Contrairement à ce que vient d’écrire M. Bernard Landry

La simple souveraineté du Québec « la séparation »

Ne progresse pas du tout, du tout, du tout

Tribune libre

M. Bernard Landry écrit dans Cyberpresse, le 3 août courant : «Aujourd’hui, sans campagne référendaire, ni contexte particulièrement favorable, il «l’idée de l’indépendance» est à près de 50%. Le dernier sondage que j’ai reçu comme chef du Parti québécois le mettait à 54%, ce qui correspond en gros à la progression d’un demi-point par année dont j’ai parlé. J’admets des hauts et des bas, mais on ne peut nier une tendance à long terme très encourageante.»
Si ce sondage, commandé par le PQ, avait été si bon pour la souveraineté du Québec, pourquoi est-ce que M. Landry, chef du PQ, a perdu l’élection, peu de temps après ?
Une idée qui progresse ne devrait pas avoir de hauts et de bas, comme la pluie et le beau temps, elle devrait se contenter de croître…me semble.
Si l’affirmation de M. Landry à l’effet que l’idée de la souveraineté du Québec progresse d’un demi-point par année sans efforts spéciaux, nul besoin pour les Québécois souverainistes de s’énerver avec la souveraineté. S’agirait juste d’attendre le jour J dans le calme et la joie et se dire que les fédéralistes vivent sur du temps emprunté.
Mais, un sondage de Léger marketing du mois de mai 2009 « peut être vérifié sur le site Internet » donne des intentions de voter OUI à 41 % à la souveraineté du Québec et NON à 59 %. Pas trop bonne progression ça.
C’est le PQ du très apprécié M. René Lévesque qui a fait passer le désir de souveraineté des Québécois de moins de 8 % sous le RIN du très charismatique M. Bourgault à 40 % dans les années 1970, ce qui est encore une sorte de base souverainiste que se sépare le PQ et Québec solidaire. Ça augmente à environ 50 % quand le fédéral fait une entourloupette au Québec mais ça redescend tout de suite après.
Ça prendrait une idée neuve de souveraineté avec plus de sécurité pour décider un bon 60 % et plus de Québécois de débarquer de la fausse confédération centralisatrice et anglicisante actuelle. Le concept de simple séparation du Québec d’avec le ROC n’y arrivera pas, selon moi parce que, entre 50 et 60 % de Québécois y voient plus de risques que d’avantages. Ça ne peut pas être plus clair.
Faut bien voir le problème avant d'y trouver une solution utile pour se rapprocher de son but. Peindre le problème en rose ne le guérira pas.


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11 commentaires

  • Gilles Bousquet Répondre

    10 août 2009

    Mon bon M. Montmarquette,
    Alors, l'indépendance du Québec ne se fera pas parce que les Québécois ne veulent pas aller aussi à gauche que Québec-solidaire veut aller. Faut le demander au NPD qui est au courant de l'idée.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2009

    Monsieur Bousquet dit :
    «La simple souveraineté du Québec ne fonctionne pas du tout du tout...»
    Mais, Mais... Mais !!!
    Mon bon Monsieur Bousquet !
    C'est que vous avez PARFAITEMENT RAISON !!!!!!!
    Et c'est justement pour ça, qu'il faut lui joindre un projet de société progressiste !
    L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas !
    .

