Plus ça coûte cher aux partis politiques pour opérer entre les élections et plus les élections coûtent cher, plus nos politiciens doivent collecter leurs membres et principalement, les autres « généreux donateurs» du genre de ceux qui espèrent une petite faveur ou un petit contrat en ciment, en asphalte ou en autre chose…normal quand on considère les travers de l’humain mais, compte tenu de ce qui précède, que faut-il faire ?
Simple : Placer de plafonds aux dépenses électorales annuelles des partis politiques entre les élections et limiter les dépenses électorales pendant les campagnes électorales en les coupant d’au moins, 50 % de ce qu’elles sont actuellement : Environ 50 000 $ par candidat, par comté, plus des dépenses pour l’organisation centrale de chaque parti.
On sait maintenant que les ministres libéraux doivent aller chercher 100 000 $ à chaque année pour financer le salaire supplémentaire à M. Charest de 75 000 $ et autres dépenses du parti. Ils sont probablement obligés de distribuer l’espoir de retour pour concrétiser les dons. M. Duplessis l’avait compris solidement ainsi que son prédécesseur et quelques-uns uns de ses successeurs dont le très provincial M. Charest au passeport très canadien.
Les candidats ne sont pas obligés de dépenser la maximum autorisé mais, comme il ne souhaite pas avoir l’air mal organisé, ils tentent d’égaler les autres candidats en dépenses électorales. Toutes ces dépenses coûtent cher à l’État québécois puisque les donateurs reçoivent un crédit d’impôt pour leurs dont et les candidats sont remboursés à 50 % de leurs dépenses quand ils obtiennent 15 % et plus de votes dans leur comté. Toutes ces dépenses limitent, en plus, l'envie de se présenter de la part des bons condidats qui n'ont pas de fortunes personnelles.
Les élections représentent d’énormes dépenses en pancartes polluantes et autres, dont la majorité est inutile, pour bien faire connaître les programmes des partis.
Scandales gouvernementaux
Le grand coupable, LA CAISSE ÉLECTORALE
Et dépenses entre les élections
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1 commentaire
Marcel Haché Répondre
20 mars 2010M. Bousquet.
Vous avez raison. Mais…Mais …
Les libéraux profitent grandement du vote captif des minorités. Cela contribue aussi, grandement, à malmener la démocratie québécoise. Les blocages et fausses fidélités doivent être dénoncés. Il serait grand temps de mettre les points sur les i…à l’intention de nos amis et nos faux amis.
Si vous y ajoutez toute la faune et l’arc-en-ciel gauchiste, qui dénonce la démocratie « li-bé-ra-le », la néo-libérale aussi, celle qui cri au loup ! au loup ! dans la bergerie, des bourgeois et des capitalistes, celle qui réclame la proportionnelle comme le saint graal, il reste pas mal moins de monde pour défendre un système tout simple, pour lequel des hommes sont morts, et bien d’autres meurent encore ailleurs.
C’est dans notre système, vieilli et mal défendu, incapable de se renouveler, comme le reste d’ailleurs, que prolifèrent les cloportes et les perroquets. Les pancartes ? On en serait encore là ?
Il semble que oui…mais j’en doute.
Mais nous réclamons du leadership ! Ça oui ! Décidés, les québécois et les québécoises réclament du leadership ! De l’éthique aussi !
Le référendum de 95 n’a pas encore suffi ?
Je crois bien naïvement que le temps serait venu de mettre les points sur les i. Très exactement comme l’a fait Patrick Roy dernièrement avec ses joueurs. Patrick Roy ? All right!
All right Patrick Roy !
Les québécois zélè québécoises ne seraient pas contents, évidemment, bien évi-dem-ment, mais le message passerait 10-4 auprès de tous les Tremblay d’Amérique.