait au moins trois jours que je critique ici sur Vigile et dans des blogues souverainistes la mauvaise image que réflète le blogue-forum du PQ qui est figé à 12 réponses depuis le début de la campagne. Futilement, évidemment.
    Or, ce matin, Philippe Shnobb, sur son blogue de Radio Canada, le mentionne. Quelques heures après, le PQ corrige le problème.
    Il n'y a pas de synergie entre le PQ et les coalitions souverainistes. Le PQ en appelle à une unité uniquement quand vient le temps d'apposer sa petite croix sur le morceau de papier.
    Allez visiter la section jeunesse sur le site du PLQ et ensuite allez visiter la section jeunesse de celui du PQ.
    Franchement, vous allez me dire que c'elle du PQ représente le génie créatif de nos jeunes? On a vraiment pas l'impression que la jeunesse québécoise est aux commandes de la 2 emme plus grande entreprise multimédia au Monde! Et on a versé 250,000$ pour le site du Conseil de la Souveraineté?
    Y'a toujours des saprées limites à notre sainte patience.
    Vous avez raison, M. Bertrand, il faut mettre des conditions à notre engagement.

  • Luc Bertrand Répondre

    26 février 2007

    Je n'en reviens tout simplement pas de l'attitude "moutonne" de plusieurs internautes (Michel Ange, D'Iberville, Pierrette St-Onge, Thaïs Potvin et Luc Duranleau). Votre obéissance aveugle envers l'actuel chef du PQ ressemble au fanatisme des Nazis pour qui Adolf Hitler avait une intuition infaillible! L'Histoire nous a pourtant enseigné que cette confiance aveugle a mené l'Allemagne à la catastrophe.
    André Boisclair semble s'être rapproché de la raison depuis une couple de semaines. Il a offert ses excuses aux chefs syndicaux, de sorte que Marc Laviolette et Pierre Dubuc seront eux aussi candidats pour le Parti Québécois. Jacques Parizeau a repris du service et assiste à plusieurs assemblées d'investiture. Me André Joli-Coeur a eu gain de cause contre la direction du PQ en remportant l'investiture de Louis-Hébert. Les résolutions du SPQ Libre ont été endossées dans la plate-forme électorale du parti.
    Cependant, ne soyons pas dupes. S'il n'y avait pas eu de critiques publiques (celles à l'interne ayant systématiquement été ignorées, il fallait donc solliciter l'opinion publique pour espérer voir triompher le bon sens!), le PQ se serait dirigé vers l'abattoir pour la présente élection. Ne soyons pas naïfs non plus. La "feuille de route" propose encore des mesures réalisables dans un cadre provincial et omet à nouveau les outils législatifs (proposition de constitution provisoire, projets de loi sur la citoyenneté et les institutions politiques québécoises dans un Québec indépendant) prévus dans son programme et qui devaient être présentés AVANT l'élection. Le sondage de ce matin dans Le Devoir (appuis aux partis: PLQ 37%, PQ 28%, ADQ 24%, QS 6% et PVQ 5%; appréciation des chefs en campagne: Charest 31%, Dumont 25%, Boisclair 14%) confirme que l'électorat ne croit pas à la soudaine "conversion" du chef du PQ aux critiques internes de son parti.
    En somme, les pires appréhensions que les membres du PQ pouvaient avoir pendant la course à la direction du parti sont en train de se confirmer. Les fédéralistes (politiciens du PLQ, de l'ADQ et journalistes des médias écrits et télévisés) ont patiemment attendu l'imminence du déclenchement de l'élection générale pour exploiter les faiblesses d'André Boisclair (aveux de consommation passée de cocaïne), alors qu'il était manifestement trop tard pour le parti pour réaliser son erreur.
    Les chances de réussir l'indépendance sont donc fortement compromises avec la présente élection. Afin de sauver ce qui peut encore l'être, je recommanderais donc aux membres et sympathisants du PQ de "monnayer" leur vote ou leur appui financier lorsqu'ils seront sollicités par les bénévoles du parti. N'en déplaise au chef ou aux députés, c'est aux membres que ceux-ci sont redevables pour représenter le parti et aux sympathisants pour être élus. Donc, lorsqu'on vous contactera, exigez que votre candidat(e) convoque une conférence de presse où il (elle) s'engagera solennellement à appuyer le principe du gouvernement national, i.e. qu'il (elle) agira, si le parti prend le pouvoir, comme un gouvernement souverain en posant les gestes nécessaires pour régler les problèmes du Québec. Le référendum ne viendrait ensuite que confirmer la volonté du peuple de confier tous les pouvoirs à l'Assemblée nationale. Ensuite, laissez-lui une semaine. S'il (elle) s'est défilé(e), alors vous saurez que vous avez affaire à un usurpateur, un "souverainiste du dimanche", et trouverez certainement un usage plus utile de votre temps et de votre argent le 26 mars prochain.
    Ne faites pas la gaffe d'appuyer un autre parti qui ne sera pas davantage prêt à vous écouter! C'est précisément pour cela que nous tournons politiquement en rond depuis plus de 40 ans. Il semble bien que la "leçon" du 14 avril 2003 n'ait pas été retenue et les gens s'en sont aperçus. En effet, tant que le PQ ne réalisera pas que le taux d'abstention lui coûte suffisamment de comtés pour ne plus être capable de reprendre le pouvoir, les apparatchiks de ce parti continueront à transformer les "Saisons des Idées" en exercices futiles.
    Moi non plus je ne veux pas voir Charest avoir un autre 4-5 ans à poursuivre la démolition de nos acquis de société, mais, entre nous, croyez-vous que nos chances de réussir à faire l'indépendance seront meilleures en donnant un chèque en blanc à un chef prônant des politiques aussi néo-libérales et qui risque de ne plus écouter son monde une fois au pouvoir?
    Et cessez de nous rebâcher que nous ne faisons que descendre nos chefs! Le Parti Québécois, ne l'oubliez pas, est une coalition de mouvements (MSA, RIN, PRQ, etc.) d'idéologies différentes, mais ayant en commun le désir de faire du Québec un pays. Le PQ a toujours favorisé l'approche "molle" des Lévesque, Johnson, Bouchard, Landry et Boisclair au détriment de la cohérence des Bourgault, Parizeau et d'autres. Le PQ n'est pas un parti comme les autres. Si prendre le pouvoir empêche l'indépendance, mieux vaut laisser l'utopiste gouverne provinciale et son impuissance grandissante aux fédéralistes. Quand les gens en auront VRAIMENT assez de nous voir descendre toujours plus bas, ils devront finir par entendre raison! Il est IMPOSSIBLE de devenir un pays indépendant en cherchant sans cesse à se conformer à la "légalité" imposée par nos adversaires.

