Manipulation en marge de la campagne électorale

La toute voilée ingérence de la SRC

Tribune libre

On connait la chanson. Au Canda, les institutions fédérales n’ont jamais voulu se sentir concernées par les lois issues d’un parlement du Québec établissant les règles du jeu démocratique sur son territoire. On l’a bien vu lors de la campagne référendaire de 1995 quand des millions de dollars ont été versés à Option-Canada, brisant ainsi le sain équilibre des dépenses entre les camps du oui et du non.

PKP a raison. Le référendum de 1995 nous a été volé. Il reste que devant l’éventualité d’un gouvernement péquiste majoritaire et d’un troisième référendum, la tentation a été forte en ce dur hiver pour qu’encore une fois, Ottawa se mêle de nos affaires.

Mais Philippe Couillard a beau maintenant semer la folle peur des référendums, tous et chacun savons qu’en cette fin de mars, la fièvre référendaire s’est définitivement calmée. Ce qui ne veut pas dire qu’Ottawa n’a plus du tout le nez fourré dans ce qui se passe au Québec. Il le fait avec grande subtilité, tentant de le faire sans en avoir l’air. En ce sens, il semble quelques fois avoir des alliés à la SRC. Est-ce pour cela que, par les temps qui courent, l’émission Médium large se permet quelques fois de faire de subtiles ingérences dans la campagne électorale en cour.

Casser les reins du PQ sans en avoir l’air, prise 1

Cette façon quelque peu voilée de garder les Québécois dans le giron canadien, l’émission de Catherine Perrin nous en a donné un avant-goût le matin du 3 mars quand l’animatrice en remplacement, Johanne Prince, a invité Paul Cargnello et Barbara Shrier à réagir aux résultats d’un sondage CBC-EKOS démontrant que la moitié des non-francophones ont déjà songé à quitter le Québec. http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2013-2014/chronique.asp?idChronique=330291

Dans un texte paru sur Vigile.net le 13 mars et sur l’aut’hebdo le 21, j’ai démontré comment Médium large s’est servi des résultats de ce sondage pour tenter d’influencer ses auditrices et auditeurs résidant dans des régions où, le 4 septembre 2012, le Parti québécois n’avait perdu que par une faible marge. Grande crainte quelque part à la CBC, ou à la SRC, c’est selon, de voir apparaître un gouvernement Marois majoritaire par le simple fait d’un délestage de la CAQ au profit du PQ dans de très sensibles circonscriptions.

Ce matin du 3 mars, c’est comme si on avait voulu, en leur parlant du sondage CBC-EKOS, fortement influencé les gens à l’écoute de l’émission dans la grande couronne de Montréal, l’opération consistant à les rendre les uns coupables les autres craintifs, c’est encore selon, face à un exode massif d’Anglos. En définitive, il fallait pousser cet électorat à retourner sa veste en refusant dorénavant de voter pour un PQ devenu xénophobe et raciste. Très beau travail réalisé par Cargnello et Shrier ainsi que par le « sénior » également invité à l’opération-décapitation : Peter White, président du Conseil de l’unité canadienne lors de la campagne référendaire de 1995.

{{Forcer d’avantage la note en prise 2

Le même procédé de déstabilisation du PQ a été repris le 18 mars, cette fois, avec une différence notable, le Québec était alors plongé en pleine campagne électorale. Même procédé : présentation d’un second sondage, celui-ci commandé par Gesca à la firme CROP dont La Presse Plus devait en publier les résultats le 16, soit deux jours avant que l’on s’en farcisse à Médium large. http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2013-2014/chronique.asp?idChronique=331840

Quand 57 % de répondants, nous annonce l’animatrice, croient que la religion musulmane, principalement, est devenue un problème, en tant que société, il faut se poser des questions. D'où vient ce malaise? À quel moment est-il apparu? Que peut-on faire pour atténuer ou même faire disparaître cette vague d'intolérance? Belle entrée en la matière!

