Le Parti québécois mènera cet hiver une réflexion «très sérieuse» sur la possibilité de modifier son image de marque et son nom.
«Le débat sur l’image de marque, le nom du Parti québécois, va se faire, en temps et lieu», a déclaré le futur président du parti, Dieudonné Ella Oyono, en marge du congrès de refondation du parti, qui se termine dimanche à Trois-Rivières.
Dans les officines du parti, on confirme que la réflexion est «très sérieuse». Une firme de marketing «reconnue» devrait d’ailleurs être retenue pour évaluer le branding du PQ, soit son logo et son nom. L’exercice devrait être complété avant juin prochain, soit avant l’élection du futur chef de la formation souverainiste.
Malgré tout, le changement de nom avait peu d’appuis parmi les figures de proue de la formation souverainiste dans les corridors de l’événement.
M. Ella Oyono, qui deviendra président à la fin du congrès, estime que le terme Parti québécois reflète déjà bien la formation politique. «Ma position, c’est que le Parti québécois dit ce qu’il doit dire, c’est-à-dire que c’est le parti de l’ensemble des Québécois», affirme-t-il.
- La députée péquiste Véronique Hivon est revenue sur le congrès à QUB radio:
Le chef intérimaire du parti, Pascal Bérubé, estime pour sa part qu’un changement de nom serait «cosmétique» et ne fait pas «partie des priorités au cours des prochains mois».
Pour sa part, la présidente du Comité national des jeunes du Parti québécois croit plutôt qu’une sérieuse réflexion s’impose, même si son opinion sur la question n’est pas encore arrêtée. Le congrès de refondation permet de modifier le parti de l’intérieur, souligne Frédérique St-Jean. «Si à la fin de ce processus-là, on voit qu’il faut aller plus loin et changer de nom, on le fera!», dit-elle.
Étonnamment, le premier point des statuts qui seront débattus dimanche prévoit déjà que « le nom du parti est : “Parti québécois” ».