La motivation

plus ça va, plus ça devient mort

Tribune libre

J'ai l'goût de m'en aller quelqu'part
J'voudrais sacrer l'camp
Plus ça va, plus ça devient mort
C'tait plus beau avant
J'aimerais ça être bien chez moi
Sans qu'on m'mange le dos
Laisse-moi donc tranquille à soir
Brailler comme il faut.
Octobre
Le député de Rousseau, M. François Legault, s’en va. Il souffre d’un déficit de la motivation. Il rejette la faute sur la population qui, dit-il, se montre cynique envers la politique. Il quitte la politique qui a elle-même quitté le PQ il y a belle lurette.
Au Parti québécois, on ne comprend pas que le cynisme de la population vient de la mièvrerie du parti, un ralliement de référendistes inclusifs qui, depuis 1995, se sont mis dans la tête d’aller courtiser les fédéralistes au mépris de leurs électeurs et de notre avenir collectif.
Ce «voyez comme nous sommes gentils» qui découle d’une mauvaise interprétation de «l’argent et du vote ethnique» de M. Parizeau, est devenu le leitmotiv des péquistes et des bloquistes, un mea culpa qui a le dos large. C’est ce qui les a rendus insipides, improductifs et inintéressants. C’est ce qui explique que les gens préfèrent ne pas aller voter et qu’ils s’accommodent de la clique de Jean Charest car nos pires ennemis ne sont pas nos ennemis mais les traitres. Un parti politique indépendantiste qui se respecte défend les intérêts de l’État qu’il représente, ce qui englobe la protection de son territoire, de sa langue, de ses lois, de sa culture, de ses réalisations, de son argent. Il n’a pas à prendre parti pour une minorité factice qui a tout le Canada avec elle. Ce sont les Québécois qui sont ostracisés. Ce sont eux qui rapetissent. Eux qui disparaissent.
Les péquistes et autres souverainistes du dimanche, ont changé leur fusil d’épaule. Ils ont changé de camp. Certains d’entre eux ne le réalisent même pas. Ils se battent contre nous, convaincus d’être encore dans le coup.
Les discours se sont affadis, tout le reste a suivi. C’est Jacques Parizeau qui a parti le bal en démissionnant. Il était le chef de l’État. Il aurait dû agir en tant que tel. C’était à lui de déclarer l’indépendance ou, à tout le moins, d’exiger une enquête internationale sur les fraudes dont il avait eu vent. Il n’avait pas à reconnaître des résultats qu’il savait faussés. Il nous a laissés tomber. Depuis lors, Bouchard et Landry ont fait de même. Marois n’avait plus non plus le cœur à la politique quand Boisclair lui a été préféré. Sa courte retraite ne lui a malheureusement pas permis de réfléchir sur la corrélation entre la dépolarisation du vote et la dépolitisation de son parti. Au contraire, elle semble croire qu’il lui faut le dépolitiser davantage, en faire un cercle politique qui tourne en rond.
Tout s’est joué un soir d’octobre alors que le peuple québécois avait accepté de prendre en main son destin et qu’un homme a refusé de lutter avec lui jusqu’au bout pour que triomphe la justice.
Où trouverons-nous, M. Legault, la motivation pour reprendre ce qui nous appartient et que les péquistes ont laissé filer. Ce n’était qu’un train, on sautera dans le prochain. Et ça fait 14 ans qu’on attend.
Plus ça va, plus ça devient mort.

