L'union économique et douanière nord-américaine à bâtir!

Tribune libre


Je prends position envers une union économique nord-américaine pour le Québec, le Canada et les États-Unis et éventuellement le Mexique. Le PQ a fait une erreur de proposer une union économique au Canada. Les relations économiques naturelles sont nord-sud. De plus, nous voulons rompre avec la monarchie. Donc s'allier à la république voisine fait vraiment du sens. J'aime le Peuple Américain, un grand peuple, qui a osé faire son indépendance, chose qu'on a pas nous oser faire encore même si ça l'a presque failli arrivé la dernière fois en 1995. Je ne suis pas toujours d'accord avec les prises de positions et les décisions du gouvernement américain. Reste que ce pays là, c'est une démocratie et j'aime mieux qu'on fasse du commerce avec une démocratie qu'un pays communiste comme la Chine qui verse des salaires de misères à son peuple. Notre meilleur client pour nos entreprises, c'est les USA. Nous leur vendons pour des milliards de dollars.
Ce que je propose, c'est l'adoption du dollars américain le plus rapidement possible soit par un Québec fédéré ou au moment de notre accession à l'indépendance. Ensuite, on ouvre la frontière et on gère en commun les douanes avec les USA et on permet la libre circulation des biens et personnes. Le Canada est reconnu pour être une passoire donc unir nos frontières permettra plus de rigueur car nous allons négociés de nouvelles normes avec les USA. Si le Canada veut s'y joindre, pas de problème. Aussi, je pense qu'on pourrait partager la défense aérienne de l'Amérique du nord avec les USA. Un Québec indépendant aurait une garde nationale comme armée de terre et une garde cotière pour protéger les voies maritimes du Québec.
Cela va faciliter le commerce et les voyages au USA pour les Québecois. Cela va sécuriser les Québecois qui craignent l'isolement du Québec. Probablement que les fédéralistes économiques plus que ceux émotifs attachés au Canada pourraient être convaincus de voter OUI plus facilement si un parti le proposait que ce soit le PQ ou la CAQ le jour où ce parti voudra réouvrir la question nationale dans un après Legault. Les Québecois ont la Floride comme deuxième pays ne plus avoir de frontière pour y aller ferait le bonheur de plusieurs.
J'ouvre cette réflexion aux Québecois, l'alliance économique nord-américaine.
Jean-Claude Michaud
Citoyen du Québec


Laissez un commentaire



8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    Côté libre-échange, le Québec sous Bouchard a poussé l'ALENA pour ces raisons.
    En anglais, cet accord se nomme NAFTA. Devinez le sens caché du NAFTA juste en lisant comme un mot les initiales de l'acronyme.
    Une monnaie unique est une mauvaise idée. Le dollar américain est condamné à cause de la FED qui relève d'un cartel bancaire. Pour une véritable souveraineté économique garante de la souveraineté nationale, nous devons avoir le contrôle de notre monnaie et contourner les emprunts d'état par le biais de l'émission monétaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2012

    À Jean,
    Vous dites dans votre commentaires fusionner avec les USA, Je vous invite à bien relire mon texte, je ne parle pas de fusionner avec les USA, je parle d'un Québec indépendant sur le plan politique et avec une frontière ouverte avec les USA et une monnaie commune et un partage de la défense aérienne. Les Américains ont de besoin de nos ressources et nous de leur clientèle. Il n'y a pas que le bois. De nombreux manufacturiers vendent au USA. Éliminer la frontière fera de nous des membres du marché américain donc plus de protectionisme.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2012

    Merci monsieur Cloutier pour vos bon mots! Il y a plusieurs personnes contre et c'est correct, c'est la démocratie! J'avais vu il y a quelques années un sondage en faveur de l'adoption du dollar américain par le Québec d'ailleurs.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2012

