Jean Chrétien - L'exemple parfait de « l'Indirect rule » - La diagonale du Fou

L’Ordre du mérite britannique - Cadeau du 250e - Batailles des Plaines - 1759

La Souveraine persiste et signe. Elle n'a que faire des voix du peuple souverain

Crise politique canadian

Jean Chrétien reçoit l’Ordre du mérite -
Stephen Thorne La Presse Canadienne - 13/07/2009 21h51 -

Jean-Jacques Samson du JdQ, commente...

« Inscrire Jean Chrétien dans le même club que le docteur Albert Schweitzer, mère Teresa et Nelson Mandela, aussi lauréats de l’Ordre du mérite britannique, est faire insulte à ces grands humanistes qui ont marqué l’histoire. [...] Sa carrière politique a presque totalement consisté en une virulente croisade contre ses compatriotes québécois souverainistes et la fin justifiait les moyens, comme l’a révélé la commission Gomery. [...] Son nom restera en plus toujours attaché au rapatriement de la Constitution sans l’accord du Québec. [...] Jean Chrétien amusait beaucoup la reine, paraît-il. C’est humiliant pour les Québécois d’entendre cela. M’est aussitôt venue à l’esprit l’image du fou de la reine. »

JdQ-2009 07 15-Chroniqueur-Jean-Jacques Samson-Le fou de la Reine

Il est rare que je sois du même avis que le chroniqueur du Journal de Québec Jean-Jacques Samson, mais ce n'est pas une raison pour ne pas signaler l'exception qui confirme la règle. Même si celui-là prend plus souvent qu'à son tour fait et cause pour la canadianisation du Québec, voilà qu'il nous révèle que cela ne saurait se faire à n'importe quel prix. Le Chroniqueur conservateur ne semble pas monarchiste et semble exécrer la duplicité et la rouerie du Libéral Jean Chrétien. Fort bien. On ne sera pas disqualifié de le dire sous prétexte de partisanerie puisqu'un si fervent tenant de l'État du Canada actuel le dit lui-même : « C’est humiliant pour les Québécois... »
Ainsi, M. Samson répudie l'état actuel du Canada, comme la majorité des Québécois. Cet État s'impose d'autorité impériale monarchique à Québec depuis les lendemains de la bataille du 13 septembre 1759 et la Reine vient de dire qu'elle approuve personnellement tel État abusif qui n'a jamais obtenu le OUI qui le validerait démocratiquement et légitimement.

La Souveraine du Canada VS Le peuple souverain du Québec

Si l'on pouvait avoir des doutes sur la Volonté d'Élisabeth II quant au fait de valablement endosser son rôle de tutrice du peuple souverain du Québec, ce n'est plus le cas.
D'aucuns pouvait l'excuser arguant qu'elle n'avait pas vraiment le choix d'accorder à Pierre Elliott Trudeau ce qu'on a appelle communément le rapatriement de Constitution de 1982 fait sans le consentement de l'État du Québec ni celui du peuple souverain du Québec étant donné son rôle politique inexistant en vertu du Régime de monarchie constitutionnelle qui avait cours, qui a toujours cours aujourd'hui, et compte tenu des décisions de ses juges de Cour, de Cour Suprême. Mais aujourd'hui, elle a le choix puisque cette distinction ne relève que de ses seules prérogatives souveraines. Et son choix est clair. Elle récompense Jean Chrétien Grand Échiquier, artisan toujours vivant de telle illégitime ignominie imposée sur le territoire national du peuple souverain du Québec contre sa libre et démocratique volonté.
En accordant cet insigne honneur à Jean Chrétien, Élisabeth II, Reine du Canada, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne, d’Irlande du Nord et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth, défenseur de la foi, prouve, s'il pouvait exister quelques doutes là-dessus qu'elle approuve personnellement l'État du Canada dont elle est la Souveraine, prouve qu'elle approuve personnellement les décisions de sa lignée Souveraine ayant toujours considéré l'Acte de Cession signé par LOUIS XV qui leur a permis d'arracher la Nouvelle-France à la souveraineté de la France, comme étant un Acte qui faisait du peuple qui habitait ces territoires un objet inanimé et sans voix, de sa propriété qui lui aurait été pareillement cédée, puisqu'elle le considère comme un bien transférable sans préalablement obtenir nommément son libre et démocratique consentement. Comme si un peuple pouvait être objet de Cession ? Comme si un peuple pouvait être la propriété d'un Souverain, Monarchies autocratiques ou constitutionnelles confondues ? Comme si un peuple pouvait se faire imposer d'autorité et de force sur son territoire national un État dont il répudie majoritairement les termes et conditions.
Cette lignée de Souverains britanniques, qui, à l'arraché, par le sacrifice et le sang versé de nos patriotes, a fini par consentir à accorder un gouvernement responsable élu par les citoyens mâles pourvu qu'ils soient propriétaires terriens, a toujours pris soin de conserver sur l'État Impérial monarchique de droit divin britannique conquérant, et sur ceux qui se sont succédé sans rupture sur le territoire Conquis de Nouvelle-France et du Canada, pris soins de s'accorder unilatéralement sur ces États anciens, jusqu'à celui Constitué en 1982 et sur les Actes qui les ont fondés, constitués et gouvernés, une mainmise aussi totalement et illégitimement autocratique, qu'abusive et usurpatrice. En effet, de l'état d'occupation militaire de la Nouvelle-France, jusqu'à celui du Canada unilatéral de 1982, jamais ne se sont nommément soumis sur le territoire national du peuple démocratique et souverain du Québec, à ses voix libres et souveraines. Et pour cause, aucun d'eux n'aurait obtenu, n'a obtenu, n'obtiendra jamais en l'état, le OUI qui les aurait majoritairement validés.
Aujourd'hui la Reine du Canada persiste et signe, le peuple souverain du Québec n'est qu'un objet de sa Souveraine propriété et ils ne sont pas ses sujets digne d'attention et de respect. Elle se pose Majestueusement comme Autorité aussi Souveraine qu'usurpatrice capable de supplanter la démocratique Autorité Suprême du peuple souverain sur son territoire national. En somme, ses Actes fondant l'État qu'elle a accepter de fonder hors ses voix, ne reconnaissent pas même la réalité de l'existence de ce peuple souverain. Il devait être assimilé, point, s'il ne l'a pas été tel que la fine fleur de l'Empire de sa lignée monarchique s'en faisait l'idée par la voix de Sir Durham, peuple « sans culture et sans histoire qu'il était », cela ne compte pas. Il n'existait pas, n'était pas digne d'exister, et pour elle il n'existe toujours pas. Il n'est qu'un objet indistinct parmi d'autres qui sont sa propriété et dont elle peut disposer à sa guise, selon son bon vouloir sans devoir en être de quelque façon que ce soit imputable, gardienne, protectrice.
Le cadeau d'une lignée souveraine fêtant le 250e de sa Conquête

