COUPES DANS LES SERVICES

Le pire est à venir selon Carlos Leitao

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Couillard prêt à faire disparaître des services publics

Les Québécois qui se plaignent des coupes dans les services publics doivent s'attendre à des sacrifices plus douloureux l'an prochain, prévient le ministre des Finances Carlos Leitao.
«Il ne faut pas se cacher et penser que tout va être rose. La population va devoir s'ajuster à la réalité», a déclaré le ministre des Finances du Québec mardi à son arrivée au conseil des ministres. Le gouvernement Couillard entend contenir la croissance des dépenses publiques à 1,8 % cette année et déjà les commissions scolaires se plaignent de couper dans les services et de creuser leurs déficits.
Carlos Leitao prévient que les efforts attendus seront enrore plus importants l'an prochain alors que la croissance des dépenses du gouvernement sera limitée à 0,7 %. «C'est un effort contraignant. On ne peut pas vivre dans un monde rose où le gouvernement contient la croissance des dépenses sans que rien n'y paraisse», a plaidé le ministre des Finances.
M. Leitao a signalé que les agences de notation, Standard&Poors, Moody's et DBRS ont maintenu la cote de crédit du Québec et servi un avertissement au gouvernement Couillard. «Les cibles de contrôle des dépenses que nous nous sommes données devront être atteintes. L'obligation que nous avons c'est de revenir à l'équilibre budgétaire pour qu'on soit capables, par la suite, de décider ce que nous voulons faire. L'objectif ultime nous a été rappelé par les agences de notation.»
Ces agences de notation déterminent le taux d'intérêt que le Québec doit payer sur ses emprunts. La dette du gouvernement du Québec dépasse les 180 milliards et le remboursement de la dette coûtera cette année 11 milliards au Trésor public.
Carlos Leitao mise notamment sur les départs à la retraite des employés de l'État pour contenir les dépenses. Environ 15 000 employés prendront leur retraite cette année et autant l'année prochaine; plusieurs postes ainsi libérés ne seront pas comblés, a-t-il signifié. «60 % des dépenses de programme sont des salaires et la masse salariale continue à augmenter. On ne peut pas faire l'équilibre budgétaire sans toucher à la masse salariale.»


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