  • Jean-Claude Michaud Répondre

    8 août 2009

    Bonjour Monsieur Bousquet,
    Il est toujours intéressant de vous lire. Je suis toujours en bonne partie d'accord avec vous. Je suis dans le début trentaine, je rêvais de la souveraineté du Québec depuis que j'avais environ 14-15 ans mais je crois de moins en moins que notre peuple arrivera à la faire et qu'il la veut vraiment sous la forme défendue actuellement.
    Notre nation a besoin dans les prochaines années de consolidée sa position en Amérique du nord en renforcant la langue française, en continuant de s'affirmer et de bâtir une nation moderne et prospère.
    Nous devons établir un programmme politique pour atteindre ce but. Je crois fermement que cela nécessitera de négocier soit suite à un référendum sur une question portant sur un nouveau statut pour le Québec soit suite à un mandat électoral clair pour négocier le maintien d'une Union économique soit canadienne soit nord-américaine dans laquelle le Québec aura plus de pouvoirs et pourra préserver sa culture et sa langue, protéger notre environnement et être ouvert sur le reste de la planète.
    Ces pouvoirs pourraient être l'indépendance dans l'Amérique unie ou un Canada Confédéral. La vrai question sur le partenariat c'est de choisir un partenariat soit avec le Canada soit à la grandeur de l'Amérique peut-être même envisager une association avec les États-Unis du progressite Obama. Les Québecois ne semblent pas prêt pour une indépendance sans association. Ce que souhaitent certains souverainistes.
    Nous pourrions négocier avec le gouvernement du Canada de façon bilatéral comme le suggérait récemment Chantal Hébert dans la revue l'Actualité. Selon moi, cela pourrait être une négociation avec notre premier partenaire le Canada anglais permanente et continue pour rapatrier des pouvoirs graduellement et négocier les questions communes en impliquant aussi les nations amérindiennes. Cela ressemble beaucoup au rêve de nation d'égale à égale de René Lévesque. Parler et collaborer avec nos voisins dans le respect et l'égalité.
    Jean-Claude Michaud
    Deux-Montagnes, État national du Québec