    Démocratie les Étas-Unis? Permettez-moi d'en douter. Fusionner avec eux deviendrait à mon sens une sorte de reddition suicidaire. Depuis quelques siècles qu’on tente désespérément de se sortir d’un piège à ours, et au moment de s’en libérer, on ne va pas aller volontairement se fourrer les pieds dans un autre.
    Quant à l’isolement que vous évoquez dans votre texte, je ne vois pas très bien. Le terre n’est-t-elle pas ronde partout? On ne va quand même pas aller se jeter dans la gueule du loup pour libérer quelques vacanciers et spéculateurs boursiers de la paperasse frontalière.
    Oui nous avons vendus longtemps pour des milliards de dollars à quasiment 50¢ du dollar canadien d'échange donc, de la marchandise aux Étas-Unis, tout en achetant parallèlement de la marchandise chez eux à $1.50 du dollar canadien.
    Conclusion, ça ne leur a pas coûté une maudite cenne nouère pour venir magasiner nos biens et richesses ici. Tout le bois qui s'est vendu pendant toutes ces années chez-eux, eh bien ils l'ont eu gratuitement.
    Je ne sais pas si vous avez une idée, comment un petit moulin à scie de cinquante employés y compris les cadres, avec deux postes de sciage, peut produire pendant une année normale d'opération?
    Trente mille pieds de bois à l'heure (oui trente mille pieds à l’heure), pendant une année, ça signifie l'équivalent en maisons, d'une ville de cinquante mille habitants.
    Imaginez toute la production à l'échelle provinciale maintenant, et imaginez encore, la cadence de ces chiffres pendant un siècle d'opération; car il y a déjà un bon moment que le Québec se tranche les veines à 50¢ pour survivre en faisant plaisir à ses voisins du sud.
    D'ailleurs vous remarquerez que depuis que le dollar canadien est grosso modo à parité avec celui de nos voisins du sud, eh bien ils ont commencés depuis ce temps là, à éprouver des problèmes pour payer leurs chaumières.
    Ce n’est pas compliqué, nous avons fournis le bois pour bâtir des millions de chaumières aux Étas-Unis GRATUITEMENT! Et nous pendant ce temps là on construit nos maisons en plastique et en papier mâché, à grands coups d'emprunts usuraires, contractés sur la presque totalité d'une vie active dans le marché du travail.
    Que reste-il de tout ça? Des gens endettés, fatigués, coincés dans la pharmacomanie, surtaxés, locataires, qui doivent maintenir la cadence, au risque de se faire éjecter du système vorace survolté.
    Des individus qui n'ont même plus le temps de se rendre compte qu'un nouveau voisin vient d'emménager. Des gens qui n'ont plus la force de sortir de chez-eux à pied, qui pansent leurs plaies dans l'achat à crédit de bébelles à moteur de toutes sortes, le cabanon rempli de cochonneries en plastique.
    Tout le travail des ouvriers chinois mal payés, tout ce travail qui vient finir en monticules de cochonneries en plastique dans les cabanons, et placards de L’Amérique du nord.
    Ce n’est pas bon pour nous, ce n’est pas bon pour les chinois,mais c’est bon pour les affaires des entrepreneurs en cavale d’ici, qui reviennent en vitesse récolter des prix d’honneur dans les galas annuels des chambres de commerce d’ici, avant de repartir aussitôt prendre leurs vacances en Floride.
    Économie de gomme baloune. On remarquera curieusement d’ailleurs, le nombre de plus en plus grandissant de gens qui ruminent de la gomme baloune.
    Pas étonnant pour continuer, que toutes les routes et autoroutes du Québec soient infestées de camions. On rachète sous d’autres formes, l’hémorragie de notre bien commun.
    Ce qu’il nous faut, c’est prendre notre indépendance en totalité y compris le système monétaire. Ça signifie que votre bien commun n’aura pas à circuler dans les circuits de fumistes, éliminant du coup toute l’économie de fumiste qui la soutient et qui coûte très cher en énergie volatile détournée.
    Que votre bien commun vous sera directement accessible , sans passer par les banques, et que vous n’aurez pas à travailler pendant cinquante ans pour payer ce qui vous appartient déjà; moyennant bien sûr un peu d’effort et de travail de votre part pour l’obtenir.
    Vous pourriez par exemple si vous êtes déjà familier avec les usines de sciage, donc aller travailler quelques semaines pour scier le bois de votre maison, et celui de quelques autres personnes qui ne peuvent le faire, mais qui font comme vous, autre chose pour vous.
    Ainsi, vous n’auriez pas à vous morfondre et à vous endetter des années et des années simplement pour vous mettre à l’abri bonyeu!
    Ce n’est qu’un petit exemple des possibilités immenses à développer par un peuple qui se prend véritablement en main avec ses richesses naturelles. Le premier peuple véritable au monde.
    C’est cela la vraie richesse d’un peuple responsable qui utilise son bien équitablement.Le revenu garanti il est là.
    Place à l’Art .
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2012

    Les Américains sont bons pour signer des accords protectionnistes et impérialistes... le libre-échange existe-t-il vraiment?

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2012

    Cette question mérite d'être explorée. Le degré d'indépendance que l'on souhaite dans le contexte international et de la présence du géant américain comme voisin font que ce qui est souhaitable n'est peut-être pas possible. Malgré des difficultés prévisibles, je favoriserais un écu québécois pour le marché intérieur et l'utilisation d'un panier de devises pour les échanges internationaux. Multiplier les échanges multilatéraux plutôt que de s'obliger à graviter dans le seul orbite américain. L'inégalité de poids entre le Québec et les USA compromettrait en partant l'indépendance du Québec.
    GV

  • Jean Lespérance Répondre

    12 mai 2012

    `Même si le but et les motivations sont très louables, c'est une très mauvaise idée. Ce que vous proposez, c'est un autre faux Libre-échange qui ne va s'avérer qu'un libre marché. Les américains sont bons pour signer des accords, mais dès que les accords ne leur sont pas ou plus favorables, tout de suite ils s'empressent de trouver quantité de raisons pour ne pas les respecter.
    Absolument rien ne nous empêche de commercer avec eux et ça ne prend pas leur consentement pour rompre avec la monarchie. Qui plus est, la monnaie américaine a moins de valeur que la monnaie canadienne. Et je ne suis pas intéressé à ce qu'on s'embarque dans une espèce d'union pan-américaine ressemblant à l'Union Européenne qui nous demanderait de soutenir les pertes des banques américaines.
    Non, non, et non, chacun dans sa propre maison.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mai 2012

    C'est un débat qui mérite d'être fait en tout cas et auquel participerait sans doute avec plaisir l'économiste et professeur Rodrigue Tremblay qui s'était fait joyeusement planté sur cette question par le PQLévesque.
    Je ne suis pas sûr d'autre part que cette suggestion soit bien accueillies par les péquistes actuels.
    Mais le débat mérite d'être fait.
    Pierre Cloutier