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/

Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/

Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/





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18 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    7 juillet 2009

    @ Daniel Lévesque:
    C'est un bien triste constat à faire que celui-là, mais je pense que vous avez raison. Au moins partiellement.
    Oui, nous ressemblons à un peuple de deux de pique!
    Les Québécois qui sont conscients des avantages, ou carrément de la véritable nécessité (c'est le cas!) de la souveraineté, ne votent pas nécessairement en ce sens; cela peut-être parce qu'ils ont peur de changer leur petite routine, ou parce qu'ils trouvent des avantages personnels à ce que le Québec demeure dans le Canada.
    Les autres Québécois, ne comprennent même pas ce qui est en train d'arriver... Et pourtant, en cette ère d'internet, les sources d'information permettant de comprendre ce que le Canada anglais fait depuis longtemps au Québec, sont accessibles à tous! Mais ces gens-là n'investiront pas une minute de leur temps pour parfaire leur connaissance de notre situation nationale!
    Bon, nous allons disparaître, mais avant, nous redeviendrons les porteurs d'eau et les nègres blancs d'Amérique que nous étions. Je crois que nous aurions mérité mieux, mais si notre nation ne fait pas l'effort de défendre ses droits, ni d'exiger le respect qu'on lui doit, eh bien, que l'Histoire se poursuive...

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2009

    Monsieur Lévesque,
    Votre intervention complète ce qu'écrit madame Moreno. Il n'y a
    pas ic de contradiction. "On a les dirigeants qu'on mérite."
    Laissez-moi vous dire que là où j'habite (É.-U.), cette maxime s'applique de manière brutalement évidente!! ...
    Quant au reste de votre texte (l'appui de la part du peuple),
    eh bien, puisse-t-il y avoir un sursaut!! Sinon, ce sera la
    condamnation - recherchée - à la consommation du samedi matin
    chez "Canadian Tire". Rien de moins!!
    Claude Jodoin Ing., Amérique Française
    Comme toujours, quelques contrastes:
    http://www.youtube.com/watch?v=V38LVeUO2Xo&feature=related

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2009

    Je trouve un peu court le fait de tout mettre sur le dos d'un seul homme ou d'un seul parti, ou pire, sur le dos des immigrants la situation actuelle. C'est vrai que le Pq est un parti d'arrivistes. Mais c'est la population qui ne veut pas entendre parler de souveraineté. Dois-je vous le rappeler? C'est à Québec que le référendum s'est perdu. Des fonfons grassement payés qui ont dit non en raison des craintes de l'intégration des fonfons fédéraux. 54% dans une des villes les plus francophones qui soient. INCROYABLES !
    Vous aurez beau offrir la souveraineté avec de la crème glacé, du chocolat et des cerises de France, rien n'y fait. Les Québécois sont des gens apathiques, satisfait de leur sort de minoritaire et sans aucune ambition. C'est la cupidité qui aura eu raison de ce que d'aucuns décrivent comme un peuple alors que nous n'en sommes pas un.
    L'histoire nous jugera avec une extrême sévérité quand les générations à venir, vivrons les conséquences funestes de nos choix stupides et bassement mercantiles. Quand on leur refusera un emploi parce qu’ils ne parleront pas l’anglais, ils se tourneront alors vers nous et diront qu’avez-vous fait de cette terre qui aurait pu être la nôtre ?
    Imaginez ! Refuser deux fois de s’affranchir par un simple X dans une case, alors que des peuples ont payé ce choix en millions de vies humaines et des rivières de sang. Ces gens là n’ont pas dû en croire leurs yeux quand ils ont vu les résultats des deux référendums. On ne réussi même pas à avoir 50% plus un votes alors que ce devrait être plutôt 80% de oui. Il n’y a qu’un mot pour nous décrire et c’est le mot : MÉDIOCRES ! Alors laissons notre concupiscence de côté et regardons-nous en face. C’est nous les coupables et non pas les autres !

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2009

    Avant d'aller me pointer au boulot:
    J'appuie totalement madame Moreno et les idées qu'elle exprime dans son texte.
    Nous lui devons d'avoir fait la lumière sur ce qui était - jusqu'à maintenant - le
    côté occulte d'une certaine soirée d'octobre 1995. Et cela, ça prend un courage
    que bien peu semblent avoir parmi " l'élite " québécoise. Blâmer le "manque d'appui du peuple" comme on l'a écrit plus haut, c'est du "peequwisme' pur jus.
    Bravo, et merci, madame.
    Claude Jodoin Ing., Amérique Française
    P.S.: en voici quelques courageux(ses)
    http://www.youtube.com/watch?v=GBbZA0ZQF6I

