(Québec) Le député Sam Hamad avoue qu'il «fatigue assis dans le bureau de comté», mais se donne encore du temps pour décider s'il terminera ou pas son mandat.
Exclu du conseil des ministres en avril 2016, le député de Louis-Hébert souhaite toujours y revenir.
«L'espoir est encore là», dit-il, mais «attendre, attendre, c'est long» et «pas facile». «Je ne tofferai pas des années», prévient-il.
On comprend qu'il pourrait attendre jusqu'à un éventuel remaniement majeur du cabinet, le premier ministre Philippe Couillard ayant préféré à ce jour des ajustements mineurs pour ramener Pierre Moreau et sortir Pierre Paradis.
Habitué d'être au coeur de l'action et des batailles de la région de Québec, M. Hamad s'accommode mal d'un rôle effacé.
«Je suis un actif et un député, c'est moins actif [qu'un ministre]», explique-t-il. «Je ne m'ennuie pas encore», dit-il, mais «faire la belle-mère, c'est pas drôle».
Le récent épisode du sondage interne du Parti libéral du Québec auprès de ses membres pour mesurer le niveau «éthique» de M. Hamad (et d'autres acteurs politiques) ne fut rien pour arranger les choses. Le Parti s'est depuis excusé.
«C'était malhabile et fait par des amateurs», jette-t-il. M. Hamad assure cependant que son absence à un événement économique local, jeudi matin, n'avait rien à voir avec ses «états d'âme».
Il rappelle qu'il n'assiste pas à tous les événements régionaux et que celui-là ne le «touchait pas directement». D'autres députés n'y étaient pas non plus.
Simple hasard
Son absence n'avait rien à voir non plus avec un entretien privé qu'il avait eu ce même jeudi matin avec le premier ministre Couillard. Simple question de «hasard», dit-il.
Cette rencontre, que M. Hamad a qualifiée de «cordiale», était prévue depuis un moment. M. Hamad dit rencontrer ainsi M. Couillard «de temps en temps», estimant avoir avec lui une «relation privilégiée».
Le premier ministre avait entretenu les spéculations sur l'avenir de M. Hamad lorsque questionné par des journalistes jeudi matin.
Il a alors dit ne pas savoir si M. Hamad allait terminer son mandat, invitant à aller lui poser la question directement. Voilà qui est fait.
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