  • Gilles Bousquet Répondre

    5 août 2009

    À M. Marcel Haché qui écrit : «au bon peuple, tout simplement, et non pas aux indépendantistes, aux souverainistes, à tous ceux-là qui ont une cause, une position et un programme, de droite ou de gauche, bref, plutôt chercher à rassembler (large) que de pousser (étroit) dans la seule famille souverainiste.»
    Vous frappez directement à la bonne place. Faut ramer large pour aller chercher un nombre suffisant de Québécois qui voteront OUIn à sa souveraineté. Faut pas être trop sectaire pour faire peur au monde avant le temps. Après la souveraineté du Québec, il sera temps pour les diverses tendances de la société à se manifester et à se faire élire à la place de décréter tout de suite qu’un Québec sera socialiste ou ne sera pas. Les partis de droite ne devraient pas être bannis dans un Québec souverain…me semble.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    M. Haché,
    Bien sûr qu’il faut parler au peuple, en toutes ses composantes, autant au peuple souverainiste qu’au peuple autonomiste qu’au peuple fédéraliste qu’au peuple de gauche, de centre ou de droite, et au peuple qui ne se reconnait dans aucune ou toutes ces catégories.
    Mais cela ne suffit pas. C’est encore rêver. C’est le même rêve que celui de M. Bousquet, l’UNITÉ dans un seul parti, un appui assez fort pour qu’il puisse agir seul, ce qui est valable pour gérer l’État des choses actuelles, mais qui ne peut fonder un État valide contre cet État abusif invalide du Canada kidnappé par une féroce minorité activiste affairiste qui nous a déclaré la guerre.
    Il nous faut pas une UNITÉ rêvée, mais une UNION réelle, matérialisée dans une ETENTE CORDIALE COALITIONNAIRE, dotée d’une entente électorale de désistement contrôlée à 36 heures du vote comme je l’ai déjà expliqué et qui seule pourra permettre une cohésion congruente, disciplinée, de toutes les composantes politiques et citoyennes du peuple souverainiste.
    Celui-là n’est pas à négliger. C’est lui qui dans les chaumières chauffe les fourneaux, prépare la pâte, la surveille gonfler, la met au four, dans les cuisines, dans les villages et campagnes, forestières, fermières et électorales, dans les parcs de nos villes, dans les boulangeries ou l’on mange ou pas de ce pain-là… C’est ce peuple souverainiste qui pourra faire sur lui l’UNION du peuple tout entier, et cela ne se fait pas seulement de beaux discours.
    Mais vous avez raison, ce peuple n’a pas lancé la serviette et le Messie qu’il attend et qu’on ne trouve pas, ce n’est pas une personne, ce n’est que l’UNION de nos forces actuelles, elles sont si nombreuses, diversifiées, composites, complémentaires.
    OUI. Comme vous dites, « Il suffirait de si peu » pour que rassemblées, additionnées, elles se démultiplient de manière irréductible, irrépressible, contagieuse ces forces qui sont les nôtres mais qui actuellement s'affrontent, divisées en pure perte depuis quelques élections avec le résultat qu'on connaît. Et, c'est le peuple qui vote ou pas... Et, le peuple a démissionné, il ne vote d'emblée que lorsqu'il veut que les choses restent comme elle sont. Celles et ceux qui veulent le changer ce monde, ont jeté la serviette. Pourquoi, parce que tant et aussi longtemps que nous seront divisés, ce n'est pas la peine de se déranger pour rien, ça ne fonctionnera pas...
    Le PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ, ce n’est que l’outil permettant d’exprimer les termes de cette UNION qui peut mettre le feu aux poudres mouillées par nos pleurs et jérémiades si improductives.
    OUI, il faudra que ces termes parlent au peuple. Ce n’est pas le problème. Le problème actuellement c’est de faire l’UNION qui nous manque sur l’ESSENTIEL qui nous rassemble. ET, cela passe par définir les termes sur lesquels nous, les souverainistes, nous pouvons nous entendre, entre-nous, pour pouvoir parler ensuite au peuple de manière non plus discordante, indisciplinée, divisée, mais d’une seule voix.
    Pour l’heure cette voix, qu’elle quelle soit se perd dans un tumulte assourdissant, confondant, répugnant même. Tout ce qu’il faut pour ne pas obtenir l’oreille du peuple. Cette UNION passe par un texte, par un écrit, par un contrat, par une entente. C’est celle-là qu’il nous faut mettre de l’avant, concevoir, proposer, pour en discuter et pour parvenir dans les meilleurs délais à sa conclusion. Pour pouvoir parler au peuple souverain du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    M. Gilles Bousquet
    Peu importe la raison, vous êtes partisan du fait d'appuyer le PQ, ce qui n'a rien de répréhensible en soi et surtout pas en vertu des arguments que vous invoquez :
    « ...il arrive que le seul parti qui tire de nombreux votes et à qui environ 40 % de Québécois font confiance, c’est le PQ. Je fais confiance au PQ sur la façon de procéder quand le temps sera arrivé et tant que M. Parizeau en fera partie. »
    Par contre, ce que vous invoquez pour justifier le fait de ne pas appuyer l'UNION est plus faible, voire inconséquent :
    « Que les dissidents, qui se sont trompés, reviennent au bercail... »
    On reste sur notre faim... OUI, dans l'abstrait, dans sa tête, on pourrait rêver, souhaiter que la gauche revienne au PQ, que les véhéments rejoignent le PQ... que QS se saborde ou soit exsangue à l'insignifiance, pour renouer avec les belles heures du bon vieux temps et avec le grand TOUT du « TOUTE EST DANS TOUTE » soixante-huitard.
    Cela parce que les souverainistes sont des nonos, ou des ceci ou des cela...
    « ... ils ne reviendront pas parce qu’ils sont des souverainistes peu pratiques et légèrement masochistes parce que, faut l’être pour endurer toutes ces défaites électorales humiliantes de la part de ceux qu’ils veulent libérer du PQ et du ROC. »
    Bon... alors qu'est-ce qu'on fait... on se lamente, on se crie des noms...
    Pendant que le temps passe et qu'on va se retrouver en élections fédérales bientôt... avec toujours pas d'UNION, avec des Vigiles qui vont encore associer le Bloc à un supposé infâme PQ, attaqué de toutes parts par les canadianisateurs, par les fédéralistes, par les autonomistes, par les qüessistes, par les piïstes, par les désabusés, les découragés, les dépolitisé qui-sont-toute-pareils-les-politiciens-voleurs-menteurs-et-si-méchants-bon... sans parler des péquistes putschistes qui veulent mettre en place celui qui veut être Grand Vizir à la place de la Vizire...
    On n'ira pas loin avec ça...
    Il faut donc autre chose et je n'en vois qu'une. Faire l'UNION de nos forces.
    Quant au reste de votre proposition Confédérale... je suppose que vous réfléchissez. For bien ! Merci de le faire si ce n'est pas le cas... ;-)