Et Perrin d’énumérer l’impressionnant pédigrée de chacune des quatre personnalités ayant été invitées à décortiquer « cette aversion des Québécois de souche envers les immigrants ». Il s’agissait de Marie McAndrew, titulaire de la chaire du Canada sur l’éducation et les rapports ethnique à l’Université de Montréal, de Yara El-Ghadban, anthropologue d’origine maghrébine, d’Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec, et d’Hassan Serraji, journaliste au journal Métro.

Notons que ces quatre invités ont tous publiquement manifesté leur forte aversion envers la charte du PQ. Grave manquement à l’éthique ici de la part d’une Société Radio-Canada qui fait la leçon aux autres se targuant de toujours respecter un certain équilibre entre les diverses manifestations partisanes durant les campagnes électorales.

Marie McAndrew ouvre les hostilités, pontifiant que la charte a fait reculer le Québec de quarante ans dans son acceptation des immigrants. Hassan Serraji renchéri : la charte a fait que les fans de Marine Le Pen pullulent au Québec. Rien que cela!

Et Marie McAndrew d’insister : « Nous avons besoin des immigrants pour renforcer notre économie ». Par contre, sans dire si 50 000 par année, c’est trop ou insuffisant. Coup manqué de la part de Catherine Perrin : elle n’a pas attrapé la balle au bond pour demander à son experte ce qu’elle pense du livre : Le remède imaginaire – Pourquoi l’immigration ne sauvera pas le Québec. (Boréal, 2011)

Aucun questionnement sur le taux migratoire acceptable

Il me semble que les auditeurs auraient apprécié savoir que, les auteurs Daniel Dubreuil et Guillaume Marois ont convaincu beaucoup de gens à réviser leur façon de percevoir l’immigration, comprenant maintenant que « les difficultés d’intégration économique des immigrants avait en soi le grand désavantage de sérieusement compromettre la possibilité que l’immigration ait une incidence favorable sur les finances publiques» (Le remède imaginaire)

Au Québec, ces difficultés d’adaptation sont d’autant plus grandes du fait même que les immigrants viennent en grand nombre du Maghreb. Choisis parce que la plupart se débrouillant très bien en français, ils sont ensuite confrontés à l’exigence de parler anglais pour pouvoir gagner honorablement sa vie à Montréal. Une situation qui pousse plusieurs à se réfugier dans un communautarisme malsain.

Malsain et dangereux comme Josée Boileau l’a si bien formulé le 13 novembre dernier - un peu à mots couverts cependant,- quand dans un édito du Devoir, elle écrit : « [l]a langue n’est vraiment pas tout en matière d’intégration. Il faut aussi posséder les codes du pays, sa culture, ses repères.

Malgré sa notoriété de spécialiste en intégration, McAndrew ne s’en est tenue qu’à des clichés dans ses interventions à ce Médium large du 18 mars. Niveau d’argumentation ne levant pas plus haut de la part des trois autres invités. L’anthropologue El-Ghadban va jusqu’à dire que la charte s’acharne sur la religion des autres tellement les Québécois craignent pour leur survie en tant que nation. Aucune invitation faite à l’immigrant pour qu’il tente lui-même de posséder les codes, la culture, les repères de la société d’accueil.

La dite « société d’accueil », c’est elle qui mange tous les coups par les temps qui courent. En tout cas, à Médium large en ce 18 mars, on semble la rendre coupable de tous les maux. Le multiculturalisme à la sauce Trudeau venait d’être très bien servi.

S’ il écoutait l’émission, Couillard a dû en frissonner de plaisir. Vous savez maintenant à quoi servent toutes ces chaires du Canada pullulant dans nos universités. Mais revenons à nos moutons. Plutôt aux leurs : celui de démontrer comment, via la charte, tout le Québec aurait basculé dans l’anti-islamisme.

Le coup de boutoir de la présidente de la FFQ

C’est en tant que présidente de la Fédération des femmes du Québec qu’Alexa Conradi nous a dit « que le sondage confirme les inquiétudes. Nous à la FFQ, on a tenté de contrer les préjugés. Malheureusement, le gouvernement péquiste tente avec sa charte de les conforter. » Conradi omet sciemment de dire qu’à a la FFQ, le débat sur la charte a dégénéré. Et provoqué un schisme.

