La nébuleuse des morts-vivants

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« La diaspora péquiste doit utiliser toute son influence pour inciter François Legault à bouger sur la question de la langue. »



Plusieurs conseillers politiques issus du Parti québécois (PQ) gravitent dans les cercles du pouvoir à Montréal et à Québec. Au sein même de la Coalition avenir Québec (CAQ), l’aile « péquiste » est plus imposante que l’aile « libérale ». Pourtant, en ce qui a trait à la loi 101, la CAQ s’avère aussi je-m’en-foutiste que le Parti libéral du Québec (PLQ). Bizarre ! La nébuleuse des « morts-vivants » péquistes n’exerce-t-elle donc aucune influence ?




Tandis qu’en Europe, dimanche dernier, les politiciens sourds et aveugles recevaient une sympathique gifle en plein visage, au Québec, le parti au pouvoir avec François Legault recueille plutôt l’assentiment de la population.




Son raisonnable projet de loi 21 pour la laïcité réalise une promesse électorale. Son plan pour électrifier encore davantage l’État grâce à nos gigantesques ressources hydrauliques fait plaisir aux verts.




Influencer Legault




La diaspora péquiste doit utiliser toute son influence pour inciter François Legault à bouger sur la question de la langue, même si ça lui répugne. On se demande bien pourquoi, par ailleurs, puisque l’anglicisation favorise directement son principal adversaire : le PLQ.




Pourquoi forcer sa ministre vedette Nathalie Roy, responsable de la langue, à radoter des généralités en chambre ? Parce qu’elle n’a pas les coudées franches, la voici réduite à répéter une cassette. Quel gaspillage !




Apathie




Apparemment, les anciens péquistes, cette armée de l’ombre au sein des administrations, se montrent apathiques. Pourquoi ne gueulent-ils pas ? Pourquoi ne sont-ils pas comme les Irlandais qui se battent génération après génération avec fierté, ou comme les Israéliens opiniâtres devant l’adversité ? Chez nous, il n’y a eu récemment que Régis Labeaume (dont je salue la rémission de son cancer) pour s’inquiéter ouvertement du déclin de sa langue.




J’ose espérer que la CAQ finira un jour par pencher du côté péquiste de la force et que la question du français, fondamentale, s’imposera. Pour ce faire, il va falloir que les moribonds ex-péquistes se réveillent et se bottent le derrière !