Jean Charest méprise les institutions québécoises

« Ce qui rend cette situation encore plus désolante, c’est que les élus libéraux, députés comme ministres, se rendent complices de l’opération de Jean Charest qui ne cesse de discréditer nos institutions.

PLQ - le pouvoir de l'argent - les petits démagogues


Québec – « Le premier ministre du Québec a fait le choix, depuis qu’il occupe cette fonction, de mépriser profondément les institutions québécoises. En refusant de venir s’expliquer sur l’intervention du politique dans un procès criminel en 2003, Jean Charest vient de démontrer, une fois de plus, qu’il ne respecte pas nos institutions ».
C’est ce qu’a déclaré le député de Chicoutimi et leader de l’opposition officielle, Stéphane Bédard, après que la majorité libérale ait refusé de convoquer une commission parlementaire pour entendre les principales personnes concernées á propos de l’intervention du bureau du premier ministre auprès du Procureur général du Québec en 2003 dans un procès criminel.
À cette époque, le premier ministre avait nié que ni lui ni personne de son bureau n’était intervenu auprès du Procureur général du Québec, Me Marc Bellemare, dans le cadre du mégaprocès des Hells Angels. Lors du témoignage de Me Bellemare, en août dernier á la Commission Bastarache, ce dernier avait indiqué que Me Denis Roy, actuel président de la Commission des services juridiques, mais anciennement conseiller du premier ministre, était intervenu á la demande de son chef de cabinet.
« Une telle intervention est une entrave grave dans le travail indépendant et impartial du Procureur général du Québec. En refusant de venir s’expliquer, on peut donc comprendre qu’avec Jean Charest au poste de premier ministre, c’est tout le système judiciaire qui est en péril », a poursuivi M. Bédard.
Le Parti libéral du Québec torpille nos institutions
Les attaques du Parti libéral du Québec á l’endroit de nos institutions sont nombreuses.
La semaine dernière, deux ministres du gouvernement, Nathalie Normandeau et Laurent Lessard, s’en sont pris personnellement au Directeur général des élections;
le premier ministre lui-même a transgressé les règles de la Commission Bastarache;
il a baissé la barre à trois reprises des règles de conflits d’intérêts pour les ministres;
il a poussé à la porte un président de l’Assemblée nationale parce que ce dernier protégeait trop bien l’institution;
il a perverti le système de nomination des juges qui fonctionnait pourtant bien;
le Parti libéral a méprisé les règles institutionnelles eu égard à la loi électorale.

« Ce qui rend cette situation encore plus désolante, c’est que les élus libéraux, députés comme ministres, se rendent complices de l’opération de Jean Charest qui ne cesse de discréditer nos institutions. Quand un membre du caucus libéral osera-t-il se lever et protéger les institutions québécoises? », a ajouté Stéphane Bédard.
« Depuis quelques semaines, nous avons entendu de longues tirades sur le ton et l’attitude. Cette commission parlementaire était un test ultime pour Jean Charest. Il a échoué et la seule conclusion qu’on peut tirer, c’est qu’il n’a aucun respect pour nos institutions et son appel au bon ton et à la bonne attitude n’était, encore une fois, qu’un geste pour divertir et faire diversion », a conclu le leader de l’opposition officielle.


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