La solution : la séparation

Les "petites nations" dans le monde


LE QUÉBEC VU D'AILLEURS • par Marianne Niosi & Marc-Olivier Bherer

Les appuis internationaux, prêts à reconnaître rapidement l'indépendance du Québec, étaient au cœur de la stratégie référendaire de Jacques Parizeau. A l'époque, la France chiraquienne se situait au premier rang de ces appuis. Aujourd'hui, le souverainisme pourrait trouver un nouveau soutien auprès du controversé vice-Premier ministre israélien Avigdor Lieberman. Chef d'une formation d'extrême droite, il a été appelé au gouvernement israélien pour renforcer sur sa droite le Premier ministre Ehoud Olmert mis en difficulté par l'intervention militaire au Liban. Lieberman s'est notamment fait connaître par ses déclarations antiarabes et son plan de règlement du conflit israélo-palestinien fondé sur un échange de territoires et de populations.
Dans une interview à l'hebdomadaire américain The Jewish Ledger, il revient sur cette vision ethnique et commet un étrange amalgame : "Le conflit israélo-palestinien inclut les Arabes israéliens, parce que le problème des minorités est l'un des principaux enjeux des XXe et XXIe siècles. Dans tous les endroits du monde où il y a des minorités, vous voyez des tensions, des conflits et des frictions : au Québec, en Irlande du Nord, en ex-Yougoslavie et en Tchétchénie. La meilleure solution est la séparation, comme dans les Balkans."


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