Québécoise d’origine algérienne, Leila Lesbet a été une des premières à claquer la porte pour aller fonder le PDF (Pour le Droit des Femmes) avec de nombreuses autres militantes féministes. Musulmanes et non-musulmanes.

Quand elle vivait en Algérie, elle a un jour vu son nom affiché dans les mosquées. On y invitait les fidèles à l’assassiner. Je ne sais pas si Catherine Perrin l’a déjà interviewée suite à sa nomination au Conseil du statut de la femme. C’est peut-être d’ailleurs à cause de cette nouvelle fonction qu’elle n’a pas osé l’inviter à commenter les résultats du sondage sur le niveau d’anti-islamisme des Québécois

Le refus d’inviter des pro-charte à discourir

Bien d’autres personnalités de foi musulmane tout en étant en faveur de la chartre auraient alors pu être invitées pour confronter leur façon de voir avec les McAndrew, El-Ghadban, Conradi et Serraji. Pourquoi ne pas avoir tenté de les dénicher ?

Il aurait été surtout intéressant de voir Guy Rocher débattre avec Marie McAndrew. Cet éminent sociologue a pourtant toute une réputation derrière la cravate. En 1977, n’était-il pas au côté du docteur Laurin dans l’élaboration de la loi 101 ? Tout le monde aujourd’hui, sauf d’irréductibles Anglos, reconnait les bienfaits bénéfiques qu’eu cette autre charte quant à l’intégration harmonieuse des Néo-Québécois à la société d’accueil.

Au journaliste Hassan Serraji qui prétend que le fondamentalisme musulman n’existe pas au Québec, l’émission aurait gagné en punch à voir les idées de ce journaliste se confronter avec celles de Louise Mailloux. Il faut savoir comment cette prof de philo a volé la vedette à la commission parlementaire sur l’étude du projet de loi 60.

Elle a littéralement éberlué les commissaires en présentant une vidéo, laquelle nous fait voir une sorte de rituel se déroulant dans une mosquée montréalaise. On y aperçoit plus d’une douzaine de fillettes âgées d’à peine huit ans, la tête déjà recouverte d’un hidjab. Chacune à leur tour, jure qu’elle portera le voile sa vie durant. « Parce que c’est Allah qui me le demande. »

En ce 18 mars, Christiane Perrin a peut-être été placée dans une impossibilité d’inviter Louise Mailloux tenant compte que Pauline Marois venait de la désigner comme candidate contre Françoise David dans Gouin. Dommage. Mais voilà que libéraux et solidaires lui tombent dessus. La raison elle a quelque part déjà écrit qu’elle considère comme viols l’administration du baptême et de la circoncision à des enfants en bas âge.

Louise Mailloux au pilori pour avoir critiquer certaines pratiques religieuses considérées comme moyenâgeuses par bien des gens. PKP au pilori parce qu’il risque de trop influencer l’opinion publique même si ses actions à Quebecor sont placées en fiducie. La bataille est féroce.

Mais, bon sens, personne ne dit mot sur le fait qu’en pleine campagne électorale, une émission de radio de la SRC, ayant cote d’écoute honorable, se permette de commenter de façon biaisée les résultats de deux sondages respectivement commandités par la CBC et La Presse, des sondages qui, pourtant, semblent davantage orientés afin de nuire au PQ plutôt que d’informer les clientèles respectives de la CBC et de La Presse.

Qui a manigancé ces deux fragrants cas d’ingérence ?

Jour après jour, j’apprécie trop le merveilleux travail de Catherine Perrin en tant qu’animatrice pour oser, ne serait-ce qu’un instant, penser que ce soit elle qui ait tout fomenté : sondages-bidons et entrevues anti-péquistes. Mon regard se tourne plutôt vers les commanditaires des deux opérations-décapitations : la CBC et La Presse. Mais pourquoi ne pas cibler encore plus haut?

Je ne connais que trop la chanson. En début d’année, on avait la trouille dans certaines importantes officines d’Ottawa. Plus encore dans les salons feutrés du Conseil privé de la reine. On craignait comme la peste que, grâce à sa charte, le PQ puisse enfin former un gouvernement majoritaire.

