À l'instar de M. Cloutier, M. Gendron fait un appel à l'unité.

L'union des citoyens

PQ - l'heure du bilan historique

Il apparaît de plus en plus évident que nos forces doivent être mises en commun.
Monsieur Gendron emboîte le pas à M. Cloutier et lance un appel à l'unité.
Dans un texte incitant à la réflexion, Monsieur Gendron nous lance un appel bien senti.
Si on choisit quelques mots clefs pour résumer ce texte, on pourrait dire UNION.
On pourrait dire CITOYENS.
On pourrait sans doute dire d'autres mots forts, fort important, mais ces deux premiers me viennent comme en tête de liste.
Je crois, comme je crois que Monsieur Gendron croit, que l'Indépendance passe par le citoyen. Je crois que ce n'est pas un parti qui fera la souveraineté, mais que c'est le peuple "souverain". En tout cas, en démocratie, c'est le peuple qui est souverain.
Si le peuple ne peut pas faire lui-même l'Indépendance s'il la veut, nous ne sommes pas en démocratie. La démocratie, c'est respecter la volonté du peuple.
La démocratie c'est de respecter la volonté de la majorité. Observons qui approuve la guerre en Afghanistan, observons qui approuve le projet de loi 94, observons les subventions aux pétrolières, observons bien des décisions et observons le pourcentage de gens qui approuvent cette gouverne où le peuple ne peut dire son mot (pas avant quatre ans). À tous les quatre ans, il suffit d'organiser avec des experts en image et en communication une vaste campagne d'endormissement pour revenir au pouvoir, et hop! Voilà notre démocratie!
Une démocratie où seules les deux mains sur le volant manoeuvrent sans se préoccuper des passagers prisonniers de ce chauffeur qui les conduit où bon lui semble.
Oui, il faut mettre en lumière ces «déclarations sans lendemain» qu'on nous sert pour nous maintenir en léthargie inoffensive.
Il faut avec tous les exemples qu'on peut trouver convaincre nos concitoyens à s'unir pour obtenir plus de pouvoir sur la marche de LEUR (notre) Pays.
Comme dit M. Gendron, «convaincre les autres à s’unir autour du commun dénominateur».
Donner le goût du Pays.
Comment donner le goût du Pays ?
Qui donc peut refuser d'être maître dans sa maison ?
Il faut faire comprendre que nous pouvons (Yes we can !) devenir maîtres de notre Pays. Qui donc peut refuser l'offre de tenir sa maison comme il l'entend ?
Il faut viser le pouvoir au citoyen et pour ce faire, on peut, peut-être parler de démocratie "participative". Un Pays où l'on décide. C'est peut-être un des aspects qu'entend M. Gendron lorsqu'il parle de République.
L’idée de République, la définir. Définir notre République. Restaurer le mot "République" trop de fois associée à la banane plus qu'à la dignité d'une Nation.
Oui, comme dit M. Gendron: «un débat d’idées qui remet en question les idées préconçues.» Ce que j'appelle "la politisation". Le débat d'idées, la réflexion des concepts, des thèmes, des idées, des orientations politiques. Un Pays, c'est plus qu'un drapeau, c'est un amalgame et un Pays c'est fait à l'image de ses citoyens.
Lorsque je demandais «Qui sommes-nous ?»
(Question qui demeura sans beaucoup de réponses très profondes), c'était pour nous forcer à préciser le Pays. En sachant qui nous sommes, nous pouvons trouver ce que nous voulons et surtout quel est le Pays que nous voulons.
Monsieur Gendron précise un point qui, à mon sens, est fondamental, il dit: «Des efforts sont faits (projet de Constitution, par exemple), mais ceux-ci risquent de rendre l’âme si tout se concocte en vase clos.
Vase clos!
La lutte pour l’indépendance est citoyenne.
Citoyenne
L'idée de convergence pour le Pays se développera surtout à l’extérieur des partis.
Oui, LES CITOYENS-NES.
La PARTICIPATION. La TRANSPARENCE.
La démocratie participative ne se fait pas en vase clos. La TRANSPARENCE est essentielle à la démocratie participative, à la politisation, à la participation de tous et non pas des "élites" (!) et des zélus (!) qui bien des fois nous trahissent.
La république se créera dans l’union, en respectant la diversité, pas dans la division.
Oui et en nous parlant et en débattant et surtout en cherchant à nous comprendre plutôt qu'en nous croyant des "opposants", je crois qu'on peut bâtir autre chose qu'une tour de Babel.
Je crois à l'union citoyenne, par contre, je crois que c'est peine perdue que de demander aux Facal, Lisée et David de s'unir. Les "élites" (!) politiques ont beaucoup de difficulté à s'unir avec autre chose que des suiveux. Les élites politiques sont trop souvent inconciliables et ont trop souvent des objectifs dont ils ne veulent absolument rien changer et même rien discuter.
Monsieur Gendron dit:
«Ayons une approche sectorielle, s’il le faut, auprès des organisations de la société civile. Toujours dire pourquoi la république du Québec sera préférable au statu quo canadian. Toujours susciter le goût de la convergence, non pas seulement à travers un discours nationaliste traditionnel, mais dans une perspective républicaine, donc citoyenne.»
Oui, pour moi, c'est ce que j'appelle "la politisation". Toujours dire pourquoi… toujours démontrer qu'il serait préférable… Toujours montrer que si on veut, on peut.
Il faut faire en sorte de faire vouloir nos concitoyens. Si on veut, on peut, mais il faut vouloir. Il faut combattre L'INDIFFÉRENCE, déjà que nous sommes peut-être trop "confortable" !
En nous maintenant dans un confort minimum, on nous tient dans l'indifférence.
Oui, je crois aussi qu'il faut mettre à mal la partisanerie pour faire ressortir le "Québécois" en nous. L’indépendance, qu’on l’a perçoive comme outil ou comme une fin en soi, mérite qu’on lui accorde temps et énergie. Nous serons tous heureux d'avoir un Pays reconnu et où nous serons les maîtres.
Comme dit M. Gendron: «La convergence de toutes les forces pour le Pays, tout simplement.»
Comme dit M. Cloutier: « Le temps est venu de faire l’unité à l’intérieur du mouvement souverainiste/indépendantiste.»
« Il n’y a pas de prix pour la liberté. Ceci est vrai pour les individus comme pour les peuples.»
Serge Charbonneau
Québec


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