  • Marcel Haché Répondre

    5 août 2009

    L’idée de l’indépendance, l’espoir qu’elle suscite encore, perd de son élan parce que les solidarités qui lui fournissaient le fuel ont été brisées.
    Ce n’est pas l’action des partis politiques, en particulier celles des partis fédéralistes, qui sont en cause. Le système économique—surtout son degré d’avancement—est capable de briser des solidarités qui, antérieurement, se seraient affirmées relativement facilement.
    C’est parce que des solidarités se sont affaiblies que Métro peut s’écrire Metro, sans qu’à l’interne de cette organisation, il puisse se créer une opposition efficace. Le même phénomène est devenu très évident concernant la syndicalisation chez Wall-Mart.
    Bien des solidarités sont disparues ou affaiblies, et ne reviendront pas. Cela ressemble à un passage à vide pour l’idéal de l’indépendance. Seulement écrire « l’idéal de l’indépendance »paraît anachronique. Et pourtant…
    Même anglicisé, dénationalisé, multiculturalisé, trahi et bafoué, il y a toujours et encore un peuple québécois qui n’a pas encore été désolidarisé de lui-même.
    Il suffirait de si peu : que les grands partis indépendantistes—le navire amiral en particulier-- s’adressent à lui, au peuple québécois, au bon peuple, tout simplement, et non pas aux indépendantistes, aux souverainistes, à tous ceux-là qui ont une cause, une position et un programme, de droite ou de gauche, bref, plutôt chercher à rassembler (large) que de pousser (étroit) dans la seule famille souverainiste.
    Le peuple des Tremblay est très capable de discerner les rassembleurs des diviseurs…Souvenez-vous la ferveur, puis la déception, de l’électorat à l’égard de Mario Dumont.
    Toute cette ferveur n’est pas éteinte. Il y a là encore de la solidarité. Mais cette ferveur, elle ne va pas provenir d’un programme, elle va revenir par la jasette des chefs…
    C’est pour ça qu’il ne faut pas se tromper de peuple avec qui jaser…