C'est sa réponse à notre protestation contre la « commémoration » du 250e anniversaire de la funeste bataille du 13 septembre 1759 qui « célébrait » une falsificatrice concorde affiché sur les bases propagandistes d'un État du Canada jamais nommément soumis aux voix du peuple souverain du Québec sur son territoire national durablement Conquis, nous dit-elle aujourd'hui, hors l'expression libre et démocratique de ses voix. Elle ne les entend pas ces voix, ne veut pas les entendre, ce pourquoi sa lignée n'a jamais voulu appeler le peuple souverain à se nommément prononcer à tous ces Souverains égards.
Le Canada du statu quo de blocage ne passe pas au Québec. Des fédéralistes-rénovateurs aux souverainistes en passant par les autonomistes, toutes et tous, M. Samson compris, répudient cet État dont la cheffe Souveraine nous dit aujourd'hui qu'elle approuve par sa discrétionnaire sanction les Actes qui l'ont fait par l'action de Jean Chrétien, État souverain du Canada et distinct de ses autres Royaumes, ce, par-dessus la tête de la Couronne souveraine que ne parvient pas à se mettre sur la tête ce peuple Conquis pourtant, en démocratie, l'Autorité Suprême de l'État démocratique valide et légitime.
La Reine du Canada nous dit aujourd'hui : « Je suis l'Autorité Suprême de l'État du Canada, parce que cela est mon bon plaisir. J'approuve ce que la Monarchie constitutionnelle a semblé me forcer à faire. » Elle nous dit aujourd'hui : « Je n'ai pas été forcée, cela était, est toujours mon bon plaisir et ma Souveraine Volonté. »
Si d'aucuns avait des doutes sur sa noble capacité à être la personnelle et charnelle incarnation de la souveraineté du peuple souverain du Québec, parce qu'elle aurait pris, si elle l'avait pu, la défense de ce peuple du Québec, pour l'aider à faire face à un activisme canadianisateur d'une minorité affairiste occulte, outrancier et manipulateur, illégitime et invalide, aucun doute ne peut aujourd'hui plus subsister. Cette lignée souveraine dont elle est la digne héritière, indigne lignée selon nous et aujourd'hui indigne héritière, n'a jamais fait la rupture d'avec une Cession inique qui fait d'un peuple orphelin de Souverain, un peuple à la volonté contrée, enfermée dans une Bastille d'où il ne peut sortir et dont on a fondu la clé après avoir barré toutes les issues possibles et imaginables.
En couronnant de lauriers usurpateurs la tête de Jean Chrétien Sa Majesté récompense personnellement un Roi nègre typique de l' Indirect rule Britannique, garantissant en les récompensant, « la loyauté des chefs indigènes en place qui avait la certitude de ne pas être renversé par d'autres chefs tant qu'ils étaient soutenus par le pouvoir britannique. » ( Indirect rule - Wikipédia ). Elle déclare de manière exemplaire que seront dûment récompensés les canadianisateurs québécois, quoi qu’ils fassent puisqu'ils sont en guerre contre un peuple qui n'existe pas et qui ne mérite pas d'exister. Elle marque de son sceau Souverain le territoire national du peuple souverain du Québec et encourage les élites indigènes à faire le bon choix pour le Québec, celui qui se soustrait toujours aux voix du peuple souverain et qui s'impose d'autorité et de force impériale dans la seule fédération des NON à l'État valide et légitime que ce peuple espère fonder démocratiquement et nommément de ses voix depuis que s'impose à Québec la Couronne britannique dès les lendemains du 13 septembre 1759.
Comme si un peuple pouvait être objet de Cession ?
LOUIS XV a abdiqué de fait par son abandon de la Nouvelle-France, son devoir premier de Souverain qui consiste à protéger son peuple de l'envahisseur. Dans le sang versé par les soldats et officiers des Armées de cette amère patrie nous appartenions en tant que partie du peuple de France et dignes sujets du Roi de France, mêlé à celui des Premières nations Alliées et au sien, un peuple souverain distinct du peuple la France est né sur un champ de Bataille, il y aura 250 ans le 13 septembre 2009. Ce peuple souverain du Québec est né distinct du peuple de France, ce jour-là, dès lors que se manifestait le cruel et durable effet tangible de l'abdication de fait son Souverain, faisant de ce peuple, 30 ans avant la Révolution française qui a écourté cette indigne lignée Souveraine, un peuple sans Souverain, peuple souverain du Québec devenu, toujours vivant et distinct de tout autre. Nous fêtons en 2009, le 250e anniversaire de naissance du peuple souverain du Québec, en tant que peuple doté d’une histoire quatre fois centenaire et officiellement distinct, depuis la Conquête, du peuple souverain de France et de tout autre.
La lignée usurpatrice des Souverains britanniques l'a toujours tenu ce peuple, pour un indistinct bien aliéné à son profit et à se convenance, et sien en bien propre, de George III (1738-1820) jusqu'à Élisabeth II qui nous le confirme aujourd'hui. Jamais ce peuple n'a consenti nommément à telle Cession. Pourtant, si tant était, si tant est qu'un peuple puisse être ravalé au rang d'objet, comme le prétend le Vice-Roi John Saul, n'est-il pas plutôt sujet ? Sujet du Souverain dans une monarchie capable d'incarner, légitimement dans la personne du Souverain, la souveraineté du peuple parce qu'il y consent ? Si Élisabeth II nous dit qu'elle n'est pas notre Souveraine en validant un État qui ne reconnait par même notre existence, c'est donc que nous sommes sans Souverain, donc peuple démocratique et souverain ! Ne reste qu'à faire en sorte que ce peuple, sur son territoire national, se pose en démocratique Autorité souveraine suprême, exigeant des États, quels qu'ils soient, qu'ils se soumettent nommément à ses voix libres et souveraines.
Abjuration du serment de la députation du peuple souverain du Québec
La députation du peuple souverain du Québec doit maintenant prendre acte. Elle se doit d’abjurer solennellement son serment d’allégeance à la Reine d’un État du Canada usurpateur, et à telle méprisante lignée Souveraine. Elle se doit au retour en Chambre de déclarer quel que soit l’État qui nous gouverne et où qu’elle siège, seule vraie et légitime allégeance au seul peuple démocratique et souverain du Québec « libre et capable d’assumer son destin » ( Robert Bourassa ), cela, autant à l’Assemblée nationale qu’au Parlement d’Ottawa.


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33 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juillet 2009

    @ Gilles Bousquet
    « Les dissidents du PQ devraient se rallier simplement et tenter de changer ce qui ne fait pas leur affaire, de l’intérieur. »
    Cela c'est l'UNIFICATION de nos forces en une seule composante
    Ce n'est pas l'UNION de nos forces aujourd'hui dispersées en plusieurs partis politiques, dont QS, le PI, voire les Verts et l'ADQ.
    Le PQ doit renoncer à mettre de l'avant l'UNIFICATION. Il doit parler d'UNION.
    Ne reste que 18 à 24 mois pour en définir les termes. On est loin du compte.
    Il nous faut tous mettre fin à l'Attentisme et la procrastination.
    Ces deux mamelles auxquelles s'abreuve l'impuissance politique qui est la nôtre.
    Un Rassemblement politique et citoyen doit se faire et cela ne peut se faire par le seul ralliement au PQ. Notre UNION, notre Rassemblement, passe par une COALITION des partis politiques souverainistes autour des termes à définir et sur l'ESSENTIEL desquels il nous faut nous entendre et qu'il faut déposer dans un document de STRATÉGIE et de PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ capable d'emporter l'enthousiaste adhésion de toutes les composantes politiques et citoyennes de la mouvance souverainiste.
    Le PQ doit cesser de vouloir, de penser pouvoir faire cavalier seul.
    Il n'est pas seulement question de remplacer Jean Charest et les canadianisateur du PLQ-PLC. Il est question d'appeler tout un peuple à se prononcer sur l'État actuel illégitime du Canada pour fonder un État légitime qui émane nommément de ses voix. Pour cela il nous faut faire l'UNION de nos forces.
    Il est trop tard pour penser à l'UNIFICATION autour du seul PQ.
    Du reste, il nous a nui autant qu'aidé cet univoque ralliement.
    Cette unification a eu le désavantage de son avantage, à savoir, présenter l'image d'un État souverain du Québec à parti unique. Tout ce que détestent les Québécois qui refusent de mettre tous leurs oeufs dans le même panier. Avec QS, le PI, voire les Verts et l'ADQ nous pouvons présenter, de gauche à droite en passant par le centre et un État vert et durable, toute la diversité démocratique qu'il nous faut pour emporter l'adhésion du peuple souverain du Québec, non plus livrés à la seule mouvance péquiste.
    Présenter notre dispersion et division comme devant se « simplement » résoudre par l'UNIFICATION de nos forces autour du seul PQ est aujourd'hui aussi ridicule que de vouloir mettre de l'avant l'indépendance sans l'appui et l'apport du Bloc et du le PQ...

  • Gilles Bousquet Répondre

    30 juillet 2009

    Messieurs Archambault et O,
    Belle joute.
    Je crois bien que vous êtes des admirateurs de M. Parizeau qui a tant fait pour que la souveraineté du Québec devienne réalité. Il est le moins décrié des ex-chefs du PQ. Alors, nous devrions nous fier à lui à moins de penser qu'il se trompe et nous trompe lourdement. M. Parizeau appuie et vote pour quel parti selon vous ? M. Parizeau ne serait pas en faveur d'un parti faussement souverainiste et simplement provincialiste et opportuniste, n'est-ce pas ?
    Les dissidents du PQ devraient se rallier simplement et tenter de changer ce qui ne fait pas leur affaire, de l'intérieur. Ils ont erré en débarquant du navire pour des raisons secondaires. Ils ont droit à l'erreur mais, s'ils sont vraiment sincères dans leur désir de souveraineté, ils devraient savoir quoi faire et faire confiance à leurs chefs qui sont placés pour remplacer le PLQ de M. Charest, première priorité prioritaire...me semble.

  • Gilles Bousquet Répondre

    30 juillet 2009

    Pour résumer, notre gracieuse reine d'Angleterre et du Canada "qui semble éternelle" vient de confirmer que M. Chrétien est un guerrier anglophile qui n'a pas hésité une minute à aller contre 60 % de ses compatriotes francophones du Québec en dépensant nos taxes fédérales « contre nos lois » pour financer le NON au référendum de 1995 à travers des commandites pas trop catholiques.
    Cet Ordre du mérite britannique me semble une sorte de déshonneur pour l'égal de M. Charest qui ne devrait pas trop rejaillir sur nous, du moins, nous l'espérons.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 juillet 2009

    @ M. Ouhgo
    Je ne pense pas briser une trêve. Je tente d'entrer dans le vif du sujet. J'énonce ce que je pense comprendre. Si je suis maladroit merci d'être indulgent.