  • Georges-Étienne Cartier Répondre

    25 février 2007

    Rappel : l`état de colonisé bloque l`accès à la maturité, et l`enlisement dans l`"impuissance apprise".
    Nous ne devons donc pas avoir honte de ce que nous sommes, sauf , après en avoir pris conscience, à faire ce qu`il faut pour que ça cesse. Mais c`est un processus, une affaire de générations: l`unité de comte de l`Histoire, c`est à dire environ 35 ans.... Donc on respire par le nez et on ne lâche pas, surtout les anciens, les "VIEUX" qui votent 4 fois plus que les "JEUNES" ...et sont plus nombreux qu`eux par dessus le marché...
    Par ailleurs, dans une bataille faire bande à part est le plus sûr moyen de se faire massacrer , et les autres avec soi !Et puis, parmi les candidats il y a tout de même quelques forts caractères : il serait honteux de les laisser tomber par un acting out puéril rationnalisé en souçi de " pureté", laquelle selon mon expérience est au demeurant un délire.
    Enfin, petit message à qui de droit : Vigile est LE seul lieu , LE seul forum où l`on peut authentiquement débattre de toutes les choses signifiantes qui agitent notre univers québécois, et ce sans coupure ( les (...) ! ) ni censure ( sauf grossièreté ordurière, on s`entend ). l`Éditeur de Vigile ne sacrifie jamais à la bien pensance ni à la rectitude politique. Essayez Le Devoir, pour voir : peut-être pas du bois, mais à coup sûr du coton! Quant à La Presse, on n`en parle même pas. Vigile est un site VIVANT et EXIGEANT, STIMULANT, MATURE pour ADULTES MATURES !
    Ce sont de tels citoyens qui feront un Pays indépendant, car l`Indépendance, c`est d`abord et avant tout un ÉTAT D`ESPRIT critique, et la richesse dynamique d`une nation réside dans la diversité des pensées qui se colletaillent les unes avec les autres !
    Et puis,quand même, cet autre , pour la direction du PQ.
    Lorsque j`ai voulu, l`automne dernier, verifier par téléphone ce qu`il faudrait faire pour obtenir d`elle la permission de faire dans un kiosque la promotion de Vigile ( dont le handicap fondamental est d`être minimalement connu ) lors des rassemblements officiels tels les Conseils Nationaux, ou ceux des présidents, etc..., on m`a dirigé vers le "Directeur des communications" ( je ne me rappelle plus son nom) .D`emblée très défensif et fuyant, il a fini , coincé, par me servir cette surréaliste réponse :" Vous ne pensez quand même pas que le Parti libéral permettrait à La Presse de faire sa publicité lors de ses rencontres partisanes après qu`elle l`ait critiqué le matin même dans ses pages ! " Plus misérablement petit que ça tu meurs !

