TRANSITION

Le Canada délaisse le manufacturier pour embrasser les services

Les nouvelles entreprises constituent le principal vecteur de création d’emplois

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Une nouvelle qui augure très mal pour notre avenir économique

L’augmentation du nombre d’entreprises au Canada est de bon augure pour l’année à venir, en plus de marquer une autre étape dans sa transition vers une économie de plus en plus tournée vers les services, estiment des économistes.

La création nette de nouvelles entreprises au pays s’est légèrement tassée au printemps dernier sous le coup de la baisse des prix de l’énergie et de la récession technique, mais continue de s’inscrire dans une tendance à la hausse depuis 2013 à la faveur notamment de « l’embellie de la demande américaine ainsi que [de] la valeur plus faible du dollar canadien », a observé l’économiste du Mouvement Desjardins, Benoit P. Durocher, dans une brève analyse mercredi. Si le secteur des mines, du pétrole et du gaz a accusé l’un de ses pires reculs, le bilan est demeuré positif dans la plupart des autres domaines de l’économie canadienne.

Cette tendance devrait faire très plaisir à la Banque du Canada et à son gouverneur, Stephen Poloz, qui expliquait encore au printemps dernier que plusieurs des entreprises — et même des industries entières — détruites durant la Grande Récession avaient mis fin à leurs activités pour de bon et que, bien que les compagnies restantes puissent toujours augmenter leurs investissements et le nombre de leurs employés, « les nouvelles firmes sont les principaux créateurs d’emplois dans l’économie ».

Desjardins s’attend désormais à ce que la stabilisation des prix du secteur énergétique et l’atténuation de ses effets négatifs sur les industries voisines se traduisent par une accélération de la création nette d’entreprises et, par le fait même, un raffermissement sensible de l’économie. De seulement 1,1 % cette année, la croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait ainsi presque doubler, à 2,1 %, en 2016.
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