Couillard se soumet à ses maîtres et chasse Houda-Pepin

Le PLQ ne représente plus les francophones

Une décision lourde de conséquences

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Des allures de veillée funèbre !

Voilà, c’est fait, Philippe Couillard, en bon chirurgien qu’il est (et qu’il aurait dû rester), a tranché dans le vif et expulsé Fatima Houda-Pepin du caucus du PLQ. Dernier acte d’un drame amorcé au cours de l’automne, et qui ne se conclura qu’avec la démission du chef du PLQ, volontairement dans la dignité, ou sous les huées, les sifflets et les quolibets.
Pressentant la tempête à venir, j’écrivais, le 22 novembre dernier dans un texte intitulé Les jours de Couillard sont comptés,
Je ne sais pas si vous en êtes conscients, mais la situation se dégrade à la vitesse grand V pour le leadership de Philippe Couillard à la tête du Parti Libéral du Québec. Au point même où il devient évident que ses jours à la tête de cette formation sont comptés.
Lorsque La Presse se met à critiquer le leadership d’un chef du PLQ, il ne survit jamais bien longtemps. Parlez-en à Daniel Johnson fils qui avait été évincé sans cérémonie au profit de l’inénarrable Jean Charest. Or il est évident que La Presse n’a pas apprécié du tout la façon dont Philippe Couillard a géré l’incident Fatima Houda-Pépin, comme le démontre la lecture de la chronique d’Alain Dubuc aujourd’hui.
En fait, La Presse, tout comme le caucus du PLQ, commence à comprendre que Philippe Couillard est loin d’être l’homme qui va pouvoir l’emporter sur le PQ aux prochaines élections générales, et ils doivent être plusieurs à souhaiter in petto que les électeurs d’Outremont règlent le problème pour eux en boudant massivement Philippe Couillard à l’élection partielle du 9 décembre prochain.
Pour ce qui est de La Presse, il faut reconnaître en toute justice que Couillard n’était pas son premier choix lors de la dernière course à la chefferie. L’Empire Desmarais avait encore sur le coeur la décision de Couillard d’opter pour l’implantation du CHUM au centre-ville alors qu’il privilégiait plutôt le site d’Outremont.
Si Couillard a pu être élu aussi facilement, c’est qu’il avait fait des promesses intenables aux anglophones :
1. signer la Constitution de 1982
2. renoncer à toute utilisation de la clause nonobstant.
Bien entendu, il s’agissait de promesses inconsidérées. Même Jean Charest n’avait pas osé signer la Constitution de 1982. Quant à renoncer à utiliser la clause nonobstant, les anglophones y tenaient mordicus. En effet, ils demeurent à ce jour encore traumatisés par l’expérience de la loi 178 en 1988 lorsque Robert Bourassa avait pris la décision de soustraire en partie les dispositions de la Charte de la langue française au jugement de la Cour suprême désavouant l’usage exclusif du français dans l’affichage commercial.
Chez les anglophones, cette décision avait été reçue comme une trahison (Rights are rights, are rights ! s’était écrié Clifford Lincoln dans un discours enflammé à l’Assemblée Nationale), et avait provoqué sur le champ la démission de trois députés anglophones [Richard French, Clifford Lincoln et Herbert Marx], en plus d’entraîner la formation du Equality Party qui allait contribuer à affaiblir la représentation du PLQ aux élections générales suivantes, lorsque il parviendrait à faire élire quatre députés dans l’Ouest de Montréal.
On comprend donc que les anglophones aient voulu assurer leurs arrières en exigeant du candidat à la chefferie Libérale, en contrepartie de leur soutien, cette renonciation à utiliser la clause nonobstant.