  • Archives de Vigile Répondre

    24 février 2007

    "En insultant le PQ ils insultent les indépendantistes"(Michel Ange)
    Les indépendantistes ne dépendent pas d'un parti politique, M. Ange. Sinon, ils ne seraient pas indépendantistes.
    Vous confondez indépendantistes et Québécois. Vous divisez la nation. Mais le peuple ne réfléchit pas seulement d'une politique ou par un seul parti.
    Vous suggérez ainsi que si le PQ mourrait, le peuple mourrait avec, dépendant à ce point de celui-ci.
    C'est le peuple québécois en entier que vous insultez ainsi.
    Pourquoi ne lancez-vous pas de tels accusations envers Boisclair qui a démontré clairement qu'il ne voulais pas d'un indépendantiste convaincu comme André Joli-Coeur? N'était-ce pas là une insulte à tous les indépendantistes? André Joli-Coeur est entré quand-même et avec l'appuis de son ami, le grand indépendantiste Jacques Parizeau. Mais pourtant Boisclair a tout fait pour l'en empêcher.
    Il est donc clair que ce ne sont pas les indépendantistes qui sont au coeur de vos préoccupations, M. Ange.
    M. Deshaies vise juste. L'éducation ne se fait pas. Le PQ ne l'a jamais faite l'orsqu'il était au pouvoir. Et il n'y a rien, jusqu'à maintenant, qui peut nous donner quelque espoir qu'il en sera autrement cette fois-ci s'il est élu.
    Et ça c'est très préoccupant pour un indépendantiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 février 2007

    Je suis tout à fait d'accord avec Pierrette St-Onge et Luc Duranleau.
    J'en ai ma claque moi aussi de lire des analyses de ce genre
    sur "Vigile".
    Pour qui voterez-vous si vous désirez tant un Pays ?
    Quel parti politique possède les outils pour nous mener vers ce Pays ?
    Vous n'aimez pas André Boisclair ?
    Je me souviens que les mêmes personnes, dont M. Nestor Turcotte, s'appliquaient à trouver des puces à Bernard Landry.
    Selon eux, le chef souverainiste en place, n'est jamais le bon Homme qu'il faut au parti.
    Des Infiltrés, je vous dis !
    J'ai fini de lire "Vigile" !
    Aux généreux donateurs :
    Vous vous faites tout simplement flouer.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 février 2007

