Le PQ est-il fini ?

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Pour une pensée « confédéraliste » afin de décentraliser le Canada ?


J’ai pris un café la semaine dernière avec Pascal Bérubé pour jaser de l’avenir de la formation dont il est le chef intérimaire... si toutefois l’on considère que le Parti québécois possède encore un avenir !


Certains disent le PQ moribond, voué à l’extinction comme l’Union nationale après 1976. Mais même si le Bloc québécois joue au phénix en ce moment et semble « renaître de ses cendres », après ses ridicules chicanes d’opérettes, pourquoi le PQ, tel Rocky Balboa, ne se relèverait-il pas ?


Si Québec solidaire, ivre d’idéologie, continue de s’autoradicaliser, et si la CAQ, déjà ankylosée par le confort du pouvoir, rechigne à agir pour la langue, cela ouvre un vaste territoire pour l’ex-grand parti national qui se cherche sans se trouver depuis la démission de Bernard Landry.


Ligne directrice


Le PQ est-il fini ? Oui, s’il continue d’avoir en son sein 70 000 membres et 70 000 programmes politiques plus ou moins différents, où chacun exprime sa note de distinction personnelle.








Qui sont les hommes et les femmes derrière nos politiciens? Emmanuelle présente... un balado animé par Emmanuelle Latraverse.





Non, s’il suit la ligne directrice du chef intérimaire Pascal Bérubé, qui a réussi à rehausser notre intérêt pour l’histoire nationale en propulsant la fête des Patriotes. À sa suggestion, l’Assemblée nationale a fait flotter le tricolore républicain des Patriotes... Bravo !


Populaire


Le PQ doit se trouver un chef charismatique capable de soulever la poussière. Et, surtout, apte à parler au peuple (tout comme François Legault se montre habile à s’adresser aux « matantes peureuses »).


Il ne faut pas avoir peur d’utiliser la Constitution canadienne pour braquer les projecteurs sur les contradictions internes du Canada, cette mal-nommée confédération (qui est en réalité une fédération). Pour combattre la fédération de « rapetissage » du Québec imposée par Pierre Elliott Trudeau en 1982, ce nouveau chef du PQ pourrait défendre une approche authentiquement confédérale, quitte à se dire « souverainiste confédéral », voire « confédéraliste », un mot qu’il serait utile d’ajouter à notre vocabulaire pour décrire les tenants d’un Canada décentralisé. Parce qu’un mot, parfois, change les mentalités.