Il fallait donc faire quelque chose. Et vite, mais sans trop ameuter le bon peuple. Il fallait donc marcher à pas feutrés. Quoi de mieux que de faire deux sondages l’un posant une question sur l’exode des non-francophones, l’autre sur une hausse de l’intolérance antimusulmane depuis l’arrivée de la charte?

Mais faut-il encore que l’on en parle quelque peu dans les chaumières, ce sont dit ensuite nos grands décideurs, mais pas trop, si on ne veut point réveiller le chat qui dort. Quoi de mieux que ce soit une discrète émission de radio matinale plutôt que la grande télé qui en discoure. Le regard de nos décideurs s’est donc alors tourné vers Catherine Perrin et son Médium large.

Si les choses se sont réellement ainsi passées, il est clair que, depuis le début de l’année, tant notre animatrice chérie que toute son équipe ont littéralement marché sur des œufs. Cela prouve également que n’est pas fini le temps du «Finies les folies».


Laissez un commentaire



3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2014

    Encore ce soir a l'émission d'Anne Marie Dussault au lendemain du débat de TVA
    Deux personnes seulement étaient invités a discuter de la question identitaire suite a la déclaration de Couillard qui veut ramener les travailleurs des usines aux années 50 sur la question de la langue de travail
    Benoit Pelletier un libéral et constitutionaliste qui s'est dit en désacord avec Couillard sur la question identitaire
    Malgré qu'il soit un fédéraliste convaincu et un libéral Benoit Pelletier as aborder cette question sans partisannerie politique et as dresser un tableau intéressant sur l'attitude assez navrante de Couillard sur cette question
    Pour l'autre invité c'était encore un autre sociologue de l'Uquam complèment vendu aux positions anti charte du politburo du comité permanent de Québec Solidaire ..solidaire des intégristes islamistes pour qui tout est de la faute du parti québécois qui divise les québécois sur la charte qui vas exclure les femmes musulmanes du monde du travail alors que la charte ne s'applique que pour les fonctionnaires
    Toujours d'inutiles sociologueux a deux balles sortis tout droit de la fabrique de sociologueux ultras gauchistes multiculturalistes de l'Uqam qui sont tous pour la plupart vendus corps et âme a l'idéologie du politburo QS sur leur position qui est de défendre le voile islamiste dans la fonction publique en argumentant que c'est seulement pour barrer les femmes musulmanes du monde du travail que le pq as voulu de cette charte
    Les mêmes qui dans la rue hurlent non a la charte raciste de Marois accompagner de la nébuleuses des petits groupuscules satellitaires islamo gauchistes de l'extrême gauche anglophonne altermondialiste qui manifestent derriere les islamistes de Charkaoui et qui tournent en orbite autour de Québec Solidaire
    Toujours la propagande des sociologueux bien pensant multiculturalistes l'UQUAM a la solde de QS
    Je suis tanné de ces socilogueux partisans de Qs que l'on fait passer a RDI comme des personnes neutres et qui ne le sont pas du tout mais qui sont idéologiquement des partisans de QS
    Évidemment personne pour représenter la position du parti québécois ..on as des médias libre au Québec
    C'est pas important pour RDI que d'avoir quelqu'un sur le plateau qui vas répondre a ce sociologue partisan de Québec Solidaire qui répète au nom du parti qui a toujours raison son catéchiste du petit livre orange anti charte du politburo de F David