    « On a passé des pages sur cette métaphore du gros aspirateur et vous faites mine de ne pas savoir de qui je parle ! »

    Je ne pense pas avoir fait mine de quoi que ce soit, je crois avoir compris qu'il s'agit du PQ qui veut toujours penser qu'il est le seul... Ce que j'ai dénoncé, me semble... nous mettant donc d'accord là-dessu.
    J'ai « dit à répétition que nos tables rondes devraient être sanctionnées par le PQ. » et je ne crois pas me dédire. Mais encore faut-il que ce contenu existe... or, où sont inscrits les termes sur lesquels nous nous serions mis d'accord... Nous en avons dit des choses, d'aucunes où nous sommes d'accord, d'autre moins, d'autres en suspend, d'autres pas...
    « Au lieu de solliciter votre seul interlocuteur pour avoir son engagement sur contrat en blanc Vous déviez le sujet. »
    Franchement ! Je ne crois pas, mais nous nous sommes peut-être mal compris...
    « C’est ce parti qui devrait être leader et approcher les dissidents ! »
    C'est là que nous sommes en désaccord. Oui, ce parti qui se prétend leader, n'approche pas les dissidents. N'en tenons pas compte pour l'instant. Occupons-nous des dissidents. Nous qui les sommes, énonçons cet ESSENTIEL qui nous, nous mettrait d'accord. Je ne le vois pas. Je ne le lis pas... Où est-il ? Où puis-je signer, ou sinon discuter ?
    « S’il refuse de tendre la main aux partis mécontents, tous les soupçons sont permis. »
    Admettons ! Mais reste que pour l'instant, je ne sais pas quoi signer qui nous ferait d'accord.
    « La balle est dans son camp et vous coupez la branche sur laquelle vous êtes assis ! »
    Non pas ! Je dis, et peut-être ne sommes-nous pas d'accord, la balle est dans notre camp. Énonçons les termes de l'ESSENTIEL à mettre de l'avant. Mettons-nous d'accord sur ceux-là. Pour ce faire, il nous faut les énoncer, en discuter, nous mettre d'accord.
    « Si vous croyez qu’il faut nous mettre à genoux devant eux et construire leur programme pour eux, vous devenez leur petit nègre. »
    Pas question de nous mettre à genoux. Où allez-vous chercher ça. Depuis quand énoncer sa Volonté est se mettre à genoux !?
    « Le peuple souverain, nous en l’occurrence, devons exiger que ces serviteurs viennent nous parler sinon nous n’irons tous simplement pas voter et vous continuerez d’insulter les plus prudents de vos collaborateurs qui vous mettent en garde contre la servilité et la naiveté. »
    Merci pour vos conseils, mais là encore, que leur disons-nous s'ils viennent nous parler. Pour l'heure, je parlerai de mon côté, vous parlerez du vôtre. Je ne vois pas ce qui nous ferait sur l'ESSENTIEL parler d'une même voix. Ce contenu n'a pas été énoncé. S'il l'a été, il est toujours dispersé. Il faut le rassembler, nous mettre d'accord. NON ?
    « Vous serez seul à sermonner dans le désert. Moi, personnellement, je n’ai plus l’âge de me faire envoyer paître ! »
    Je ne vous ai pas envoyé paître. Je ne vous envoie pas paître. Si j'ai semblé le faire, c'est contre ma volonté, ce n'est pas ce que je veux. Je veux que nous nous mettions d'accord sur l'ESSENTIEL des termes du PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ que nous voulons pour faire l'UNION que nous voulons mettre de l'avant. Qu'est-ce qui est vous envoyer paître là-dedans ? Merci de m'expliquer. Je ne comprends pas...
    Je dis que l'abstinence à cet égard, et pas la vôtre, puisque nous discutons encore, enfin... je croyais le faire... je dis que cette abstinence sera imputable.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 juillet 2009

    Votre beurrée: "C’est étonnant la façon que vous avez de poser des conditions préalables, alors que vous refusez de vous commettre pour ne serait-ce qu’endosser les Objectifs à atteindre quant à la démarche des Vigiles à l’égard du Projet de PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ... « Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais » semblez-vous nous dire... « Commettez-vous cependant que je refuse de le faire. »"
    Vous venez de signer la fin de la trêve!
    Ne voyez-vous pas que notre dialogue devient de sourds, et n'intéresse personne?
    On a passé des pages sur cette métaphore du gros aspirateur et vous faites mine de ne pas savoir de qui je parle! Au lieu de solliciter votre seul interlocuteur pour avoir son engagement sur contrat en blanc (avez dit à répétition que nos tables rondes devraient être sanctionnées par le Pq.) Vous déviez le sujet. C'est ce parti qui devrait être leader et approcher les dissidents! S'il refuse de tendre la main aux partis mécontents, tous les soupçons sont permis. La balle est dans son camp et vous coupez la branche sur laquelle vous êtes assis!
    Les conditions préalables, c'est le peuple qui doit les poser. Les arrivistes multimillionnaires ne pleureront pas dans leur refuge au Mexique quand le Québec parlera anglais. Si vous croyez qu'il faut nous mettre à genoux devant eux et construire leur programme pour eux, vous devenez leur petit nègre. Le peuple souverain, nous en l'occurrence, devons exiger que ces serviteurs viennent nous parler sinon nous n'irons tous simplement pas voter et vous continuerez d'insulter les plus prudents de vos collaborateurs qui vous mettent en garde contre la servilité et la naiveté. Vous serez seul à sermonner dans le désert. Moi, personnellement, je n'ai plus l'âge de me faire envoyer paître!

  • Archives de Vigile Répondre

    19 juillet 2009

    @ M. Ouhgo
    « Défier l’aspirateur-paon ça veut dire exiger qu’il s’affiche en faveur de l’UNION dès maintenant. »
    C'est étonnant la façon que vous avez de poser des conditions préalables, alors que vous refusez de vous commettre pour ne serait-ce qu'endosser les Objectifs à atteindre quant à la démarche des Vigiles à l'égard du Projet de PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ... « Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais » semblez-vous nous dire... « Commettez-vous cependant que je refuse de le faire. »
    « Que le Grand Moteur appelle à la table tous les chefs de partis indépendantistes pour leur donner sa feuille des essentiels et des acceptables. »
    Qui est ce Grand Moteur ? Vigile ? Le Conseil de la souveraineté ?
    Pourquoi demander aux autres de définir pour nous ce que nous voulons ? N'est-ce pas à nous de le faire ? Définir cet ESSENTIEL COMMUN enthousiasmant que nous voulons endosser.
    « Ce parti se contente du vote anglo/allo pour alterner à la gouvernance provinciale ?... c’est son droit. »
    Procès d'intention. Qui affiche une intention de querelle et non de concorde. Il est ici bien question d'ultimatum sur la base d'un vide, d'un non-dit.
    « Si au contraire, il maintient le cap, qu’il vienne s’attabler avec ses électeurs, le peuple souverain de Québec à libérer. Me semble... »
    Nous n'en sommes pas là. Nous n'en sommes pas à l'étape des ultimatums. Il nous faut être prêt à nous présenter à la table nous-mêmes, nous ne le sommes pas, nous n'avons rien à proposer. Il nous faut nous entendre sur ce que nous voulons. Sur les termes de l'ESSENTIEL qu'il nous faut identifier pour faire l'UNION que nous voulons.
    Celui-là défini, devra être présenté à la table autour de laquelle pourront être réunies toutes les composantes de la mouvance souverainiste. Pour l'heure nous n'avons rien à présenter nous-mêmes. Le PQ lui, s'est commis. Nous sommes d'accord, ce n'est pas adéquat, suffisant. À nous maintenant de nous entendre sur les termes qui le seraient.
    S'y refuser relève de la stratégie de la division. Celle qui veut enfoncer le PQ quoiqu'il dise. On pourra toujours dire que ce n'est pas ce que nous voulons.
    Refuser d'énoncer ce qu'on désire voir surgir comme termes de l'UNION que l'on dit désirer, consiste à refuser l'UNION. L'UNION implique la concorde, l'entente, pour qu'il y ait concorde il faut que les termes de l'entente soient énoncés, définis. Ici dans Vigile, l'entente n'existe pas. Il nous faut définir les termes de cette entente qui ferait, ici dans Vigile l'UNION de nos forces.
    Ne pas le faire, attendre que les autres le fasse, n'est rien d'autre que de l'attentisme. Celui-là même qui est dénoncé par les PQ-Rentre-dedans. Ceux-là font exactement ce qu'ils reprochent au PQ de faire.
    Il faut briser le cercle vicieux de l'attentisme. Pour cela, il n'y a rien d'autre que le fait de se commettre soi-même sans attendre que les autres le fasse à notre place.
    L'indépendance, le refus de la dépendance, c'est ne pas remettre entre les mains de quiconque son propre pouvoir d'action, c'est refuser de subordonner son action à celle des autres, ce qui ne nous livre qu'à la réaction. L'action c'est autre chose. L'action consiste à avancer soi-même en toute indépendance, dans la cohésion de ce que nous sommes, parce que nous nous sommes entendus sur les termes de ce que nous voulons. Avancer ici, consiste à énoncer ce que nous voulons, et à en discuter, pour qu'émergent de cet essentiel et primordial exercice, les termes d'un ESSENTIEL que nous pouvons endosser chacun avec enthousiasme.
    Qu'attendons-nous pour le faire ? Que les autres le fasse ? Bel attentisme !
    Nous constituons une partie des forces de la mouvance souverainiste. Elle a sa vie propre, elle doit avoir sa vie propre, indépendante, visant sa propre cohésion en synergie avec celle plus large à venir.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    19 juillet 2009

    Citation: "...les silencieux ont fait leur nid. Ce qu’ils ont décidé, c’est d’enfoncer le PQ... ET... ils se disent impatients et véhéments... !? Foutaise, ce sont des traitres... rien de moins... Traite à l’UNION de la Patrie à faire. Traitres, car ils préfèrent garder le silence de peur de se compromettre. Ce sont des lâches, des pleutres... "
    Bon... le mot revient... c'est vrai que nous sommes entre nous, en ce dimanche matin... alors... traîtres d'enfoncer le PQ, le grand moteur de l'indépendance... coupables de faire le choix: soit reporter ad vitam aeternam pour observer dans l'opposition la démolition du mercenaire d'Ottawa, soit exiger une position claire à offrir au vote au peuple souverain...
    Par ailleurs si ces traîtres font mauvais garçons, soyons vigilants à démasquer les infiltrés! Et ils peuvent être très haut placés dans la hiérarchie! À force de marteler l'argument du seul parti en position pour promouvoir le projet, ils cimentent les "souverainistes" dans l'attente du Grand Jour. Ce sont des suppôts de Charest! Des illusionnistes! À faire luire l'objectif d'une élection à l'autre, sans donner d'actions démontrant le progrès, ils découragent les plus anciens militants et font rigoler les éventuels indépendantistes dégoûtés de la politique limoneuse.
    Défier l'aspirateur-paon ça veut dire exiger qu'il s'affiche en faveur de l'UNION dès maintenant. Que le Grand Moteur appelle à la table tous les chefs de partis indépendantistes pour leur donner sa feuille des essentiels et des acceptables. Ce parti se contente du vote anglo/allo pour alterner à la gouvernance provinciale?... c'est son droit. Mais qu'il cesse d'afficher l'option "souverainiste". Si au contraire, il maintient le cap, qu'il vienne s'attabler avec ses électeurs, le peuple souverain de Québec à libérer. Me semble...