    Monsieur Michel Ange
    Vous avez déjà écrit : « Si un seul fédé antiQuébecois était comme moi JE ME SUICIDERAIS » (21 juin 2006)
    Fabienne vous a répondu : « Le suicide n'est pas une solution, mais un arrêt de toutes solutions. » (21 juin 2006) Cf. http://www.locolocass.net/locoforum/viewtopic.php?t=7671&start=30
    J’apprécie que vous soyez un visiteur internaute de Vigile. Personnellement, je me commets sur la chronique du jeudi depuis 277 jeudis. J’aimerais vous dire ainsi qu’à un certain Luc Duranleau que les occasions de critiquer Vigile ou mes propres textes n’ont pas manqué, cependant je ne vous ai pas entendu parler souvent. Cela dit, soyez assurés de mon respect même si je ne partage pas vos sautes d’humeur.
    Vous regrettez que Vigile publie des « textes unilingues anglais », est-ce aussi grave que vous le pensez ? Vigile est un site Internet qui cherche à représenter l’expression des opinions du plus grand nombre d’intervenants sur l’objet de l’indépendance ou sur la nation québécoise (si je résume sommairement les objectifs de Vigile et de son créateur, monsieur Bernard Frappier).
    À ma connaissance, vous faites fausse route en imaginant que les chroniqueurs ou les auteurs de Tribune libre (dont quelques-uns sont cités dans l’Annuaire du Québec) seraient des collaborateurs anti-PQ. Les collaborateurs de Vigile sont sincères même s’ils ne partagent pas nécessairement les mêmes concepts de base de l’indépendance des nations.
    Traditionnellement, l’orthodoxie péquiste s’accommode mal de la critique. Le PQ comme le BQ croient qu’ils sont généralement les seuls à détenir la vérité sur à peu près tous les sujets. Malheureusement, sur la question fondamentale de l’indépendance du Québec, il semble qu’ils tombent sur un os. Ce litige remonte à l’époque de René Lévesque ; ils (le PQ et le BQ) persistent depuis ce jour à suivre l’ornière. L’aboutissement de ce malentendu nous a conduits dans le cul-de-sac qui est le notre en ce moment. Le Canada-Anglais en est très satisfait ; la motion Harper sur la nation québécoise ne fait que confirmer le malaise.

    Je vous recommanderais de lire et de méditer deux ouvrages de l’historien Maurice Séguin pour vous convaincre qu’il n’est pas aussi facile qu’on le pense de penser dans l’OPTIQUE INDÉPENDANTISTE (cf. Le Rond-Point des sciences humaines http://www.rond-point.qc.ca/ )
    Quant aux questions d’imbécillité et de malice pro-fédéraliste, je crois sincèrement que vous vous faites votre propre cinéma.
    Plus sérieusement, je souhaiterais que vous m’expliquiez « ce que c’est que l’indépendance ». Quelle est son essence, sa condition sine qua non ? Ainsi, pourrions-nous mieux nous comprendre et agir plus efficacement ?
    Mes salutations.
    Bruno Deshaies
    P.-S. Rappelez-vous que l'enseignement de l'indépendance auprès des Québécois reste à faire (cf. l'hyperlien). Les formations politiques souverainistes n'ont pas encore réussi à faire ce travail, trop préoccupées qu'elles sont de se faire élire ou réélire.

  • Michel Guay Répondre

    23 février 2007

    Vigile avec ses textes unilingues anglais et ses collaborateurs anti PQ ont toujours joués ce jeu divisionniste contre le parti politique de 90% des souverainistes et indépendantistes.
    En insultant le PQ ils insultent les indépendantistes .
    Je ne sais pas si c'est par imbélicité ou pure malice pro fédérraliste ?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 février 2007

    Monsieur,
    Vous n'êtes rien d'autre qu'un collaborateur des usurpateurs fédéraux qui exploitent mon peuple depuis 250 ans.
    Un Québécois-Français ça n'existe pas. C'est un pléonasme!
    Seul un adepte de l'idéologie fédéraliste utilise ce genre de discours. Le fédéralisme prône le Franco-Manitobain, le Franco-Ontarien, le Franco-Québécois. C'est le séparatisme Canadian dans sa plus grande splendeure. Car les séparistes sont à Ottawa depuis 1867, date à laquelle toute les communautés de langue françaises ont été divisées entre elles afin que la population d'origine britannique devienne la voix de la majorité sur tout le territoire. Et bientôt, ce sera le tour du Québec.
    Vous faites comme tous les usurpateurs de la nation Canadian.
    Le peuple Québécois est un peuple de langue française. Personne
    ne peut prétendre être membre de ce peuple s'il ne parle pas français ou ne désire pas l'apprendre. On ne peut prétendre être Italien si l'on ne parle pas Italien. C'est pourtant simple.
    Votre doctrine fédéraliste subtilement arrosée sur les gens pour mieux les confondre est une insulte honteuse au peuple Québécois. Vous être un faux prophète qui ne mérite aucunement d'être un représentant quelconque du peuple Québécois. Surtout pas de parler en son nom.
    Le recensment du peuple Québécois en 2008 que j'organise depuis 4 ans fera enfin disparaître cette horde de faux prophètes qui salissent le peuple Québécois en prétendant être leurs représentants légitimes.
    Luc Duranleau

