La chute de la pomme duchesse

Vous ne le savez peut-être pas encore, mais, effectivement, les fondations du gouvernement Charest vont subir un glissement de terrain, et vous avez décidé d'aller vous réfugier au sous-sol de Charest.

PLQ - le pouvoir de l'argent - les petits démagogues

Ceci est un commentaire, un texte, avec des mots, des phrases, des points, des virgules, enfin, une opinion, que j'ai composée avec mes doigts, pas dans le nez, pas dans mon postérieur, bref, mes doigts ont été mis à rude épreuve sur mon clavier, afin d'exprimer, de dire et, surtout, ne vous méprenez pas, n'allez pas croire que, non, ceci est un commentaire, écrit en trente minutes, une demie heure, la moitié d'une heure, en réponse au texte de Madame Bombardier, soit ["Après l'Église, La Politique"->30846].
Madame, vous écrivez "L'institution politique est en danger aussi parce que les acteurs, tous les acteurs, n'ont su renouveler leur inspiration et leurs discours."
Elle est en danger parce qu'il y a des gens qui, plutôt que d'expliquer à la population le fonctionnement de ce système de façon claire, s'amusent à mépriser le peuple tout en louangeant à la fois le système corrompu et ses copains tenants.
Votre texte de la semaine passée disait: Je vous aime M. Charest. Et si vous ne vous en étiez pas rendue compte, il s'agissait de pure auto-flagellation avec une ceinture en cuir de mammouth sertie de diamants.
Vous recommencez cette semaine. Vous dites que la population ne vous comprend pas et que les supposés intellectuels sont des gros cons mal-élevés. N'est-ce pas?
Ce qui vous fait chier, c'est qu'en fait vous n'êtes pas «maîtres chez vous». Sur votre piédestal en carton, vous avez peur de nous, les petits rats impolis qui ne comprennent pas vos grandes phrases et vos détournements de sens. Ces jeunes qui ont deux mille amis sur Facebook, la classe moyenne et maintenant aussi les intellectuels qui ne vous louangent pas en ont rien à cirer de votre opinion mâchouillée. Vous avez le talent d'écrire comme une Duchesse. Justement, des pommes duchesses, ça reste des patates pilées.
Vous ne générez pas de discussions, mais de l'amusement. Vraiment, qu'est-ce qu'on en a à cirer de l'opinion du reste du Canada à l'égard du Québec?
Finalement, on comprend aussi que vous êtes une anti-révolutionnaire, que vous êtes une conformiste. Les intellectuels n'ont jamais fait de révolution et ne se sont jamais débarrassés de gouvernements et systèmes corrompus en suivant les règles de ces derniers, mais c'est ce que vous suggérez toutefois comme seule avenue viable:
"Ceux qui publiquement remettent en cause ces jours-ci la légitimité du gouvernement élu majoritairement, laissant ainsi flotter l'idée d'une obligation pour ce dernier de démissionner, s'avancent sur un terrain plus que glissant. La sanction populaire s'exerce par le processus électoral et le premier ministre détient seul le pouvoir de déclencher des élections."
Vous ne le savez peut-être pas encore, mais, effectivement, les fondations du gouvernement Charest vont subir un glissement de terrain, et vous avez décidé d'aller vous réfugier au sous-sol de Charest. Vous avez de la pé-peine parce que le peuple a volé votre travail, soit de critiquer l'Église dans un premier temps, et maintenant,alors que le peuple s'organise pour critiquer l'institution politique, vous, vous voudriez le faire sur votre piédestal en carton, seule, mais le peuple veut le faire sur Facebook, chacun avec ses deux mille amis. Puisque vous vous sentez impuissante, délaissée, vous avez décidé de mépriser ce peuple et de vous ranger derrière l'institution. Allez donc affichez votre écœurement à la place. Rendez-vous utile, de grâce:
http://www.facebook.com/group.php?gid=148591528511227
Bonne fin de semaine Madame.


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