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2009

    Suite
    Oui, cette prétention doit faire place à l'UNION de nos forces. Cela peut changer. OUI, le PQ a été, est toujours un outil, mais il n'est plus le seul et il doit composer ne serait-ce qu'avec QS.
    « ... il faudrait le défier, tous ensemble... »
    Nous n'aurons pas besoin de le défier, nous n'avons qu'à le dire. Cela va porter. Cela va porter si nous le disons... tous ensemble...
    Mais pour le dire, ensemble... il nous faut nous mettre d'accord d'abord. Cet accord va représenter un exploit. Tant il est difficile à obtenir. « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ». Oui, il y a des périls. À commencer par cette difficulté qu'il y a à faire s'exprimer les propositions concernant les termes de cet ESSENTIEL à exprimer pour qu'on puisse s'entendre pour le dire « ensemble ».
    Je ne veux pas vous mordre encore... comme vous m'avez dit que je fais... Mais cela commence par nous entendre sur l'Objectif à atteindre... Vous qui voulez l'UNION que je veux, hors la compromission, vous refusez d'endosser tels Objectifs... imaginez le chemin que nous avons à parcourir pour nous entendre ensuite sur ce qu'il conviendra de mettre de l'avant...
    Telle abstinence, peut-être pas la vôtre, indique que les silencieux ont fait leur nid. Ce qu'ils ont décidé, c'est d'enfoncer le PQ... ET... ils se disent impatients et véhéments... !? Foutaise, ce sont des traitres... rien de moins... Traite à l'UNION de la Patrie à faire. Traitres, car ils préfèrent garder le silence de peur de se compromettre. Ce sont des lâches, des pleutres... Et je ne parle pas de compromission. Je suis contre toute compromission. Il faut savoir cependant se commettre, ou se démettre. Les supposés indépendantistes qui refusent aujourd'hui de se commettre devront se démettre. Ils n'auront pas la crédibilité qu'il faut pour gueuler comme des putois comme il l'ont fait trop souvent.
    Véhéments, impatients... Mon oeil !
    « pour dégonfler un bluff, il faut de la détermination, de la cohésion, et selon la théorie de l’Histoire patiente, l’acceptation de repartir sur des bases solides... »
    OUI, tout à fait, je suis déterminé à dégonfler tous les bluffs... autant celui que vous trouvez au PQ, que celui que je trouve chez les supposés indépendantistes véhéments... du moins, certains qui se disent tels. Cela pour faire sur un ESSENTIEL COMMUN le PROGRAMME de SOUVERAINETÉ qu'il nous faut pour remporter les élections décisives imminentes ou lointaines.
    Je ne conspue ici bien évidemment pas celles et ceux qui veulent de l’action. Qui ne sont pas que dans la réaction. Qui agissent et qui n’attendent pas tapis dans l’ombre que le moment propice, le prétexte pour nous diviser, nous enfoncer dans le report, la procrastination, la querelle et la division. Pour ne pas être dans la réaction, il faut se commettre pour l’UNION. Il faut définir ses termes, pour nous entendre sur ceux qu’il nous faut pour emporter l’adhésion de ce peuple que nous voulons contribuer à libérer. Cela ne pourra se faire que dans l’UNION de ses forces. À commencer par les nôtres, de proche en proche.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2009

    Suite
    Je vois bien que certains pensent que c'est ce qu'il nous faut faire. J'entends bien que c'est ce qu'ils ont prôné depuis longtemps et ce qu'ils ont obtenu. Et, je m'en désole. La politique du pire est la pire des politiques. Je proteste énergiquement contre elle et contre la division qu'elle incarne.
    Car, c'est bien de division qu'il est question. La lenteur ici n'est pas celle du peuple, c'est celle de ses élites. Le peuple lui, n'est pas lent, il est forcé de l'être compte-tenu de la stupidité de ses élites souverainistes qui ne trouvent rien de mieux à faire de s'étriper mutuellement offrant le spectacle des plus navrant. Comme si nous avions tout notre temps... N'importe quoi !
    Vous voyez bien que je ne suis pas l'apôtre de la lenteur. Il nous faut briser le cercle vicieux de la division. Il nous faut nous UNIR. C'est simple à comprendre pourtant.
    « Le 8 décembre 2008, nous poussions de toutes nos forces sur l’idée que c’était le seul parti en position pour faire avancer la cause... L’alliance qu’il fallait pour battre les fédéraux a été repoussée le nez en l’air... Pas de programme nommément indépendantiste ! »
    Nous poussions, parlez pour vous... et pour moi... Mais nous prêchions dans un désert. D'aucuns avaient déjà poussé depuis longtemps dans la direction de l'enfoncement du PQ... dans la division de nos forces.
    ET, ce que nous avons mis de l'avant a été « repoussé le nez en l'air » autant par le PQ que par les autres. Et, cela l'est tout autant aujourd'hui. Les partisans du PQ-Rentre-dedans se gardent bien de participer à la constitution de l'UNION à faire. Leur silence est éloquent.
    Quant au PQ, l'élection du 8 décembre n'était pas précipitée pour rien... Il n'a pus faire plus que ce qu'il a fait... La situation aujourd'hui est différente, nous avons 2 ans devant nous pour nous préparer. Chaque jour qui passe cependant est un jour de moins... Le temps presse pour faire cette UNION et la tâche est immense, les étapes nombreuses. Et qu'est-ce qu'on fait... rien... On attend... Remarquez, un peu de vacances est bien mérité... Mais après... que fera-t-on ?
    « Et maintenant, d’autres prêchent encore la dernière chance, toujours sans programme nommément indépendantiste ! »
    Et, c'est bien ce qu'il nous faut contrer. Les prochains rendez-vous électoraux seront cruciaux, à chaque fois davantage : à Montréal pour élire la première mairesse souverainiste de la métropole, à Ottawa pour grossir la majorité souverainiste de la députation du peuple souverain du Québec ( Ottawa et Québec ), à Québec pour élire un gouvernement de Coalition souverainiste.
    Autant dire atteindre la lune... Un petit pas pour chacun de nous, un grand pas pour le peuple souverain du Québec. À moins que ce ne soit le contraire, chaque geste posé, à poser nous demandera de faire un grand pas, un énorme pas qui questionne nos a priori, nos certitudes, et collectivement, cela fera faire un petit pas à ce peuple de géants, mais pas à pas, un jour, il pourra se donner l'État valide qu'il espère impatiemment depuis 250 ans.
    « car enfin, parmi la mouvance souverainiste, l’hésitation à l’UNION semble être la crainte du gros aspirateur d’allégeance, provincialiste... »
    Il n'y a pas d'hésitation à avoir. Il nous faut définir ce que nous voulons et nous entendre là-dessus, nous, les véhéments. Il nous faut faire notre UNION dont nous endosserions avec enthousiasme les termes que nous définirons nous-mêmes, comme conforme à ce que nous voulons collectivement, sans compromettre l'essentiel qui nous anime. L'ESSENTIEL étant ce qui reste quand on a retranché l'accessoire divisif, et ce qui reste dont on ne peut plus rien retrancher sans compromettre ce qui peut nous unir dans le compromis, mais hors la compromission.
    « Cet aspirateur qui fait la roue comme le paon, pour se montrer le seul moteur de l’indépendance... »
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2009