Bien plus qu’à Fatima Houda-Pepin, les problèmes de Couillard tiennent à l’engagement ferme qu’il a pris auprès des anglophones, sans se garder la moindre marge de manoeuvre, de ratifier la Constitution de 1982 s’il est élu, et de ne jamais affaiblir leurs droits en invoquant la clause nonobstant,. Et de fait, si vous avez prêté attention à ses propos depuis qu’il est devenu chef du PLQ, c’est exactement le discours qu’il tient.
Encore hier soir, lors de son point de presse à l’issue du caucus qui allait sceller le sort de Fatima Houda-Pepin, il insistait sur sa volonté de respecter à la lettre et contre vents et marées les droits reconnus par la Constitution de 1982. Ceux qui ont un peu de mémoire pouvaient presque entendre les échos du « Rights, are rights, are rights ! » de Clifford Lincoln en 1988.
Mais, à la lettre et contre vents et marées, c’est aussi coûte que coûte, et c’est un prix que Robert Bourassa, bien plus fin politicien que Couillard ne le sera jamais, avait refusé de payer. Bourassa savait fort bien que le PLQ ne pouvait pas s’aliéner le vote francophone s’il voulait gouverner le Québec.
C’était certainement pour lui une évidence, et il était passé maître dans l’art de ménager la chèvre et le chou ou de cultiver l’ambiguïté, ce qui lui permettait de toujours sembler au dessus de la mêlée et du bord de chacun. Mais il semble que cela ne soit pas le cas de Couillard. Au train où vont les choses, son retour à l’Assemblée Nationale comme député d’Outremont à la reprise des travaux parlementaires risque fort de prendre les allures d’une veillée funèbre.
Il est piégé, tout comme son parti. Ils se sont tous deux peinturés dans le coin, pour reprendre l’image de Jean Chrétien, et le pire, c’est qu’à ce stade-ci, une volte-face ne les sauverait même pas de la débâcle, en plus de les exposer au ridicule.
Ceux qui espéraient voir le PLQ reprendre rapidement le pouvoir pour les tirer du mauvais pas dans lequel ils se trouvent doivent la trouver saumâtre. À moins qu’il ne commette d’erreurs grossières ou qu’il ne soit éclaboussé par un scandale, le PQ semble voguer vers un gouvernement majoritaire.
Il ne lui reste qu’à comprendre ce que les Québécois vont attendre d’un gouvernement péquiste élu majoritairement dans la foulée d’un débat sur l’identité, même s’il décidait de ne pas faire de cette question l’enjeu de l’élection.


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17 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 janvier 2014

    @Lison,
    En 2012, près du tiers du total des nouveaux arrivants (31 pour cent) proviendront d’Afrique, un quart d’Amérique (25 pour cent), souvent d’Haïti, un autre quart d’Asie (souvent des gens d’affaires), le reste débarquant d’un pays d’Europe.
    En août, la ministre avait fait volte-face, après avoir tenté de modifier l’équilibre des régions du monde où le Québec cherche à attirer des gens.
    Elle voulait diminuer le nombre d’immigrants en provenance de l’Afrique, et surtout des pays du Maghreb (Tunisie, Algérie et Maroc). Il n’en fallait pas plus pour que la nouvelle orientation crée un malaise, suffisamment grand pour que la ministre conclue que ce n’était pas là « le bon message à envoyer ».

    http://www.vigile.net/Quebec-conserve-un-niveau-d
    Loin d'être islamophile, elle serait contre l'Amérabia, mais elle a dû faire volte-face.

    C'est Laura-Julie Perreault de la Presse qui a levé le lièvre à propos de du mouvement Gülen. Mais qui a informé L.-J. Perrault ? Une campagne médiatique qui n'a pas dérangé Weil. Au pouvoir, on garde ses amis près de soi, et ses ennemis encore plus près. Aussi, Couillard est dans la marmite de la Presse. Ce pourrait-il que Weil le pilote hypocritement vers des récifs?