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2009

    Comment bien les choses vous dites
    Permettez que je les médite...
    Votre douleur je la partage
    J'en ai vu tant d'autre à mon âge
    Voyez, Luc en fit un tableau
    Et moi, en musique un morceau
    Madame Moreno, vous êtes déçue... relisez le texte de Luc Archambault. Monsieur Parizeau le fut déçu aussi et pour cause... mais il reste toujours un phare. Monsieur Legault aussi... et il reviendra en son temps.
    Merci et au plaisir de vous lire. Vous êtes une femme dépareillée... François Beauchemin.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    5 juillet 2009

    Je crois que c'est le peuple québécois qui a laissé tomber Jacques Parizeau en premier, quand je repasse le fil des événements de l'époque dans mon esprit.
    C'était incroyable, tout ce dont on traitait cet homme pourtant admirable, parce qu'on avait cité hors contexte une chose qu'il avait dite, le soir du référendum volé...
    Ajoutons à cela, le fait que depuis ce soir-là, parce que Radio-Canada (tiens! quel hasard!) avait montré à plusieurs reprises une image capturée, de monsieur Parizeau en train de déguster UN pauvre verre de scotch, nombre de nos concitoyens, et de gens du Rest of Canada, ne cessent de le décrire comme un ivrogne (à tort!).
    Pensons notamment, au genre de traitement que lui réserve ce salaud qui travaille comme caricaturiste à la presse et comme créateur de dessins animés à Radio-Canada, Serge Chapleau... Il y a de quoi être indigné!

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juillet 2009

    Monsieur Bousquet,
    SVP, relisez mon opus, vous y trouverez: " ... je pose mon clavier ... ".
    Vous savez sans doute ce que cela veut dire. Pas besoin d'ajouter
    de noms inutiles, vous savez ce qui en est.
    Respirez calmement, et veuillez vous imprégner de ce chant orthodoxe:
    http://www.youtube.com/watch?v=JKGAiH4-2hk&feature=related
    Claude Jodoin Ing., Amérique Française
    P.S.: Il n'y a rien, ni personne, de sacré.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juillet 2009

    M. Claude Jodoin Ing., Amérique Française n’y va pas avec le dos de la cuillère quand il décrit dédaigneusement : «MONSIEUR James Parizeau et les deux bouffons qui l’ont suivi sur le "trône" provincial ».
    M. Parizeau est aimé d’à peu près tout ce qui compte de souverainistes. Vous n’allez pas aller loin avec ce genre d’insulte inutile envers un des meilleurs québécois qui possède tout notre respect.
    Qui est-ce donc que vous nommez "bouffons" ? Des chefs souverainistes ?

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juillet 2009

    @ jean- françois le québécois
    Ce serait plutôt dans la nature du P.Q. d’assassiner ses chefs. Ce parti a une longue tradition à cet égard.
    Qu’on cesse donc d’accabler Mme Marois personnellement. Cela me semble devenir graduellement, de plus en plus, de la plus grande importance tactique.
    Aux yeux de l’électorat, le P.Q. est capable d’en prendre (du P.Q. bashing). Il se l’est mérité souvent. Mais le Marois-bashing serait tout ce qu’il y a de plus contre-productif pour la cause. Ce serait donner très gratuitement des munitions à nos ennemis, qui ont tout intérêt à personnaliser le débat. Mme Marois a « défini » Charest (menteur), allons-nous faire l’inverse sur Vigile ?
    Enfin, Mme Marois est meilleure que son parti. Le jockey est ici meilleur que le cheval. Le P.Q. me semble être une vieille monture ombrageuse, un vieux coursier de classe, qui ne s’est jamais rendu au fil. Cela a incité certains piètres parieurs à conclure, à tort, qu’il s’agissait maintenant d’une vieille picouille.
    Laissons Mme Marois mener sa course. Seul compte le fil. Et nous y sommes. Nous sommes peut-être arrivés au dernier droit de quelque chose.
    Mais… wake up P.Q. W-a-k-e u-p !
    @ Caroline Moreno