  • Archives de Vigile Répondre

    22 février 2007

    Monsieur Deshaies,
    Je suis presque tombée en bas de ma chaise ce soir en lisant votre introduction à l'analyse de la scène politique par Pierre Daviau.
    Nous voilà déjà retombés dans ce que j'appellerai la fixation du piochage sur le P.Q. et son chef André Boisclair. Pas plus tard que la semaine dernière, vous demandiez aux indépendantistes de parler d'indépendance...
    Je sais que demain, André Daviau nous donnera sa vision de l'indépendance, mais que je me méfie donc... Quelle sorte de vision indépendantiste, quel mouvement?
    Cet indépendantiste que vous qualifiez de raisonnable, a quitté le parti..Dites-moi comment il va s'y prendre pour faire l'indépendance ? Avec de l'eau bénite ou une fourche? Moi, excusez-moi, mais je ne comprends plus rien...Je suis comme Mme Pierrette St-Onge: j'en ai ma claque!
    Je suis d'accord pour parler d'indépendance à chaque jour, et encore bien mieux, pour que VOUS me parliez d'indépendance.
    Cependant, ayons les deux pieds sur terre: comme nous vivons dans une démocratie, nous avons besoin d'un parti politique et, qu'on le veuille ou non, le P.Q. est à ce jour, le seul parti qui peut faire l'indépendance. Encore faut-il que tous les indépendantistes se serrent les coudes derrière leur chef et mettent l'épaule à la roue.
    Plus le vote sera fort aux élections, plus le référendum sera réalisable.
    En passant, j'ai voté pour André Boisclair parce que je croyais qu'il était capable de rallier les jeunes et..je n'ai pas encore tort!

    Bien à vous, Thaïs Potvin (Mme)

  • Archives de Vigile Répondre

    22 février 2007

    "Alors pourquoi au Québec, les souverainistes ne s’entraîdent pas ?" (D'Iberville)
    M. D'Iberville,
    nous ne sommes pas des petits nouveaux, là, ça va fair 30 ans de mobilisation, de sacrifices bénévoles. On la connaît comme notre main la situation.
    Faîtes simplement regarder la page de liens sur Vigile. Vous y verrez des dixaines de logos d'associations, de rassemblements, qui gravitent autour du logo du PQ. Vous ne verrez pas cela sur les sites des autres partis. Qu'est-ce que ce portrait dit?
    Il montre qu'il y a depuis longtemps un mouvement de rassemblement qui est constamment refoulé par le centre (PQ). Des dixaines de tentatives de rassemblement qui avortent continuellement car les liens ne prennent pas au centre. Ils sont repoussés.
    Le PQ est comme l'hypothalamus d'un corps (mouvement souverainiste). Il dirige la base des centres vitaux, fonctionels. Les autres régions du cerveau sont incappables de connecter leurs neuronnes au centre fonctionel. La créativité, l'imagination, la synthèse, se dépensent innutilement.
    Le PQ, M. D'Iberville, est un être arriéré, primitif.
    C'est malheureusement le cas depuis trop longtemps.
    L'orsque M. Deshaies parle d'inconscience, ce n'est en rien une métaphore.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 février 2007

    J'ai envoyé ce texte à tous les députés péquistes de l'Assemblée nationale. On me dira une fois de plus que je chiale et que je dénigre le seul parti souverainiste au Québec. Je ne dénigre rien: je ne fais que constater les faits. Boisclair est une erreur. On le verra bien le 26 mars prochain.
    Et c'est là tout le problème des indépendantistes: le PQ n'est pas indépendantiste et on demande aux indépendantistes de voter pour lui.
    Je l'écris et le réécris constamment. Qu'on ne vienne pas me dire qu'on a demandé en 1980 et 1995 de faire l'indépendance. Les deux questions référendaires demandaient un remodelage de la Confédération actuelle.
    Quant à Boisclair, je me suis commis sur ce sujet tant de fois que je n'y reviendrai pas. Le PQ est pris avec un homme suffisant, sans profondeur, avec comme seul diplôme du Québec, un DEC d'un Cégep. Sa maîtrise de Havard est une fumisterie.
    Boisclair va enterrer le PQ et ce sera bien. On repartira avec des volontaires qui ont les idées claires, la vision sans équivoque. On fondera un mouvement indépendantiste et on laissera aux partis politiques le soin de se chicaner entre eux pour prendre le pouvoir.
    Nestor Turcotte
    Matane