  • Archives de Vigile Répondre

    25 janvier 2014

    @JMRS
    Le début du CV professionnel de Kathleen Weil:
    Directrice des affaires juridiques, Alliance Québec (1985-1989)
    Avocate, cabinet Yanofsky, Brull et Associés (1984-1985)
    Stagiaire, Centre communautaire juridique de Montréal (1983)
    http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/weil-kathleen-33/biographie.html
    Maintenant, si elle est connecté sur Yanofsky, et al., il faut chercher sur les affaires traitées par cette firme, et ses principaux clients. Apparemment, cette firme est devenue Yanofsky-Mancuso. Arthur Yanofsky sert de directeur chez Pantorama.
    Par contre, on voit qu'elle fut dans l'administration des Centres de Jeunesse juives de la Famille Batshaw :
    Vice-présidente du conseil d'administration, Les Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw (1998-2000)
    Membre du conseil d'administration, Les Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw (1992-2000)
    Ainsi que sur Centraide. La philanthropie juive fait la connexion avec le réseau Bronfman.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2014

    Vous dites «À moins qu’il ne commette d’erreurs grossières ou qu’il ne soit éclaboussé par un scandale...».
    Je ne sais pas si c'est ce qui se prépare, mais on pourrait avoir l'impression que de gros efforts sont consentis présentement par la Commission Charbonneau pour essayer de faire mal paraître madame Marois et sa ministre.
    Suis-je paranoïaque?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2014

    @ M. Pomerleau
    Mme Weil a remplacé Mme Yolande James en aout 2010, comme Ministre de l'immigration du Québec.
    Mme Weil était très active auprès des communautés culturelles, surtout Maghrébines.
    Elle est a la table, sur la consultation de la Charte des Valeurs du Québec.
    Voir ce lien;
    Nos élites reçus par un mouvement islamiste dangereux.
    http://www.postedeveille.ca/2012/02/quebec-l-elite-recue-par-le-mouvement-islamiste-turc-fetullah-gulen.html

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2014


    Je l'ai trouvé, c'est Kathleen Weil, qui était ministre de la justice de 2008 à 2012.

    Elle représente Notre Dame de Grâce.
    Je suis sûr que c'est elle l'éminence grise du Parti
    Libéral actuel. Il faut la voir toute proche de Couillard
    et qui lui chuchote presque ce qu'il faut dire.
    Elle me semble un tempérament plus fort que Couillard,
    qui se laisserait influencer par elle.
    C'est mon impression.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2014


    Je cherche le nom de la ministre anglophone et juive
    et éminence grise du pouvoir libéral. Elle se tient
    debout derrière Couillard lorsqu'on le voit à la
    télévision. J'ai un blanc de mémoire.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2014

    @Mario Goyette
    Le deal offert par Couillard a Fatima Pepin ou su vous voulez ... la corruption des esprits par les libéraux de Couillard
    Fatima Houda-Pepin accuse Philippe Couillard d'avoir marchandé son appui
    L'heure des règlements de comptes a sonné au Parti libéral du Québec: la députée Fatima Houda-Pepin accuse son ancien chef Philippe Couillard de s'être livré à un marchandage éhonté, destiné à lui faire endosser à tout prix sa position sur les signes religieux.
    Selon sa version des faits, livrée à La Presse Canadienne, Mme Houda-Pepin s'est fait offrir sur un plateau d'argent l'assurance d'une place de choix au conseil des ministres d'un éventuel cabinet Couillard, si elle renonçait à vouloir modifier l'orientation du parti sur la neutralité religieuse de l'État, notamment axée sur l'absence d'interdit de porter des signes religieux.
    C'était donnant-donnant: un appui à la position du chef, contre une place réservée sur la banquette arrière d'une limousine.
    Cette proposition aurait été faite vendredi dernier, par l'émissaire du chef du parti, son directeur de cabinet, Jean-Louis Dufresne, ce qu'il nie. Au cours des dernières semaines, M. Couillard avait mandaté son nouveau chef de cabinet à l'Assemblée nationale de tout mettre en oeuvre pour tenter de convaincre la députée rebelle de rallier la position du parti, et ainsi éviter qu'elle claque la porte. Depuis novembre, la députée de La Pinière était en conflit ouvert avec la direction du PLQ, quant aux positions de M. Couillard sur ces questions controversées.
    Plusieurs rencontres ont eu lieu entre Mme Houda-Pepin et M. Dufresne. La dernière, au bureau de comté de Mme Houda-Pepin, à Brossard, a été tenue vendredi dernier et a duré deux bonnes heures.
    Scandalisée et décontenancée par l'offre présentée, elle a par la suite alerté quelques collègues députés libéraux pour leur raconter ce qu'elle venait de vivre. La Presse Canadienne a eu vent de l'affaire et la députée a confirmé en entrevue les informations obtenues. Mme Houda-Pepin a été formelle: elle assure avoir été l'objet d'une tentative de marchandage.
    Ou est Lise Thériault la cheer leader de Couillard et qui as voter 11 fois contre la tenue d'une commission d'enquete pour nous parler de ce deal offert a Fatima Pepin pour la faire taire
    Lise Thériault demande la démission de Élaine Zakaïb pour avoir fait du bon travail en mettant fin a une procédure douteuse de la FTQ sur les investissements du fond mais elle applaudissait a tout rompre comme toute sa libérasserie pourritte le ministre corrompu des garderies et elle as voter 11 fois contre la tenue d'une commission d'enquête demander par le parti québécois