    Foi de vieil amateur de courses, Mme Caroline, beaucoup de drivers, avec le meilleur cheval, ne gagnent pas. Le plus illustre parmi eux fut sans doute Jacques Parizeau, vous avez raison. Parmi l’élite des drivers, certains, certaines, gagnent parfois une course par eux-mêmes. Cela s’appelle le talent. Car enfin, tout n’est pas arrangé. Charest ne concèdera pas la victoire. Elle lui sera arrachée.
    Votre texte révèle une fois de plus votre talent. Je ne suis qu’un amateur, mais je crois que Mme Marois est sous-estimée. Peut-être que je me trompe.
    Mais peut-être aussi qu’il vaut mieux qu’elle le soit, sous-estimée…

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juillet 2009

    Madame Moreno dit n'importe quoi, sous l'impulsion du moment, c'est une romancière qui à chaque fois oubli ce qu'elle a inventé l'instant d'avant. Ainsi elle tance M. Parizeau d'avoir prématurément jeté la serviette, mais elle oubli qu'elle même il n'y a pas si longtemps écrivait :
    « Je n’entretiens plus d’espoir. C’est malheureux à dire, malheureux à écrire.
    Je laisserai derrière moi un pays inabouti, spolié de ses richesses, irréversiblement intoxiqué, que se disputeront les charognards. Maudit ! »

    Le pays inabouti - Tribune libre de Vigile 20 décembre 2008
    M. Parizeau a quitté parce que nous n'aimons pas perdre. Parce que nous avons cru qu'un Messie pouvait nous sauver de nous-mêmes. M. Parizeau ne serait pas parti s'il avait cru utile de nous contrer malgré nous. Il ne serait pas parti si nous n'avions pas voulu le remplacer par Lucien Bouchard qui a trouvé pertinent à l'époque d'avoir été Premier ministre. Remarquez c'est difficile à refuser quand c'est à portée de main.
    Nous avions une équipe d'enfer, un Messie auréolé du fait de n'avoir pas à gouverner, et un grand chef d'État capable de gouverner. À vouloir nous consoler de l'échec des deux, nous avons choisi de sacrifier les deux, l'un après l'autre et séparément, alors qu'ensemble, il auraient pu vaincre quelque temps après quand a été finalement révélé la fraude annoncé par M. Parizeau le soir de la défaite. Le 6 juin dernier, il a dit qu'avoir su...
    Je dis, si M. Bouchard s'était refusé à remplacer M. Parizeau, l'ayant dûment prévenu, peut-être que même sans savoir, sa démission aurait pu être ajournée.
    Mais tout cela est de la politique-fiction, le mieux qu'on puisse faire est plutôt de tirer les leçons de nos expériences passées. L'UNION, il n'y a que ça. Il nous faut faire l'union de nos forces en lieu et place d'opposer les uns et les autres en stigmatisant les lacunes de l'un sans penser que l'autre peut les combler, formant ainsi un tout congruent et fort. Seul M. Parizeau n'avait pas toutes les qualités requises. Seul M. Bouchard tout autant manquait de qualités et ressources malgré qu'il en compte plusieurs. Ensemble cependant c'était tout autre chose. En lieu et place nous voilà désarticulé et en train de recommencer avec une autre équipe... qu'on veut déjà sacrifier pour évincer l'une au profit de la gloire de l'autre...
    Le mieux qu'on puisse faire serait de cesser de jouer à la chaise musicale pour commencer ensemble à faire face à la musique qui nous encourage à le faire. Et cette petite musique est celle que joue nos adversaires fédéralistes et nos ennemis canadianisateurs. Il est temps de renverser le fardeau de la preuve. Grand temps. ET ce n'est pas de la romance circonstancielle et inconstante qui nous fera y parvenir. Madame Moreno est bien distrayante, mais justement, pourquoi nous faudrait-il nous distraire alors qu'il y a tant à faire ?
    M. Parizeau n'est pas parfait, ne l'a pas été. Dans l'abstrait, à rebours pour d'aucuns, il n'aurait pas dû quitter, mais ce n'est pas qu'à lui qu'il faut jeter la pierre, mais bien à toutes celles et tous ceux qui lui l'ont fait où qui ne sont pas montés aux barricades pour l'empêcher de partir et empêcher l'autre de venir. Cette inconstance et cette division nous a coûté cher. Le mieux qu'on puisse faire c'est d'assumer aussi notre part de responsabilité que nous avons chacun, chacune, à l'égard de notre actuelle division qui doit se muer plutôt en UNION de nos forces. Comment y parvenir, la est la question.
    Madame Moreno a-t-elle quelque proposition congruente à cet impérieux égard ?
    Si tant est qu'elle ne cède plus aujourd'hui comme hier au manque d'espoir dont elle fait aujourd'hui le reproche à tout un chacun y compris celui qui ce jour-là de désespoir, lui non plus n'en avait pas. Pour le lui reprocher, encore faudrait-il ne pas y succomber soi-même. NON ?

