Imagination requise

La langue française des résistants québécois

Rouler avec l’adversaire sans le rouler

Tribune libre

La langue anglaise gagne du terrain partout dans le monde, en France et au Québec itou comme langue de communication et des affaires, contre ça, il existe peu de défenses simples.
Accueillir les clients en anglais semble du plus haut chic au Québec, principalement à Montréal et à Brossard comme les Russes du temps des tsars aimaient bien, pour faire chic et montrer leur culture, parler français dans les salons de la haute à la place de leur langue nationale, le russe.
En plus, au Québec, nous sommes doublement résistants vu que nous sommes entourés « cernés » par une grande mer anglophone.
Comme souligné justement par M. Duceppe, nous sommes des résistants, comme dans le village gaulois d'Astérix. Nous avons beau ériger des barrages mais la mer anglophone réussit à passer par certains trous en tentant de nous submerger la langue et le reste avec pour faire un Canada uniforme anglophone.
Les Québécois francophones devraient y aller avec la carotte et le bâton. Tenter de prouver aux anglophones qu'ils s'élèveraient et que ça ferait chic et bien éduqué en apprenant et en parlant français dans la rue et dans les places publiques au Québec et même dans le ROC.
Faudrait aussi relever l'enseignement du français et de l'anglais dans nos écoles pour mieux conserver notre français et ne pas nous laisser dominer au point de vue économique sans oublier de renforcer notre loi 101.
Faire un peu comme au judo, nous servir de la force de l’adversaire pour le faire bouger comme nous le souhaitons en lui pinçant la bonne corde sensible et en roulant avec sa force…si possible comme Astérix avec sa potion magique contre les Romains.


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5 commentaires

  • Gilles Bousquet Répondre

    8 avril 2010

    M. Gignac écrit : «Mais pourquoi le PQ qui a eu le pouvoir à maintes reprises ne l’a-t-il pas enlevé cette clause dans la loi 101 pour favoriser l’intégration des immigrants à la société québécoise ? »
    Le PQ pensait tout le temps que la souveraineté du Québec était au coin de la rue, au prochain référendum, et que les mesures en place suffiraient en attendant. Avant de blâmer le PQ, rappelons-nous c’est lui qui est l’auteur de la loi 101. Le PQ a peut-être été un peu trop mou mais jamais comme le PLQ.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2010

    Monsieur Bousquet
    Mais pourquoi le PQ qui a eu le pouvoir à maintes reprises ne l'a-t-il pas enlevé cette clause dans la loi 101 pour favoriser l'intégration des immigrants à la société québécoise? Si Charest a les deux mains sur le volant, les dirigeants du PQ ont toujours les mains sur les freins, ne trouvez-vous pas? On dirait que c'est viscéral au PQ, cette peur de toucher à la loi 101 pour la modifier ou la renforcer; ils ont tellement peur des réactions de la minorité "canadian" du West Island. Et l'immigration, pour eux, c'est un sujet tabou sauf pour donner leur accord à une immigration massive au Québec. Pas fort comme leadership politique! C'est sûr que nous ne pouvons compter sur Charest pour modifier quoi que ce soit à la loi 101, il protège sa clientèle d'anglos et d'immigrés.
    André Gignac le 8 avril 2010

  • Gilles Bousquet Répondre

    8 avril 2010

    M. Gignac, le gouvernement du PLQ actuel est anglophile et se tient au pouvoir parce qu’une très grande majorité d’anglophones votent pour lui, il ne va jamais passer une loi pour franciser les entreprises de moins de 50 employés. Seul le PQ pourrait le faire.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2010

    Monsieur Bousquet
    Comment se fait-il que, depuis la création de la loi 101 en 1977, la clause qui exempte les entreprises, les pme au Québec pour la francisation de leurs entreprises lorsque le nombre des employés est en bas de 50 employés, comment se fait-il que le gouvernement en place n'ait pas encore légiféré afin de faire sauter cette clause pour forcer les entreprises à se franciser sans égard au nombre d'employés y travaillant? C'est là qu'il faut commencer pour pouvoir intégrer, de notre côté, les immigrants; ce qui n'est qu'une question de bon sens! Lorsque la langue du travail, au Québec, sera le français, une grosse étape sera franchie pour l'intégration des immigrants à notre langue et à notre culture. Si le gouvernement fédéral veut nous mettre des bâtons dans les roues comme c'est coutumier, le gouvernement du Québec n'aura qu'à utiliser la clause nonobstant.
    André Gignac le 8 avril 2010

  • Gilles Bousquet Répondre

    8 avril 2010

    Pour renverser la tendance à l’anglicisation au Québec, faut juste prendre les moyens pour que le français devienne la langue de travail à tous les niveaux afin que la langue de la réussite au Québec soit perçue par nos anglophones, étudiants et immigrants, soit le français.