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2014

    En entrevue avec l'émission 24/60, le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, a défendu sa collègue péquiste. « Elle n'a pas permis la collusion, elle n'a rien camouflé », a assuré M. Duchesne. Mme Zakaïb n'a pas souhaité donner d'entrevue 24/60 après sa conférence de presse.
    Radio-Canada dans sa hâte a manipuler l'information à sa guise, cafouille.
    La ministre Élaine Zakaïb sur la sellette
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2014/01/22/008-zakaib-charbonneau-ecoutes.shtml

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2014

    @M. Jean-Pierre Bélisle
    Le gouvernement n'a pas à trancher sur le fond de la question religieuse, ni pour ni contre. Il y a effectivement séparation de l'Église et de l'État et la charte est là pour s'en assurer.
    Mais l'État devrait représenter les valeurs de la majorité en démocratie tout en fixant les balises pour les droits des minorités. C'est le même raisonnement que pour la loi 101. L'insistance sur les droits des minorités vise à neutraliser la majorité et par le fait même l'État québécois. C'était le but de la Constitution de 1982: instaurer la tyrannie des tribunaux au détriment de la démocratie.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2014


    Monsieur Le Hir,
    Comment s'appelle cette femme qui était ministre de la justice, qui représente le West Island ou quelque chose du genre et qui se tient toujours debout derrière mon Couillard lorsqu'on le voit à la télévision?
    Il faut lui voir rouler les yeux lorsque mon Couillard parle. Je crois que c'est elle qui le juge et lui règle ses compte dans son dos.
    Elle est toujours présente directement derrière Couillard lorsqu'on le voit à la tv.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2014

    Élaine Zakaïb s'est très bien défendu devant la meute de journalistes à la recherche de scandales à sensation mais il semble que Lise Thériault, Martine Biron de Radio-Canada et la Commission libérale Charbonneau est fait chou blanc.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2014

    Lise Thériault demande la démission de la ministre Élaine Zakaïb
    Lise Thériault en bonne libérale frustrée dans l'opposition fait son possible pour détourner les regards accusateurs des médias envers son chef et la mauvaise posture de son parti dans les sondages mais franchement elle ne fait que nous rappeler combien était corrompu le parti libéral lorsqu'il était au pouvoir. J'ajouterais que grâce à Lise Thériault, l'insistance de Martine Biron à Radio-Canada et l'aveuglement volontaire de tout ce qui touche la malpropreté mafieuse du parti libéral, je ne suis convaincu que du contraire.
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2014/01/22/007-theriault-zakaib-ceic.shtml

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2014

    @M. Jean-Pierre Bélisle
    Un sondage CROP ce matin confirme le LÉGER de lundi.
    Au sujet de l'influence de l'Église catholique dans le débat de la charte. L'assemblée des évêques s'est prononcée clairement contre la charte et les signes ostentatoires. La majorité des catholiques que je connais sont pro-charte dont plusieurs libéraux. Le nouveau cardinal de Québec s'est prononcé la semaine dernière contre la charte. En résumé, le peuple ne suit pas.
    Quant à l'abbé Raymond Gravel,il m'a terriblement déçu en se montrant anti-charte. Mais, dans le moment, il doit combattre un cancer. Mais, de toute façon, sur la charte il y a peu d'indécis...et les positions du haut clergé ne peuvent rien changer.