    @ M. Ouhgo
    Je ne fais pas l'éloge de la lenteur. Comme vous l'avez deviné, je suis aussi véhément que les plus véhéments. Il nous faut donc l'être si nous le sommes, c'est ce qui fait avancer, c'est ce qui exprime ce que nous sommes.
    Cela dit, je suis véhément aussi dans l'admiration que j'ai pour ce peuple dont je suis intimement partie intégrante. Je répugne à le tancer, à l'insulter, à le supposer faible. Je lui trouve une incommensurable grandeur dans l'adversité. Je le trouve admirable entre tous, avec tous ces défauts, toute sa juvénile incomplétude. Je trouve que mes ancêtres et mes devanciers ont produit des choses admirables, dont principalement le fait que je puisse toujours vivre en français ici en Amérique du Nord et le fait que je puisse toujours espérer participer avec ce peuple a l'émergence d'un État valide en lieu et place de la légalité illégitime tutélaire de l'État abusif du Canada.
    Que cela me semble lent n'est que relatif. Si je prends la mesure de la tâche a accomplir, la démesure des conditions adverses qui se sont dressées contre nous, contre mes ancêtres et mes devanciers, je ne peux qu'être admiratif. J'ai renoncé à la honte que j'ai déjà ressentie, culpabilisé que j'ai un temps été, par de faux-jetons qui nous disaient que ce peuple n'avait pas de colonne, n'était pas à la hauteur des autres qui se sont libérés avant. Cela parce qu'un jour j'ai compris que leur situation n'était pas la nôtre. Nous, je l'ai dit déjà, nous vivons dans une enclave d'où l'on ne peut sortir, seuls au monde. Aucun autre peuple n'est à nos côtés, vivant ce que nous vivons, sauf les Premières nations, qui n'ont pas de pouvoir plus que nous, qui comme nous, sont seules au monde. Nous contrairement à l'Algérie, à tant de pays aujourd'hui décolonisés pour le meilleur ou pour le pire, nous vivons dans, au centre, au coeur de l'Empire Conquérant... Ce n'est pas du tout, mais alors pas du tout le cas des autres...
    Je ne prône pas la lenteur, je ne veux pas de reports, je fais tout pour qu'il n'y en ait pas, qu'il n'y en ait plus. Ce pourquoi il nous faut bien comprendre ce peuple, bien comprendre sa situation, afin que ce que nous engagerons pour lui corresponde bien à ce qu'il est. Et, si ce que nous engageons n'emporte pas son adhésion, c'est qu'il nous faut remettre cent fois sur le métier notre ouvrage. Mieux, il nous faut démonter le métier, en scruter tous les rouages. Manifestement quelque chose cloche, comme nous l'a dit M. Parizeau le 6 juin dernier.
    C'est ce que je fais depuis 1995 alors qu'il nous invitait à écrire la page blanche du préambule de la future Constitution de l'État du peuple souverain du Québec en citant ces trois premiers mots de la Constitution des États-Unis d'Amérique.
    NOUS, le PEUPLE...
    Pour eux, tout a commencé par ces trois redoutables mots... Trois mots qui ont fait tomber un Empire puissant comme nul autre ne l'avait été auparavant sur les possessions duquel un jour le Soleil s'est levé pour ne plus jamais se coucher jusqu'à ce jour, si l'on tient compte du fait que l'avatar républicain états-unien de cet Empire règne toujours sur lui.
    Moi aussi je suis déconcerté souvent par ce peuple... Je tente donc de comprendre ce qu'il choisit de faire.
    « Pour maintenir le fil du début, l’éloge de la lenteur, ne serait-il pas défendable d’étirer notre patience au point d’accepter que le parti créé il y a 40 ans pour faire l’indépendance et maintenant maquille son option, ne soit pas nécessairement porté au pouvoir dans 3 ans ? »
    Suite ici-bas

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    18 juillet 2009

    Monsieur Luc,
    Votre inébranlable foi en notre peuple, votre acceptation de sa lenteur dans l'Histoire, sont déconcertantes. Si je ne connaissais pas votre colère contre le style romancier de Moreno, je serais tenté de croire qui vous y recourez, au genre romanesque :-) Tout dépend des attroupements où je suis passé dans la journée. Certains groupes m'apparaissent cause perdue alors que par surprise je tombe sur du Québécois ordinaire qui n'a pas l'intention de lâcher. Ainsi, demain p.m. devant le théâtre Ste-Catherine, de ce "conquérant" Eric Amber qui nous envoit chier parce que nous voulons acheter ses billets en français, nous gonflerons le nombre des Jeunes Patriotes du Québec qui vont répondre "présent" malgré son absence présumée.
    Pour maintenir le fil du début, l'éloge de la lenteur, ne serait-il pas défendable d'étirer notre patience au point d'accepter que le parti créé il y a 40 ans pour faire l'indépendance et maintenant maquille son option, ne soit pas nécessairement porté au pouvoir dans 3 ans? Le 8 décembre 2008, nous poussions de toutes nos forces sur l'idée que c'était le seul parti en position pour faire avancer la cause... L'alliance qu'il fallait pour battre les fédéraux a été repoussée le nez en l'air... Pas de programme nommément indépendantiste! Et maintenant, d'autres prêchent encore la dernière chance, toujours sans programme nommément indépendantiste! N'est-il pas là le gros os qui empêche l'union de se faire? S'il faut viser cet écran de fumée qui retient de nombreux indépendantistes retenus par tant d'années d'impication... S'il faut rappeler ceux qui n'ont pas un gros cordon de dollars qui leur fait réclamer toujours une dernière chance... car enfin, parmi la mouvance souverainiste, l'hésitation à l'UNION semble être la crainte du gros aspirateur d'allégeance provincialiste... Cet aspirateur qui fait la roue comme le paon, pour se montrer le seul moteur de l'indépendance, il faudrait le défier, tous ensemble, pour qu'il montre son jeu! Si nous continuons à nous laisser imposer l'idée que ce moteur nous est l'étoile de Bethléem, il fera la roue de plus en plus grand jusqu'à terroriser tout mouvement radicalement indépendantiste. Par contre, pour dégonfler un bluff, il faut de la détermination, de la cohésion, et selon la théorie de l'Histoire patiente, l'acceptation de repartir sur des bases solides... (aaa..hummm...)

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2009

    Suite et fin + 1 mot à Grand-papa
    Vive le peuple souverain du Québec
    Je ne me lasse pas de contempler sa force, sa ruse, son déterminé dur désir de durer. Je ne peux que déplorer la trahison de nos clercs qui refusent de fédérer leur supposé désir d’affranchir ce peuple, d’être les agents de son fier et digne affranchissement, grâce à leur impérative et essentielle UNION. À commencer par celle des souverainistes. Après avoir rompu avec cette trahison qui est la nôtre peut-être pourrons-nous être justifié d’identifier ce qui traduit mal la volonté souveraine de ce peuple, qui la trahit. L’Histoire sera sévère à l’égard de nous tous qui ne savons pas nous UNIR. Comme elle l’est aujourd’hui contemplant toutes les occasions manquées à cet égard.
    ___________________________________________
    @ M. Grand-papa
    Oui, nous sommes délinquants. Nous nous plaisons à l’être. Nous n’avons pas de plus grand plaisir que d’être des coureurs des bois, libres et indépendants, vivant avec les bêtes, dans la forêt, courant le Nord loin de la société des hommes, de ses lois, de ses règles, loin de sa culture même.
    Oui nous aimons vivre hors l’État, hors son Autorité. Il nous fait plaisir de l’insulter, de contourner le règlement, par-dessous la table.
    Oui nous sommes un peuple jeune. Il n’y a pas de mal à ça. Nous en avons les qualités et les défauts. Le défaut, c’est le mépris de l’Autorité, voire, du vivre ensemble.
    Si notre Histoire remonte à celle des Celtes, des Gaulois, des Normands, donc des Vikings, voire des Anglais, le peuple que nous sommes devenus, distinct de tout autre, distinct du peuple de France, distinct du peuple britannique, distinct du peuple canadian, est juvénile, il n’a que 250 ans. Avant la Conquête qui nous a arrachés à notre amère patrie la France, nous étions partie du peuple de France.
    Depuis son abandon, depuis que nous sommes sous tutelle britannique puis, sans rupture sous celle des canadianisateurs, nous nous sommes constitués hors l’État, hors toute Autorité. Nous n’existons pas dans l’État. Aucun État ne reconnait même notre existence dans les Actes qui les fondent, les Constituent et les gouvernent. Et, nous n’avons reconnu nommément aucun État puisque le Canada ne nous l’a jamais demandé et qu’il s’est contenté de fédérer les NON à l’État valide que nous voulons fonder depuis la Conquête sans jamais obtenir le OUI qui le validerait.
    Je prétends qu’il nous faut rompre avec ce juvénile refus de l’État, refus de l’Autorité. Cela pour nous rapproprier la nôtre d’Autorité. Celle Suprême du peuple démocratique, donc Souverain.
    Ce refus de l'Autorité se manifeste dans un juvénile discrédit du clerc, de l'intellectuel, des élites en général, qui sont toutes tenues, indistinctement, pour être traites, fourbes, veules, intéressées. Cela n'est pas vrai. Il faut faire les distinctions qui s'imposent.
    Il va sans dire que cette délinquance juvénile qui est la nôtre n’est qu’une constatation. Ce n’est pas un blâme. Elle nous a permis de nous définir, de survivre, hors l’abus d’Autorité dont nous avons été les jeunes et innocentes victimes. Mais aujourd’hui, il nous faut affronter l’Autorité abusive et nous parer de cette Autorité suprême qui est la nôtre. Cela pour invalider toute Autorité usurpatrice qui prétendrait surpasser, subordonner, assujettir, discréditer, invalider, disqualifier, humilier, profaner, injurier, diffamer la nôtre.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2009