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juillet 2009

    Je ne suis pas d'accord avec la sévérité servie à Jacques Parizeau.
    Ce dernier n'aurait pas pu rester, compte tenu de la décision qu'il avait déjà prise et annoncée lors de l'entrevue donnée à Stéphane Bureau. Monsieur Parizeau était un homme de parole et d'honneur.
    Se plaindre aujourd'hui de sa décision me fait l'effet de jérémiades d'enfants gâtés qui n'ont pas eu ce qu'ils voulaient.
    De plus, les propos qu'il a tenus le soir du référendum auraient rendu sa situation intenable au sein du parti qu'il dirigeait. On connaît assez le poids de la rectitude politique sur ce parti, ainsi que le manque d'échine de ceux qui l'entouraient, pour s'imaginer ne fut-ce qu'un seul instant, que Parizeau aurait pu continuer à mener la barque. Jamais il n'aurait pu le faire et affronter la tempête seul.
    Il faut quand même un minimum de sens de la real politik, que diable!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    4 juillet 2009

    Monsieur Gaston Boivin,
    Contrairement à vos craintes, je suis fort heureux que vous ayez saisi la balle au bond au sujet de Monsieur Roméo Leblanc, que j’ai traité ici par la bande parce que la TV continuait en sourdine pendant que je m’abandonnais à la mélancolie avec Caroline.
    Je dis toujours que je me retournerais dans mon urne si quelqu’un disait au-dessus de mon trou : « Ah, que c’était un bon gars! » (Plein de poux pis se gratte pas). Or vous commencez : « Monsieur Leblanc était une bonne personne… » Hum… vous vous placez dans le camp du flatteur Crét… : « simple, souriant, fin politicien, habile, raconteur, érudit, bref, une personnalité remarquable… » et il flatte tout autant l’ensemble des Acadiens. Or vous l’affirmez : « Tout flatteur vit aux dépens de ceux qui l’écoutent » Le renard a gobé le fromage du corbeau qui s’était laissé flatter. Le p’tit gars de Shawinigan est revenu lécher une tombe en Acadie. Du fond de sa retraite, il manigance une commandite pour rassurer l’opinion acadienne sur le bon côté de leur pain où il a déposé son beurre. Il leur dit qu’il peut encore tirer des ficelles pour distribuer l’assiette au beurre. En concordance avec le célébrant ecclésiastique, « l’ami personnel » revient jouer la cassette du politicien : Roméo a relevé la situation des pêcheries, Roméo a amélioré le sort des pêcheurs, les Acadiens vivent mieux maintenant… Je ne vis pas en Acadie, mais je sais que de la morue, il n’y en a plus dans l’Atlantique. À ce que je me rappelle, les routes en péninsule acadienne surpassent de loin la qualité de celles du Québec… Le macadam a toujours rapporté aux politiciens. Mais le niveau de vie… j’en sais rien.
    Je me rappelle un bref séjour, avant 1995, où je me faisais traiter de « maudit Québécois ». À cette époque je suis allé lire mieux sur l’Histoire de l’Acadie. Cette population d’origine française débarquée 5 ans en Amérique avant la colonie de Québec a développé ses mythes fondateurs, ses héros, ses affinités politiques opposées à ceux/celles des Québécois… Ma visite, après un séjour en Saskatchewan, visait une rencontre avec une autre branche d’expression française en Amérique.
    Or j’ai constaté que l’espoir des francophones hors Québec n’est pas de développer une solidarité ethnique pour une gérance autonome, mais de briller comme une culture différente à l’intérieur d’un pays multiethnique pourvoyeur. L’Acadie bilingue se voit glisser vers l’assimilation. Le Québec n’y a pas échappé encore. Si nous avions fait alliance, toute la francophonie éparpillée au Canada, aurions-nous pu mieux réussir face aux ruses anglo-canadiennes dirigées à leurrer notre jugement devant cette ancienne tactique de nous faire voter pour une façade française occultant une machine anglaise? (Indirect Rule)