  • André La Boissonnière Répondre

    27 mars 2014

    Bonjour Monsieur Charron,
    Je fais suite à la plainte déposée sur la table du DGEQ en lien avec ce détournement de démocratie au Québec par le fait des médias de masse qui font dans la désinformation systématique au profit d'une idéologie politique dite fédéraliste et contraire aux intérêts supérieurs du Québec quant à sa destinée.
    Or, en plus de s'en laver les mains ledit directeur des élections du Québec par son porte parole et avocat s'en lave les mains quant à notre plainte et demande d'enquête sur cet à-propos des plus pertinents durant cette autre campagne électorale où tous les coups sont permis et qui plus est aucun frais n'est attribué pour ce faire aux partis politiques avantagés.
    Veuillez lire ladite réponse du DGEQ. En guise de réponse il s'agit bel et bien d'une oeuvre d'art à la Ponce Pilate! Pire le DGEQ se dit non concerné par l'effet de la Charte des droits et libertés de la personne quant à sa mission première de protecteur de la démocratie qui est de veiller à promouvoir l'information plutôt que de soumettre le peuple québécois au processus qui a cours depuis des décennies qu'est la désinformation. À quand une législation avec des dents sous cet aspect?
    Et ce matin même en conclusion, que remarquons-nous quant à la Presse/Gesca? Aucune information sur le scoop produit la veille de la part de Radio-Canada sur les paradis fiscaux utilisés par Philippe Couillard... le mot est passé, contrôle indubitable de l'information dans cet organe de presse qui manipule, vilipende tous nos droits au Québec à une démocratie réelle.
    Toujours est-il qu'aucune autorité en la matière ne peut intervenir, dixit le DGEQ et ou autrement de s'en remettre à la Cour supérieure d'allégeance fédéraliste (tous sont nommés par le fédéral) quant au respect de la Charte.
    André La Boissonnière
    Montréal, République du Québec
    _________________________________________________
    Élections provinciales - Plainte - Couverture médiatique, 25 mars 2014
    De : Me Benoit Coulombe 14:15 (Il y a 19 heures) / DGEQ
    À : Monsieur André La Boissonnière,

    Nous donnons suite à votre message du 24 mars 2014 dans lequel vous réitérez votre demande que le Directeur général des élections (DGE) entreprenne une enquête sur le détournement d'information par les médias.

    À chaque élection, qu'elle soit provinciale ou municipale, le DGE reçoit des plaintes concernant les médias et la couverture médiatique apportée aux candidats, aux partis, aux programmes, etc. Votre plainte n'était donc pas la première du genre à être reçue par le DGE et c'est pour cette raison que la réponse a pu vous être transmise rapidement. N'y voyez donc pas une réponse à la va-vite ou un aveuglement volontaire.

    Les pouvoirs du DGE sont limités à ceux prévus dans sa loi constitutive, la Loi électorale. En raison de la grande protection accordée à la liberté d'expression, la Loi électorale comporte peu de règles concernant le contenu du message politique et médiatique. Les règles en place ont plutôt pour objet d'en contrôler le mode de diffusion en imposant des limites aux dépenses électorales pouvant être autorisées.

    Comme nous vous l'avions indiqué dans notre premier message, les journaux, les stations de radio et les stations de télévision bénéficient d'une exception au titre des dépenses électorales. La conséquence de ces exceptions est que le traitement de l'information n'est pas régi par les lois électorales.

    La Loi électorale n'octroyant aucun mandat au DGE relativement au traitement de l'information, il ne peut entreprendre une enquête sur des éléments relevant de cette question puisque ainsi, il se trouverait à agir au-delà des pouvoirs prévus dans sa loi constitutive.

    Quant au droit prévu à l'article 44 de la Charte des droits et libertés de la personne, l'application des dispositions de la Charte ne relève pas du DGE.

    Nous vous prions d'agréer nos salutations distinguées.


    Benoit Coulombe, avocat
    Direction des affaires juridiques
    Directeur général des élections
    Téléphone : (418) 644-9417
    Sans frais : 1-800-463-4385
    Télécopieur : (418) 646-6105

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    25 mars 2014

    Apprécions l'acuité d'esprit pour déceler ainsi le travail de sape canadian. Cette émission du matin est écoutée distraitement en vaquant... mais il faudrait vaquer moins ditraitement. J'accroche souvent aux gaffes de français et oublie le propos... malheureusement tendancieux. J'écrivais naïvement, ces jours-ci, que les Canadians en guerre ne se laissent même pas dévier de leurs voyages en Israël et en Ukraine... merci de me réveiller: le SCRS, c'était pas le récent kik de Couillard?