    Suite
    Le Québec anti-impérialiste
    Un renversement paradigmatique nous a fait passer de l’autre côté du miroir. Du côté lumineux du Conquérant Conquis. Ce Conquérant qui comprend enfin la douleur du Conquis. Qui comprend dans sa chair, dans son sang versé, aujourd'hui dans ce frémissement de nos viscères, de nos gênes, de notre fleur de peau, ce que représente le fait d’être Conquis. Ce qui fait du Conquérant un abuseur fini. Nous ne voulons plus être cela. Ni Conquis, ni Conquérants. Seulement Humain, seulement peuple Humain. Innu.
    Trudeau n'a rien conpris
    NON, le Canada ne nous appartient pas, il appartient aux Canadians. Nous ne sommes pas Canadians, même pas French-canadians. Nous sommes dans notre propre Bastille québécoise de Québec occupée, des Québécois, qui ne voulons plus être fiers Conquérants, mais bien fiers Humains, rompant avec ce morbide appétit de Conquête vaines devant s’imposer sur d’autres peuples Humains et sur leurs territoires. Chaque peuple méritant respect et dignité. À commencer par les nôtres. Trudeau n’avait rien compris de ce que nous sommes, de ce que nous étions devenus.
    Il n’avait rien compris parce que dans ses gênes une partie n’a pas compris encore ce que c’est que d’être Conquis, puisque par sa mère il était le fils du Conquérant. Par son père le fils d'ancêtres Conquérants. Il a oblitéré le fait d'avoir été Conquis. Comme l'oblitère le Conquérant. Comme l'oblitère le Conquis, croyant y échapper tous les deux, croyant échapper de bonne foi à la honte du Conquérant.
    Le Canada ne l’a pas compris encore. Pas tout à fait du moins. Pourtant s’il en est un peuple qui redoute et repousse l’envahissement c’est bien le peuple du Canada, tremblant face aux impérialistes États-Unis. Trudeau a pensé exacerber la peur d’être envahis en lui fédérant pour la contrer, la mémoire de notre passé Conquérant. Une faillite totale. Il a pensé aider le Canada à surmonter sa peur en tablant toujours sur la valeur du Conquérant. Or, nous étions ailleurs. Nous savons que l’envahissement n’a pas de valeur. ET que l'on ne saurait construire de mur durable dans le reniement, dans l'oblitération de la honte du Conquérant et la fierté du Conquis. Ce pourquoi nous sommes contre les armées, contre la guerre, contre l’impérialisme. Farouchement, viscéralement.
    Nous savons que le Canada Conquérant ne survivra que lorsqu’il renoncera à la Conquête qu'il instrumentalise encore contre nous. ET il le peut, renoncer. Il le peut puisque nous l’avons pu. Cela est certes un deuil, semble une perte, mais le gain obtenu de cette perte en compense largement la peine qu’on se donne pour y renoncer. Nous en savons quelque chose. Nous sommes les spécialistes mondiaux de la dualité Conquérant/Conquis.
    Le gain, c’est de vivre mieux et serein, dans la dignité de l’être humain libre, libre de ce qui l’enferme dans la contrainte produite ou subie. Le peuple souverain du Québec se veut libre de contraintes, autant de celles qu’il subit, que de celles qu’il ferait subir. Cette rigueur ne manque pas d’en imposer. À terme elle permettra au Canada d’admettre que ce peuple que nous sommes ne lui appartient pas. Il ne lui a pas été cédé. On ne saurait recevoir en Cession un peuple. Un peuple et son territoire national n’appartient à personne d’autre qu’à lui-même.
    Le Canada a tout intérêt à en convenir s’il veut de bonnes relations avec nous maintenant et plus tard, quand nous aurons invalidé l’actuel État abusif du Canada, quand nous aurons fondé un État démocratique valide et légitime émanant nommément de nos voix libres et souveraines. Ce peuple souverain du Québec saura s’imposer. Il s’impose depuis 250 ans. Il prépare depuis, sa résurgence pleine et entière. Rien ne ralentit sa longue marche. Il avance, il performe partout, en tous lieux, il se déploie sans cesse plus inventif, ratoureux. Il surgit là où on ne l’attend plus, se fait oublier là où on l’attend.
    Fin ici-bas + 1 mot à Grand-papa

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2009

    Suite
    Oui nos élites sont débiles bien souvent. C’est la trahison des clercs. Ce qui fait que ce peuple fait le constat qu’il lui faut travailler encore pour générer de ses rangs des élites à la hauteur de son rang. Capable de faire ce qu’il faut pour son émancipation. Pour l’heure la trahison des clercs se poursuit dans les rangs souverainistes. Ils ne parviennent pas à faire l’UNION de leurs forces. Cette trahison est tout aussi responsable de notre piétinement que celle de ces traitres que vous identifiez. S’il faut juger les traitres, les condamner, il faudra aussi juger nos propres actes. Ceux qui nous font divisés. Alors qu’il suffirait de peu, si peu, pour faire notre UNION. Celle qu’attend impatiemment de nous ce peuple que nous prétendons vouloir servir.
    Cette UNION peut se faire.
    Vous la voulez, ne reste qu’à y travailler, sans relâche en identifiant et dénonçant tout ce qui s’y oppose, en tentant de dénouer l’enchevêtrement des justifications fallacieuses invoquées ou mises de l’avant pour nous faire divisés, pour nous faire autre chose qu’unis.
    « Alors la Reine, si elle est le maître d’œuvre de cette tragédie pour nous, je suis avec vous »
    Elle n’est pas le maître d’œuvre. Elle est l’incarnation charnelle, personnelle et Souveraine de la souveraineté d’un État autocratique qui s’impose ici d’Autorité et de force impériale depuis la Conquête, sans jamais se nommément soumettre à nos voix libres et souveraines.
    « Elle s’apprête à visiter le Canada, et même le Québec… Dommage que Pierre Bourgault ne vive plus, il s’était promis de lui faire regretter sa décision la prochaine fois qu’elle oserait… sans doute pouvons-nous honorer sa promesse ! »
    Cela ne compte pas ! Certes il faudra répondre présent si elle se présente, elle et les siens... Mais, ce qui compte, qu’elle soit ici ou à Londres, c’est que l’État du Canada dont elle est la Reine, la Cheffe, s’impose ici contre notre volonté. Indirect rule à l’avenant. De moins en moins du reste…
    Vous n’avez pas remarqué que le French Power est mort ? Il l’est depuis que Stéphane Dion a été congédié. C’était le dernier avatar d’une mouvance qui a fait long feu. Même l’Indirect rule bât de l’aile. Ils ne parviennent plus à sécréter des Québécois enthousiastes à participer à leurs ébats.
    Pierre Elliott Trudeau a fait la preuve de la faillite d’un néo-impérialisme Québécois résurgence mirage de notre impérialisme passé, mort aux champs de bataille du 13 septembre 1759, et dans l’occupation militaire qui a suivi ses lendemains. On l’a espérée en vain temporaire, le temps que notre Souverain nous envoie des renforts. Tout un hiver nous avons attendu. Le plus long hiver de notre humanité bafouée. Chaque jour, chaque heure, chaque minute nous avons tout misé sur l’Amour de notre Souverain. Nous endurions la famine, le froid, la ville bombardée détruite, pour ça. Jamais nous n’avons cru que notre capitulation prématurée, mais temporaire pouvait durer 250 ans… 250 longues années…
    Nous fiers Conquérants, pacifistes presque, en amitiés voire en amour avec les Premières nations alliées, avec quelque rien, quelques écorces, chevauchant tous les courants de l’Amérique d’Est en Ouest, de Sud en Nord. Nous voilà confinés à notre propre Bastille en ce passage rétréci de l’Histoire qui devait être rétréci aussi dans l’espace-temps du trou noir où nous nous trouvions.
    Trudeau a pensé nous faire Conquérant à nouveau. « Le Canada nous appartient » nous disait-il. N’importe quoi ! Il nous a séduits un temps, mais cela n'a pas duré parce que nous, nous étions ailleurs. Nous avions déjà fait la rupture d’avec notre passé Conquérant impérialiste.
    NON, le Canada ne nous appartient pas
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2009

    Suite
    Du nôtre, tout fonctionne bien. En 200 ans, nous avons su nous reconstruire de toutes pièces à partir de presque rien et quelques bâtons. Nous avons su secréter de nouvelles élites. Nous n'en avions plus, elles nous avaient quittés. Comme un peuple peut-il fonctionner sans élites, sans hiérarchie, sans structure, de la base au sommet ? Et, il en faut du temps au temps pour ce faire et faire une civilisation humaine développée. C'est fait.
    Nous sommes prêts.
    Mais l’étions-nous jadis ? Peut-être, peut-être pas. Une chose est sûre, ce peuple a pensé qu'il ne l'était pas. Qui peut dire qu'il avait tort. Certainement pas moi. Et de toute façon, nous n'avons pas le choix. Tout ce que nous pouvons faire c'est l'accompagner de toutes nos forces en prenant le relais de ce que nos devanciers nous ont légué pour le passer à nos descendants. Cela en participant à notre développement. En développant tous nos talents, en y consacrant toutes nos forces, tout notre déterminé entêtement. En développant nos Connaissances, nos aptitudes, au meilleur de nos capacités, de nos forces et de nos Connaissances.
    « À mon avis, les assimilés ne sont déjà plus « des nôtres ». Leur sincérité est déjà passée dans le camp ennemi. »
    Les assimilés certes, mais ils sont rares. Je crois plutôt que les Québécois fédéralistes le sont par contrainte. Et, ils refusent la canadianisation du Québec, l’assimilation. Ils ont fait au mieux pour faire valoir leur fierté. S’ils ne choisissent pas de fonder l’État souverain qu’ils espèrent, ils ne choisissent pas pour autant l’État du Canada actuel qu’ils répudient, qu’ils veulent changer, sans pouvoir le faire. Ils et elles croient, à tort selon nous, que nous ne sommes pas prêts à fonder l’État valide et légitime que ce peuple espère. Le sommes-nous, il semble que nous le soyons maintenant, mais depuis peu.
    Du moins, c’est ce que révèlent les plus récents sondages. Ceux qu’a dévoilés M. Parizeau le 6 juin dernier. Ce peuple pense maintenant majoritairement que cette voix souveraine est souhaitable, faisable. Lui reste à croire qu’elle se fera.
    Il croit qu’elle ne se fera pas et comment lui donner tort ? Nous ne sommes pas unis. Comment fonder un pays dans telles conditions.
    « Leur influence a déjà rendu le peuple si crédule à leurs théories qu’il nous devient très laborieux de faire valoir notre argumentaire libérateur auprès de ceux-là mêmes qui considèrent légitime l’assimilation comme source de salut… »
    La majorité ne croit pas que « l’assimilation est source de salut » personnel, au détriment du salut collectif. Les Québécois refusent l’assimilation, aujourd’hui tout autant qu’hier. Ceux qui ont voulu leur salut personnel ce faisant ont quitté. Ils peuplent le monde et les abords de nos frontières méridionales. Celles et ceux qui restent veulent participer à cette longue entreprise qui fait d’un peuple abandonné par ses élites, un peuple sophistiqué, développé, en toutes ses composantes, culturelles, d’affaires, sociétales et politiques.
    Personnellement je suis resté pour ça, alors que mon salut personnel artistique n’avait d’avenir qu’en d’autres contrées outre-mer ou plus au Sud, où l’Art a droit de Cité. Ici de ce côté c’est le quart monde, et j’ai voulu rester pour participer au développement de l’Art d’ici, ici, au mépris de mon salut personnel, et je ne suis pas le seul. L’expatriation n’est pas la solution. Riopelle à la fin de sa vie, lui, cet artiste français au sens du marché, est revenu ici pour aider à nous développer avant de mourir. Mais on l’a jeté, on a refusé ses propositions.
    La « Trahison des clercs »
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2009