  • Archives de Vigile Répondre

    22 février 2007

    Se rallier à une corde qui va nous pendre ce n'est pas un geste de solidarité.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 février 2007

    Je suis fatiguée de Vigile. Je suis à la veille de ne plus vous lire. Comme dirait ma mère : J'en ai ma claque de toutes vos critiques sur André Boisclair. Nous n'avons absolument pas besoin d'adversaire, nous en avons une panoplie dans nos rangs. Continuez votre beau travail de dénigrement. Au lieu de critiquer le chef, vous seriez mieux de militer pour que la souveraineté advienne. Ce n'est certainement pas en continuant de nous diviser que nous la réussierons. Je n'ai pas voté pour André Boisclair, mais la démocratie a parlé, alors je me ralie et j'appuie notre chef. Je lui fais confiance et peut-être que si vous feriez de même, André Boisclair aurait plus de chance de se relever et de réussir. Mon message n'est pas une réponse à ce message en particulier, mais bien à tous ceux qui passent leur temps à critiquer André Boisclair dans vos pages. Ça ne me fait rien qu'il ne soit pas publié, mais comment le faire savoir à tous ces gérants d'estrade. Je ne visais pas Bruno Deshaies, mais je ne savais pas où le faire parvenir. D'ailleurs, Bruno Deshaies me rejoignait dans son article «Occupez-vous d'indépendance.

  • Sylvain Boucher Répondre

    22 février 2007

    Monsieur Deshaies,
    Vous devriez visionner Brave Heart de Mel Gibson. Les écossais ont été tellement autodestructeurs, que même après 800 ans, ils n'ont pas encore le pays. Il en est de même pour la Palestine. Depuis quelques mois, le Hamas et le Fatah se tirent dessus. Alors pourquoi au Québec, les souverainistes ne s'entraîdent pas ? Boisclair a été élu démocratiquement. Alors avant que l'indépendance soit réalisé, fonçons ensemble. Nous pouvons être critique sans pour cela donner des outils à nos adversaires et à ceux et celles qui vont ou le vent souffle.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 février 2007

    “L'élection nous la gagnerons”
    peut-être, par défaut, ce que je ne souhaite pas, étant donné ce chef, et ce parti irresponsable.
    “La souveraineté, nous la ferons !”Jamais avec un parti pareil, qui par son manque d’éthique et de courage, a laissé André Boisclair, comme chef. Jamais la population Québecoise laissera passé cela.
    “La liberté, nous la célébrerons !”
    Oui, mais avec un parti responsable, et surtout , le départ d’André Boisclair, comme chef de parti, et de député. Il fait honte au Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 février 2007

    René Levesque a eu tort de pointer le nationalisme pour les horreurs de la guerre et l'impérialisme. Les nations ne deviennent pas des empires parce qu'elles sont des nations. Les empires se construisent par un investissement majeur dans une force militaire. Le régime nazi à simplement emprunté l'idéologie raciste (eugénisme) que l'empire britannique avait développée pour légitimer son colonialisme. Même au Canada, chez l'élite anglaise au pouvoir, cette idéologie était célébrée et même appliquée.
    À Michel Ange:
    Vous semblez confondre le destin d'un peuple avec celui d'un parti politique. Nous suggérez-vous qu'il nous faille supporter un parti politique j'usqu'au sacrifice du peuple qu'il est supposé servir? Les rôles sont'ils à ce point inversés que c'est le peuple qui doit servir le PQ?

  • Michel Guay Répondre

    22 février 2007

    Votre combat contre Boisclair et le PQ est vraiment d'arrière -garde et inaprroprié car le sondage de ce matin, en cette deuxième journée de campagne , indique que le PQ prendrait le pouvoir.