  • Marcel Haché Répondre

    21 janvier 2014

    Le West Island s’était senti trahi par Robert Bourassa. C’est pour cette raison qu’était apparu l’Equality Party. Quoi qu’il en dise et quoi qu’il pense pouvoir Nous faire croire, en se posant comme le défenseur « canadien et québécois »- car Couillard est un canadien d'abord,ensuite aussi québécois que vous et moi- en posant au défenseur de la Charte canadienne des Droits et Liberté dans le débat sur la Charte des Valeurs, Couillard se rallie en fait au rapatriement de 1982.
    Pour se garder la fidélité du West Island qui fait chantage depuis 30 ans, Couillard se trouve à renoncer à l’électorat du Nous. Il va Nous perdre, effectivement, et risque même maintenant de perdre la fidélité du West Island : il suffirait seulement que la gauche multiculturelle de Québec Solidaire soit conséquente avec elle-même… Je sais : c’est beaucoup trop espérer d'elle...

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    21 janvier 2014

    « Le PLQ ne représente plus les francophones ». Oui, d’une certaine perspective, on le sent, on le voit, on peut le dire.
    Mais il ne faut pas conclure de cette assertion que « les francophones » constituent un bloc monolithique. Ce serait oublier la force du Québec profond et le pouvoir d’influence résiduaire de ses institutions historiques comme l’Église catholique, les institutions d’enseignement et le Barreau du Québec dont les positions recoupent objectivement celles du Parti libéral.
    « Le crucifix demeurera à l’assemblée nationale » martelait aujourd’hui le chef du PLQ en conférence de presse. Je ne serais pas surpris (mais ne l’espère aucunement) que cette profession de foi patrimoniale puisse faire du chemin chez les "Québécois de souche".
    Ce qui m'apparaît certain, c’est que L’Abbé Gravel et sa vision de l’enfer athée des péquistes viendront à nouveau hanter le paysage radio-canadien au cours des prochains mois. Radio Vatican parle d'ailleurs déjà de "nous".
    Et surtout: Attention aux sondages. On a déjà vu comment un minable guignol corrompu a pu changer la donne en portant simplement sa main sur le passeport canadien appuyé sur son cœur. What's next ?

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2014

    Ceux qui n'ont pas vu le point de presse de Philippe Couillard d'hier-soir à l'Assemblée nationale au sujet du départ de Fatima Houda-Pépin ont raté un grand moment de théâtre vaudeville.
    A chacune des questions des journalistes, le troupeau libéral avec sa gueule d'enterrement placé juste derrière le nouveau capitaine Canada grand défenseur de la charte canadienne, gémissait, rouspétait ou pleurnichait.
    J'ai réussi à mettre la main sur un article avec photo à l'appui de cette autre rocambolesque sortie improvisée de Philippe Couillard qui doit commencer à souhaiter le retour d'Arthur Porter du Panama, question de changer d'atmosphère.
    Une « tempête » frappe le PLQ, admet Couillard
    http://www.journaldequebec.com/2014/01/20/une-tempete-frappe-le-plq-admet-couillard

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2014

    Selon les sondages, Couillard va se faire battre dans son comté au Pays des Bleuets!
    Définitivement le PLQ est le comté de l'ouest de Montréal, notamment.
    Quant à la CAQ, sa popularité était due surtout à la présence de Duchesneau. Or, ce dernier ne se représentera pas pcq son épouse a le cancer. De plus, il est beaucoup moins apprécié dans le parti. Quant à Legault, ça va prendre tout son petit change pour battre Pierre Paquette.