  • Michel Guay Répondre

    4 juillet 2009

    Les seuls responsables de la morosité actuelle ce sont les divisionnistes anti PQ de votre espèce qui au lieu d'attaquer ceux qui ont volés les deux référendums s'attaquent à ceux qui ont eu le courage de permettre ces deux référendums .

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juillet 2009

    Madame Moreno,
    Je vous félicite d'avoir révélé - au grand jour - le noyau du cancer qui ronge
    l'Indépendantisme au Québec!! Puissent les moutons bêlants, que redeviennent
    les Québécois, en retirer quelques leçons.
    Vous n'y allez pas avec le dos de la cuillère! Et vous n'hésitez pas à nommer les
    grands responsables de l'effritement actuel, à commencer par MONSIEUR James
    Parizeau. D'avoir laissé tomber la balle comme il l'a fait en 1995 - ce que vous
    décrivez de main de maître - en quittant le champ de bataille au moment, oh
    combien stratégique, où il aurait du assumer les responsabilités que notre Nation était en droit d'attendre d'un vrai chef. ... C'est comme s'il avait jouer son rôle de pion dans une magouille téléguidée d'ailleurs. Et vlan, pour l'icône!!
    Quant aux deux bouffons qui l'ont suivi sur le "trône" provincial, (Dieu! Que tout
    cela sent ... l'excrément!!), ce sont tout simplement les rats qui s'engouffrent
    par l'ouverture laissée béante par J. P. Et vous remarquerez que tout ce beau
    monde est bien, bien, riche et gras.
    Sur ce, je pose mon clavier (faute de plûme), je dois aller au "Tea Party" local.
    Car aujourd'hui, ici, c'est le Jour de l'INDÉPENDANCE!!
    Claude Jodoin Ing., Amérique Française