    @ M. Ouhgo
    « ... j’ai encore dû me faire violence pour suivre ligne par ligne votre raisonnement sur la compréhension du Indirect Rule. Je soupçonne qu’à la fin, il ne restait plus que Bariteau et moi. »
    Il y a aussi Grand-Papa... Et oui, désolé du peu, une fois encore. Pour abréger, pour être concis, il me faudrait plus de temps, que je n'ai pas... Pour l'heure, ce sont les mots, trop nombreux j'en conviens, que j'ai trouvé pour parler de choses délicates, complexes et pointues.
    « Mais enfin, votre point semble être « de l’usage du mot traître ». Je sais qu’en conférence publique, il faudrait le restreindre au minimum. »
    Ne sommes-nous pas en « conférence publique » !?
    « Or, notre époque même n’a-t-elle pas traversé assez de temps historique pour nous faire voir le vrai visage de certains de « nos » héros qui demeurent toujours de grandes figures canadian ? »
    Oui et non... Mais ce qu'on sait, c'est que l'Indirect rule fonctionne très bien ici.
    « Je ne compte pas sur ces politiciens issus de « nos rangs » pour nous aider à faire cette UNION si nécessaire à notre émancipation. »
    Bien sûr que pour l'heure, on ne peut compter, il ne faut pas compter sur ces leurres pour faire l'UNION qu'il nous faut faire. Il faut d'abord faire la nôtre, celle de la mouvance souverainiste. Ensuite, on verra ce que cela pourra produire. Je prétends que cette UNION produire un effet d'entrainement déterminant et décisif qui sera capable d'emporter l'adhésion du peuple souverain du Québec, même celle de celles et ceux qui ont été influencés par nos leurres. Et c'est l'objectif visé, il faut la faire cette union du peuple du Québec.
    « S’ils furent manipulés par la Couronne britannique fourbe, s’ils ont agi de bonne foi, croyant paver honnêtement la voie à leurs descendants, comme le font aujourd’hui les assimilés détestables, ils demeurent des figures qui ont influencé notre peuple dans le sens contraire à son émancipation. Nous avons raté de nombreux rendez-vous avec l’Histoire à cause des « erreurs de jugement » de George-Étienne Cartier (McDonald-Cartier Bridge, Ottawa-Hull), Sir Wilfrid Laurier, Louis Saint-Laurent, P.-E. Trudeau, Jean Chrétien, Claude Ryan, Robert Bourrassa, Jean Charest… »
    OUI et NON. OUI, si l'on postule que ce peuple a tort de prendre son temps pour ne pas manquer son coup. NON si on postule que le peuple a toujours raison. C'est lui qui sait comment faire au mieux avec ce qu'il a en main pour assurer son développement et la fortune de son avenir à venir, pour lui et pour sa descendance, dans des conditions particulières qui sont les siennes et qui le font être au coeur de l'Empire qui l'enferme dans une étreinte qui n'est pas aimante. Ce qui n'est pas le cas de l'ensemble des nations colonisées qui se sont depuis longtemps libérées et qui vivaient loin de leurs envahisseurs. Ici, il nous entoure totalement. Il faut agir avec doigté.
    Mais il y a plus.
    Nous étions parties d'un Empire Conquérant. Normands d'ascendance pour plusieurs, vaillants Conquérants parmi les vaillants, anciens Vikings, nous avons été, Impérialistes comme pas un. Cela aussi nous distingue, et n'est pas étranger à notre survie pratiquement miraculeuse.
    Un Conquérant a fort à faire à partir du moment où il refuse de nous exterminer. C'est ce que les États-Uniens on fait pour d'autres Premières nations aussi fières pas très loin au Sud. Nous on ne nous a pas exterminés parce qu'on avait besoin de nous pour s'implanter ici. Malgré tout ce qu'a pu faire l'Envahisseur, malgré sa formidable force il n'est toujours pas parvenu même après 250 ans à régler le problème. Nous lui tenons tête. Il ne sait plus quoi faire pour nous enfoncer.
    Rien ne fonctionne de son côté
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2009

        La monarchie britannique est la seule à avoir récompensé la  piraterie. Elle est la seule à avoir approuvé le commerce de   l'opium qui a empoisonné la Chine pendant la seconde moitié   du 19e et pendant presque tout le 20e siècle. Demandez-vous  pourquoi la Chine punit maintenant ce commerce par la peine   de mort.  La reine Victoria a "déploré" ce commerce mais par contre,  "il rapporte tellement de bons revenus".   Les Beatles ont été récompensés par la Reine parce qu'ils   ont rapporté beaucoup d'argent à la Couronne. Des vieux   militaires britanniques en colère qui avaient sacrifié leur   santé pour défendre l'Empire ont retourné leurs décorations.  La veulerie de la Monarchie avait dépassé les limites.   Quant aux authentiques héros de l'humanité, dont Albert  Schweiter, Mère Teresa et Nelson Mandela, il fallait bien  que la Couronne se donne bonne conscience.                                                                                                                           Jean Chrétien, comme PE Trudeau, ont travaillé pour renforcir  et enrichir Bay Street pendant tout le temps qu'ils ont été   en office. Ils se sont moqués du reste, en commençant par   les rienrienpantoute existe pas que nous sommes.    Je n'en suis pas surpris.  JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2009

    @ Luc Archambault
    Bonjour
    Vous écrivez :
    « L’Autorité confrontée à la délinquance juvénile qui est la nôtre a plusieurs moyens de s’imposer...»
    Je ne me considère pas comme un délinquant juvénile et je ne suis pas le seul. Nos ancêtres québécois ont fait leur possible, leurs chefs n'étaient pas tous des délinquants juvéniles. C'est à notre tour maintenant. Je veux une indépendance républicaine.
    Salutations

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    17 juillet 2009

    Monsieur Luc,
    Merci de vous attarder à ce thème qui m’accrocha jadis, sans doute sous les écrits de M. Bariteau. Évidemment, si je fis récemment amende honorable vis-à-vis de votre long souffle littéraire, j’ai encore dû me faire violence pour suivre ligne par ligne votre raisonnement sur la compréhension du Indirect Rule. Je soupçonne qu’à la fin, il ne restait plus que Bariteau et moi.
    Mais enfin, votre point semble être « de l’usage du mot traître ». Je sais qu’en conférence publique, il faudrait le restreindre au minimum. Je conviens que l’instrument du conquérant britannique, de par le monde, dans l’Indirect Rule, est moins responsable du dommage que le manipulateur embusqué. Et vous différez à une période ultérieure, fixée par les historiens, le moment de juger les bouffons… Or, notre époque même n’a-t-elle pas traversé assez de temps historique pour nous faire voir le vrai visage de certains de « nos » héros qui demeurent toujours de grandes figures canadian? Je ne compte pas sur ces politiciens issus de « nos rangs » pour nous aider à faire cette UNION si nécessaire à notre émancipation. S’ils furent manipulés par la Couronne britannique fourbe, s’ils ont agi de bonne foi, croyant paver honnêtement la voie à leurs descendants, comme le font aujourd’hui les assimilés détestables, ils demeurent des figures qui ont influencé notre peuple dans le sens contraire à son émancipation. Nous avons raté de nombreux rendez-vous avec l’Histoire à cause des « erreurs de jugement » de George-Étienne Cartier (McDonald-Cartier Bridge, Ottawa-Hull), Sir Wilfrid Laurier, Louis Saint-Laurent, P.-E. Trudeau, Jean Chrétien, Claude Ryan, Robert Bourrassa, Jean Charest…
    Votre argumentation à l’effet de s’attaquer à ceux qui nous dirigent par la fourberie au lieu de s’attaque à leur marionnette se base sur la vilenie de nous diviser « entre nous »… À mon avis, les assimilés ne sont déjà plus « des nôtres ». Leur sincérité est déjà passée dans le camp ennemi. C’est pourquoi j’ai peu de scrupules à les coiffer de gros mots. Leur influence a déjà rendu le peuple si crédule à leurs théories qu’il nous devient très laborieux de faire valoir notre argumentaire libérateur auprès de ceux-là mêmes qui considèrent légitime l’assimilation comme source de salut… Alors la Reine, si elle est le maître d’œuvre de cette tragédie pour nous, je suis avec vous qu’elle doit connaître notre sentiment à son égard. Elle s’apprête à visiter le Canada, et même le Québec… Dommage que Pierre Bourgault ne vive plus, il s’était promis de lui faire regretter sa décision la prochaine fois qu’elle oserait… sans doute pouvons-nous honorer sa promesse!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2009

    Suite et fin
    Guillaume, Duc de Normandie et Roi d'Angleterre, rival du Roi de France
    Guillaume le Conquérant était Duc de Normandie, nuance… et sa famille était apparentée déjà à la Couronne d’Angleterre par la fille de son ancêtre, qui par « son mariage en 1002 avec le roi anglo-saxon Ethelred II, elle prend le nom d’Ælfgyfu ou d’Ælfgyva et devient reine d’une Angleterre en proie aux ambitions danoises. » Wikipédia
    L'Angleterre vaincue par Knut II de Danemark ou Knut Ier d'Angleterre dit le Grand ( (994 ou 995 – 12 novembre 1035), qui fut gouverneur et seigneur du Schleswig et de Poméranie ( nord de l'Allemagne et Pologne actuelle), puis roi d'Angleterre (à partir de 1016), roi de Danemark (1018) et de Norvège (1028) a épousé la veuve de Ethelred II, ancêtre de Guillaume le Conquérant, Duc de Normandie...
    Les Normands sont apparentés aux Saxons de plusieurs manières et notamment par les Vikings. Nous sommes du reste pour beaucoup ici descendants normands, partageant une même ascendance avec les anglo-saxons. Mais, cela ne change rien à la Couronne qui nous refuse un État démocratique qui émane de nos voix libres et souveraines.
    « Vive la république. » !? Soit !

