La crise identitaire est au coeur du mal-être populaire

Tribune libre

Personne ne le dit mais, selon Patrick Buisson, dans la Cause du Peuple, la crise identitaire, c’est la première souffrance sociale. Elle n’est pas comme le racontent certains le rejet de l’Autre, mais le refus de possession de Soi et de devenir Autre chez Soi.

Les Québécois ont le sentiment que l’intégration des immigrés confine à une désintégration de l’identité québécoise.

Pour permettre au migrant de conserver ses racines, on somme le pays d’accueil de renoncer aux siennes, à un art de vivre, à une mémoire collective, à une histoire commune.

Et pour ne pas arranger les choses, avec des interventions culpabilisatrices maladroites, des décideurs politiques ont accru ce malaise dans des proportions inouïes.

Et comme l’on ne peut pas traiter toutes les crises à la fois, si c’est la survie du peuple québécois qui est en jeu, alors il faut traiter en priorité la crise identitaire. La vraie rupture est là. Tout le reste est de la littérature.

Avec l’identité tu touches au cœur des petites gens, car l’enracinement, comme l’écrivait Simone Weil, est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine.


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3 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    21 août 2017

    Depuis aussi loin que la mise à l’eau de leur navire, les péquisteux n’ont pas cessé d’avoir peur du vent.
    Pour ne plus craindre que la nation souffle trop fort dans les voiles du navire amiral, les péquisteux se sont appliqués à démâter eux-mêmes le seul navire ayant la taille requise pour faire un Beau Voyage... Maintenant que démâté, un ordre de bataille déglingué et tout le navire à la dérive, l’actuel capitaine s’époumone et crie des ordres insensés.
    Au-delà de l’horizon, dans les tréfonds mêmes de l’âme d’un peuple, se gonfle et se profile une deuxième grande « vague », dont on ne distingue pas encore ni l’ampleur ni la couleur. Démâté, désarmé… le navire amiral ne peut plus se retourner pour faire face à la vague qui se gonfle et qui s’en vient… Août 2017… On jase.

  • Pierre-Yves Dubreuil Répondre

    21 août 2017

    Après une certaine réflexion , j'en suis venu à la conclusion que la «crise mondiale» actuelle n'est aucunement une crise identitaire EN SOI.
    Il s'agit plutôt d'une radicalisation de divers courants, forces, réflexes, peurs naturelles visant un gouvernement totalitaire mondiale, par divers moyens comme le chaos contrôlé, la fraude, le fascisme, la haine de l'histoire locale, etc...
    COMBINÉ à:
    -soit une alliance avec des pays et peuples étrangers (incluant communatautés locales) qui n'ont pas le même intérêts que nous (comme Israel et l'Arabie-Saoudite,etc.)
    -soit une hostilité ouverte envers des pays qui n'ont pas la même doctrine que les «pays libres», comme la Corée du nord, la Russie, le vénézuela,etc)
    Tout ça mène à une sorte de chaos dont il est difficile de connaitre les motivations, aboutissants, vrais alliés ou ennemi, qui ne profite en apparence à personne et en réalité qu'à quelques groupes ou individus qui pensnet avoir un certain contrôle (mais de manière assez temporaire et fragile en «vrai réalité»).
    À noter que les «mondialistes» ne sont pas un groupe uniforme ou uni, mais une allinace de divers gens pensant tirer un certain profit de la gouvernance mondiale, du moins l'application de cette doctrine en pays occidentaux.
    Ce peut être des communistes ou de fondamentalistes islamique par exemple, ou des entrepreneurs,etc ayant aucun lien les uns des autres.


  • Archives de Vigile Répondre

    21 août 2017

    C'est un texte court, simple dans l'expression, mais il soulève des émotions chez moi, dont celles de tristesse devant la désagrégation de notre identité collective.
    Les forces de ce que j'appelle la ''famille'', (certains riches possédants, avocats, ingénieurs, juges, médecins, etc tous d'obédience aux partis libéraux, Ottawa et Québec) sont très bien organisés, financés et installés dans des postes de pouvoir dans les fonctions publiques.
    Tous sont pour le multiculturalisme, pour les migrations des masses afin que les peuples deviennent des prolétaires qui produisent à peu de frais et consomment tous types de produits fait par les industries de masses. Ils sont pour la neutralisation des cultures.
    Tous les véhicules politiques identitaires sont ''étiqueté'' comme étant de droite, à la limite de l'extrême. Pendant qu'à l'intérieur même de ces partis, on assiste au travail de destruction par ceux qui prétendent faire de l'autocritique.
    Vous en aurez des exemples en sept. prochain au congrès du parti québécois.