  • Gilles Bousquet Répondre

    5 août 2009

    M. Archambault,
    J’admire votre ténacité mais je ne suis pas partisan du tout, ni pour une confédération ni pour le PQ parce que c’est le PQ mais, il arrive que le seul parti qui tire de nombreux votes et à qui environ 40 % de Québécois font confiance, c’est le PQ. Je fais confiance au PQ sur la façon de procéder quand le temps sera arrivé et tant que M. Parizeau en fera partie.
    Que les dissidents, qui se sont trompés, reviennent au bercail mais ils ne reviendront pas parce qu’ils sont des souverainistes peu pratiques et légèrement masochistes parce que, faut l’être pour endurer toutes ces défaites électorales humiliantes de la part de ceux qu’ils veulent libérer du PQ et du ROC.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    Suite
    Invalidité d'une légalité jamais soumise au OUI qui la validerait
    Si en plus nous prenons la peine d'appeler ce peuple souverain à se Proclamer l'Autorité Suprême d'un État démocratique valide, invalidant tout État ne s'étant pas soumis à nos voix libres et souveraines, il n'y aura plus de séparation qui tienne, comme vous vous plaisez à le proclamer. Il ne sera plus question que d'un État autocratique du Canada abusif invalide, remplacé par une République démocratique valide.
    Vous pouvez bien agiter le chiffon rouge de la « séparation » pour tenter de justifier votre injustifiable prétention quant aux intentions de vote référendaire des Québécois(es), mais votre crédibilité est nulle quand vous invoquez une évolution des sondages qui ne correspond pas à la réalité des questions posées. Votre cabale s'en trouve discréditée.
    Ainsi, pour que tienne votre argument voulant qu'il nous faut correspondre à ce que désirent les Québécois, il vous faudrait prouver que votre prétention repose sur autre chose qu'une falsification des données. Et s'il est plutôt prouvé que les Québécois répudient le Canada actuel, prouvé que leur intention de fonder un État souverain valide est toujours en progression, il vous faudra en tirer les conséquences et cesser de prétendre que la solution confédérale a quelque raison d'être en lieu et place de la souveraineté, avec ou sans partenariat.
    Pour l'instant l'analyse de ce qu'il nous est donné d'observer, l'appui à la souveraineté sans partenariat est en nette progression et capable même d'obtenir une majorité.
    Pourquoi persister à nous diviser ?
    Pourquoi persister à présenter une proposition qui ne fait que diluer ce qui est en fait approuvé par la majorité des Québécois ? Pourquoi ne pas plutôt changer votre fusil d'épaule pour la mettre à la roue souverainiste ?
    Nous devons faire l'UNION de nos forces. Une fois faites, avec vous aussi, seul dans votre coin, nous pourrons faire des prochaines élections des rendez-vous décisifs avec l'Histoire et, si jamais nous ne parvenons pas à la fonder sans lien avec le Canada cette République démocratique du peuple souverain du Québec, ne sera-t-il pas toujours temps de nous prouver que vous aviez raison, non sans nous prouver que vous avez tout fait pour avoir tort... puisque vous êtes souverainiste. Alors, pourrons le faire comme vous le proposez, partie d'une Confédération du Canada... comme alternative à ce que nous n'aurons pu faire en mettant toutes les chances de notre côté si vous avez bel et bien raison. Craignez-vous à ce point d'avoir tort ?
    Le « Beau risque » de la souveraineté décanadianisée
    Vous nous avez toujours déclaré que vous étiez un souverainiste pragmatique qui se fondait sur des données objectives pour proposer une alternative qui vous satisfait. Or les données objectives prouvent que votre appréciation était faussée par de fausses données, données pour vraies. Si vous êtes vraiment partisan d'un État démocratique républicain valide et légitime sur notre territoire national du Québec, ne devez-vous pas suspendre la promotion de votre projet pour prendre dans l'UNION de nos forces le « beau risque » de la souveraineté du peuple fondant de ses voix libres et souveraines sur son territoire national du Québec, l'État démocratique légitime et valide qu'il espère fonder depuis la Conquête ?
    Hors l'UNION de nos forces dans une COALITION MULTIPARTITE, nous n'avons aucune chance, par contre, nous avons toutes les chances de le faire dans l'UNION, avec vous, l'analyse vraie des sondages le montre, et montre tout le contraire de ce que vous prétendez fallacieusement en cachant l'information pertinente de manière totalement partisane et canadianisatrice.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    M. Bousquet
    Merci pour la référence.
    Curieux que nous mettiez en doute l'affirmation de M. Landry quant au 54% d'opinion favorable à la souveraineté en 2005, puisqu'elle est clairement mentionnée dans le document cité. Vous vous gardez bien aussi de citer la note suivante dans le même document qui vous fait comparer des pommes et des oranges et ainsi, dire n'importe quoi pour pouvoir justifier votre parti-pris.
    Note : Depuis avril 2006, l'intention de vote référendaire au Québec utilisée dans nos sondages Léger Marketing ne fait plus mention d'une souveraineté partenariat.
    Léger marketing - Intentions de vote référendaire au Québec (Pdf) 1989-2009