  • Gaston Boivin Répondre

    3 juillet 2009

    De toute évidence, à vous lire ici, monsieur Ougho, il semble que vous n'avez besoin de personne pour vous fouetter, vous vous tirez très bien d'affaire vous-même.
    Il y avait une façon bien simple pour vous d'éviter l'auto-flagellation, il suffisait de peser sur le bouton qui,sur la manette de votre téléviseur, malgré la loi 101, y indique encore, comme sur toutes les autres existantes au Québec, l'inscription ON-OFF. À ce que je sache, c'était encore la façon la plus pratique d'éviter d'assister à cette grande messe que l'on savait d'avance qu'elle allait à un moment donné se transformer en apologie du Canada et de ses collaborateurs et au rapetissement tacite de ceux qui ne s'y reconnaissent puisque leur véritable pays et leur véritable nation est ailleurs,... au Québec.C'est sûr que si on persistait à écouter tout cela, cela devenait enrageant!Ceci dit sans vouloir vous insulter.
    Ne m'en voulez surtout pas d'avoir saisi la balle au bond. Plaignez-vous plutôt à vous-même de me l'avoir lancée!
    P.S. Monsieur Leblanc était une bonne personne et le fait qu'il ait été Acadien me le rendait plus sympathique encore; par contre, à l'époque où il faisait de la politique canadienne, il a parfois confondu les intérêts du nouveau Canada avec ceux de la nation francaise d'Amérique issue de la Nouvelle-France qui est sans territoire et sans pouvoir véritablement décisif quant à son existence, son progrès et sa destinée depuis la déportation des Acadiens et depuis la Conquête anglaise, ce qui me le rendait alors très antipathique car ces intérêts sont diamétralement opposés.
    Que Chrétien, à l'occasion de ces funérailles, ait encore voulu dresser les uns contre les autres les groupes issus de cette nation française d'Amérique née de la Nouvelle-France, c'est sa façon vicieuse et perfide de construire son Canada de la collaboration en cherchant comme il l'a toujours fait à dresser les uns contre les autres les composantes de cette nation française d'Amérique issue de la Nouvelle-France en visant ainsi à la neutraliser, sinon à la détruire. Je crois que, dès cet instant, votre scéance d'auto-flagellation aurait dû se transformer en scéance de motivation, car il y-a-t'il quelque chose de plus motivant que de se faire provoquer par une personne aussi mal-intentionnée que ce machiavélique Chrétien, considérant sa conduite ces dernières années à l'égard du Québec, de sa nation, et des politiciens et des Québéquois qui avaient à coeur leurs existences, leurs progrès et leurs défenses .

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    3 juillet 2009

    @ Gilles Bousquet:
    Oui, le PQ en théorie, je dis bien en théorie, pourrait chasser le PLQ (bien qu'il soit très possible que John James Charest soit encore réélu)...
    Mais que feront-ils, après? Rendre l'anglais obligatoire dans les écoles primaires dès la première année? Proclamer la création d'une commission devant étudier le pourquoi de la souveraineté (comme si les arguments et objectifs nous étaient toujours inconnus)...?
    À moins que Mme Marois fasse comme elle a fait en devenant Ministre de la santé, dans les années 90, à savoir dépenser environ 800 000$ de son enveloppe budgétaire pour se faire construire un nouveau bureau et une nouvelle salle de bain adjacente?!?
    Je pense que Pauline Marois est en train d'assassiner le PQ!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    3 juillet 2009

    Et Gilbert Paquette piaffe de réunir la mouvance souverainiste dans des États Généraux... mais en accord avec le PQ! Ça n'apporte pas d'eau au moulin de la convergence vers un programme commun à servir en ultimatum à Pauline...
    Bon... RRQ garde le tempo: Ils ont livré les unifoliés au 24 Sussex! Ils seront donc à Québec le 13 septembre! Sans doute aussi avec le Mouvement non partisan des Québécois pour l'indépendance... qui sont passés inaperçus à la queue de la parade des tristes géants à la Fête nationale...dénationalisée à Montréal.
    Avons-nous entendu les éloges funèbres du Grand Acadien? On peut être un grand Canadian Acadien, dit Chrét... ah, il a dit aussi que ce sont les plus exemplaires des francophones d'Amérique... Les commentateurs radiocanadiens opinaient: bon, quoi trouver à dire pendant la grand messe chantée pendant 2 heures? Tous s'entendaient à penser que le Canada aura enfin la paix quand les Québécois seront devenus aussi collaborateurs. Même Zachary Richard ne fait plus semblant de vouloir préserver quoi que ce soit: il avoue que le choc assimilateur a poussé ses musiciens à détruire leurs instruments traditionnels qui les trahissaient: accordéon, violon, harmonica... il rechante en Étatsunien et retrouve ses bottes de Cow-Boy/Chapeau.
    Bon, fouettez-moi un peu, M. Boivin, je déprime!

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juillet 2009

    Blâmer un peu tout le monde, principalement le PQ incluant M. Parizeau ne relèvera pas le moral des souverainistes/indépendantistes.
    Aider le seul parti souverainiste qui peut prendre le pouvoir et chasser le PLQ me semble plus productif pour un ou une souverainiste.