La FTQ appuie le projet

Rabaska


Bourque, Olivier - Le projet Rabaska n'a pas que des opposants. Le président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Henri Massé, joint sa voix aux défenseurs du controversé projet.
"Depuis le début, nous avions fixé deux conditions : il fallait que le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) et la commission fédérale (Agence canadienne d'évaluation environnementale) donnent leur aval au projet. Maintenant que les deux se sont prononcés, nous appuyons le projet", a indiqué M. Massé, qui a téléphoné au Soleil, hier.
Selon le président de la FTQ, le port méthanier agira comme levier économique pour la région et la province.
"C'est un projet qui, sur le plan économique, tient la route", spécifie le rpésident de la FTQ.
Opposition compréhensible
Selon le président de la FTQ, la grogne entourant Rabaska est compréhensible et nécessaire.
"Je comprends qu'il y ait une opposition ; c'est le type de projet qui fait rarement l'unanimité, a-t-il déclaré. Mais c'est important (qu'il y en ait), car cela permet au projet de s'améliorer, comme dans le cas des communautés autochtones et des projets hydroélectriques."
M. Massé espère que le gouvernement Charest se prononcera en faveur de Rabaska. Québec doit annoncer sa position en septembre.
Quant aux comparaisons avec la centrale du Suroît, qui avait subi une vive opposition en 2004 avant d'être abandonnée par le gouvernement, le président de la FTQ les réfute complètement.
"Ça ne se compare pas, le BAPE avait condamné le Suroît", affirme-t-il.
Des Risques, mais contrôlables
Le président de la FTQ dit se fier au BAPE et à l'Agence canadienne d'évaluation environnementale quant aux possibles dangers que comporte un port méthanier.
"À la FTQ, nous sommes allés voir un port méthanier dans la région de Boston où il y a encore beaucoup plus de trafic, a repris M. Massé. C'est sûr qu'il demeure des risques, mais ils sont contrôlables."
obourque@lesoleil.com


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