    On se demande bien pourquoi on ne fait plus mention du partenariat!?
    Le résultat actuel de 44% avec une question sur la souveraineté sans partenariat qui n'a jamais dépassé 30% avant 1995, représente un bond minimal de 14 points... Et, pour ce qui est de la souveraineté partenariat, on peut préjuger qu'elle est autour de 54% comme en 2005.
    Mais pour vraiment faire la différence entre tous ces sondages qu'on peut difficilement comparer sans savoir au juste la question qui a été posée, il faudrait actualiser une étude du type de celle de François Yale, UQUAM, 2008 - Mémoire de maîtrise en sociologie - [Résumé->https://papyrus.bib.umontreal.ca/jspui/handle/1866/2182] - [Mémoire->https://papyrus.bib.umontreal.ca/jspui/bitstream/1866/2182/1/M%C3%A9moire%20-Francois%20Yale%202008.pdf]
    Extrait du [Résumé->https://papyrus.bib.umontreal.ca/jspui/handle/1866/2182] « Il ressort de ces analyses que les propositions séparation, indépendance, souveraineté et souveraineté-association/partenariat entraînent généralement des appuis moyens significativement différents les uns des autres. Il apparaît aussi que certains événements ont eu une influence significative sur l'évolution de l'appui à ces diverses propositions. »
    La présentation canadianisatrice mensongère des sondages
    Sans faire état de la question posée ou préciser la nature de la question posée, il est illusoire, voire fallacieux, de faire état de l'évolution de l'appui à la souveraineté comme étant stationnaire ou en recul. ET, c'est bel et bien ce que vous faites.
    Pourquoi donc une telle étude n'est pas faite et pourquoi ne fait-on pas de sondage depuis avril 2006 avec la question de 1995 ? Manifestement parce que les sondages contredisent les a priori canadianisateurs qui démontreraient que l'appui manquant en 1995 est aujourd'hui bel et bien là.
    La question jamais posée
    Celle qui concerne l'appui à l'actuelle Constitution unilatérale du Canada à laquelle l'Assemblée nationale a refusé d'adhérer.
    ET... Pourquoi le PQ a été battu par Jean Charest ?
    Parce que les fusions forcées ont été instrumentalisées pour battre le PQ, pour ensuite faire des canadianisateurs opportunistes des maires ou mairesse de ces mêmes villes fusionnées ou pour présider la Commission de la Commission de la capitale nationale du Québec pour leurs bons et loyaux services à Sa Majesté. N'importe quoi ! Ensuite, c'est la division de nos forces qui d'une part a motivé des putschistes battre le PQ de madame Marois pour la faire tomber, et d'autre part faire de QS un vote de protestation contre tous les autres partis jugés de droite.
    Bref, la souveraineté est orpheline. Sans COALITION elle est divisée, désorganisée, impuissante, mais elle est toujours forte, voire majoritaire. Le Canada ne passe pas. Il est répudié et l’appui à la souveraineté augmente même sans partenariat... Or nous avons atteint 50% des voix en 1995 avec au départ seulement 40% d’appui, ainsi on peut penser que la souveraineté sans-partenariat obtiendrait 54% des voix et la souveraineté avec partenariat obtiendrait encore davantage.
    Le chiffon rouge de la séparation
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2009

    J'ai le regret de vous dire monsieur Landry que vous entretenez une vision jovialiste du combat québécois.
    Je regarde les gens autour de moi qui étaients des militants indépendantistes actifs. Et bien monsieur Landry, ils n'ont pas transmis cette flamme à leurs enfants contrairement à ce que vous prétendez. Je ne suis pas ici pour les juger ou les culpabiliser. Je ne fais qu'un constat!
    Dans ma propre famille qui était souverainiste convaincue et très militante; mes neveux et nièces sont apolitiques et ne sont pas du tout intéressés par le combat que nous menons depuis plus de 40 ans.
    Je regarde la relève musicale de Québec où les jeunes choisissent largement la langue anglaise comme véhicule. Pensez au Picard's Band et cie. Ils écoutent majoritairement des groupes et artistes anglophones. Ils choisissent pour leurs voyages les destinations anglo-saxonnes plutôt que la France. Ils ont des logiciels en anglais sur leur ordi.
    Notre génbération a failli dans la transmission de la flamme souverainiste! Nous devrons désormais nous occuper de l'autre génération sinon les carottes seront bientôt cuites.
    Nous devons revenir courageusement à la case départ. C'est malheureux mais c'est comme cela!
    Il nous faut reprendre la bâton du pélerin avant qu'il ne soit trop tard.
    L'idée de monsieur Laurence est porteuse d'espoir avec son RIN. On ne peut plus compter uniquement sur les parlementaires. Nous les indépendantistes québécois devont sortir dans la rue, dans l'espace public et reprendre le contrôle de l'agenda politique non partisan.
    Nous devons parler du pays québécois à nos petits enfants. Nous devons être contagieux dans notre amour de notre histoire, de notre langue et de notre patrie. On a du pain sur la planche.