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2009

    Suite
    L’abus d’Autorité – De force ou de faux-semblant
    L’Autorité confrontée à la délinquance juvénile qui est la nôtre a plusieurs moyens de s’imposer. L’Autorité de l’État du Canada monarchique qui succède sans rupture à l’Autorité impériale britannique conquérant qui s’impose contre nous sur notre territoire national depuis 250 ans le 13 septembre 2009, en a utilisé plusieurs.
    Il y a la force brute du rang des armées en livrée rouge avançant au son du tambour battant dans le champ de bataille sur les Plaines d’Abraham ou dans les environs de Saint-Eustache des patriotes. Il y a la LOI des mesures de guerre, mais il y a aussi la tutelle occulte qui se cache derrière des paravents supposés bienveillants, l’Indirect rule. Il y a ce moyen qui consiste à minimiser sa propre Autorité. Vous abondez.
    La détresse de la perte de repères
    Face à la détresse adolescente un parent aimant pourra se faire bienveillant, mais un tuteur malveillant pourra se fera lui passer pour un aidant aimant. C’est ce que fait l’Autorité canadianisatrice. Elle n’est pas aimante, mais prétend l’être. Elle nie d’évidence les voix du peuple souverain du Québec, mais prétend être aimante en se faisant distance, à peine symbolique. C’est un leurre, typique de l’Indirect rule
    Un parent aimant se posera en Autorité suprême devant l'enfant, pour lui apprendre à la respecter le jour où l'enfant devenu grand voudra faire respecter la sienne propre et se confronter à celle des autres. À l'adolescence l'Autorité parentale devra s'estomper peut à peu pour faire place à la responsabilité qu'impose à la fois le respect de l'Autorité parentale et citoyenne, et la naissance de l'Autorité adolescente en train de se construire une identité propre en voie de devenir une mature et saine Autorité majeure respectant ou se confrontant à des Autorités supérieures.
    Un défaut ou une perversion dans cet apprentissage peut produire une blessure d'Autorité qui fera un temps ou de façon permanente, de l'enfant devenu adulte un irresponsable qui n'a trouvé d'autres moyens d'affronter l'Autorité qu'en la niant, niant la sienne propre du coup. L'abuseur tirera avantage de cette irresponsabilité en instrumentalisant telle délinquance. Ici, le Conquérant tutélaire canadianisateur, usera de toutes les ruses pour conserver la responsabilité usurpatrice qu'il croit être la sienne pour abuser le délinquant. Il pourra s'amuser de le voir discréditer les signes et symboles de son Autorité.
    En accordant à un leurre et à un bouffon un symbole monarchique d'Autorité, l'Indirect rule atteint deux objectifs. Il récompense ceux qui y accordent de l'importance et conforte dans l'irresponsable discrédit celles et ceux qui n'y voient que mascarade. L'Autorité en place est fort aise de telle disqualification, cela assure se pérenne ascendance, cependant que le délinquant ne s'occupe pas de prendre ses responsabilités en se parant lui-même des signes de l'Autorité qu'il s'abstient d'être, s'abstenant ainsi de se confronter à l'Autorité usurpatrice qui affiche ainsi la mainmise qu'elle détient par là même où le délinquant pense la nier. Ce déni est typique de l'Indirect rule et en fait partie. Le ridicule des parures du Roi nègre est la meilleure arme du Conquérant. Il sait que le ridicule ne tue pas ! Ce qui ne tue pas renforce...
    « De toute façon le premier roi de cette monarchie venait de France. Il s’appelait Guillaume ou William - comme le fils de Diana Spencer - et ce n’est pas un hasard », concluez-vous.
    La monarchie anglo-normande
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2009

    Suite
    Le déni du dénigrement VS L’importance des symboles
    Car, pour vivre dans le concert des nations, il lui faudrait, ce peuple, qu'il accepte de rompre avec ce qui lui a permis de survivre, mais qui ne lui est plus utile aujourd'hui, voire qui le freine dans son élan, voire, qui bloque la seule issue possible de cette impasse où on l'a enfermé. Et il doit le faire quand ce qui l'a aidé jadis à survivre nuit maintenant au plein exercice de sa vie libre dans le concert des nations.
    Le fait de dénigrer l'Autorité de l'État, le fait de vouloir nier la valeur de son Autorité, de toute Autorité, le fait conséquemment dénigrer, disqualifier la sienne propre. Ce qui nuit à son émancipation. Ce réflexe adolescent de la négation de l'Autorité le fait prisonnier d'une Autorité qui n'est pas la sienne. Alors que le fait de se réapproprier la sienne est le seul moyen de se hisser au niveau des autres nations capables de se poser en Autorité suprême sur leurs territoires nationaux. Pour se réapproprier la sienne, le pire des moyens serait de minimiser celle des autres, comme le serait a contrario le fait de magnifier ou de surestimer celle des autres, ce que font les pantins de l'Indirect rule. Ils magnifient l'Autorité abusive parce qu'ils en surestiment la valeur et la force.
    Pour rompre avec ce dénigrement et cette disqualification juvénile de l'Autorité de l'État, miroir de sa magnification, il faut prendre acte de celle qui s'impose au Canada. Et, cette Autorité monarchique impériale autocratique est la caution d'Autorité qui permet à une minorité activiste affairiste occulte d'imposer l'État lui-même, jamais soumis aux voix du peuple souverain du Québec, pas plus du reste qu'à celles du peuple souverain du Canada. Lui aussi en fait est floué. Du reste il commence à s'en rendre compte. Lui aussi espère une république émanant de ses voix libres et souveraines, quand il se détache des symboles monarchistes et espère une République.
    Cette Autorité s'incarne dans la personne qui est Cheffe de l'État. Et, il se trouve que cette personne est la Reine Élisabeth II. Il se trouve que nous sommes partie obligée de l’État du Canada dont elle est la Cheffe.
    Les phases du deuil et de la libération
    Plusieurs étapes doivent être franchies pour surmonter un traumatisme, pour en faire le deuil. Il en va des personnes comme des collectivités. L’une de ces phase terminale de la guérison, du deuil fait, consiste à se débarrasser des outils qui peuvent permettre un temps sa propre survie. Cela nous coûte cependant. On a l'impression que l'on ne survivra pas... puisqu'un temps, tel comportement nous a permis de survivre. Mais un jour, on comprend, qu'il faut se débarrasser de ce qui n'est plus utile, même si cela l'a déjà été. Cette morbide disqualification de l’Autorité et de ces symboles est l'une de ces comportements dont il faut se débarrasser. Voilà pourquoi j'accorde de l'importance au symbole d'autorité.
    De l'importance des symboles
    Certains outils de notre résilience, de notre capacité à rebondir, à surmonter un grave traumatisme se trouvent aujourd’hui à bloquer notre capacité de prendre en main ce que nous sommes. Aucune société ne peut parvenir à se poser en Autorité suprême capable d’affronter le monde en disqualifiant, dénigrant ou minimisant l’Autorité et ces symboles. Nous avons discrédité les symboles d’Autorité pour minimiser sur nous son impact, nous avons bien fait, la preuve nous sommes toujours là. Mais aujourd’hui, ce discrédit nous discrédite nous-mêmes et détruit celle qui est à notre portée et qui seule peut nous permettre d’affronter l’Autorité qui se pose toujours en occupant tutélaire.
    « Où veut-on en venir dans ce débat ? »
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2009

    @ Grand-papa
    Vous dites :
    « Vous accordez beaucoup trop d’importance à Elisabeth II. Elle est le symbole d’une monarchie et d’une église protestante d’un pays étranger et c’est tout. »
    Si je lui accorde trop d'importance, vous, vous la minimisez cette importance, pour ne pas la voir. Si elle n'avait pas d'importance, elle n'aurait pas été nommée à la tête de l'État à vie et à celle de sa lignée Souveraine.
    Que symbole !? Vraiment !?
    Élisabeth II n'est pas qu'un symbole. Elle est l'incarnation personnelle et charnelle de l'État monarchique de droit divin et de la souveraineté du peuple. Or elle ne peut être l'incarnation de la souveraineté que du peuple du Canada et non pas de celle du peuple souverain du Québec. Et puisqu'elle ne l'est pas, c'est donc l'incarnation de la négation même du peuple souverain du Québec. Si elle n'est qu'un symbole, si elle est le symbole de la négation du peuple souverain du Québec, ce symbole est puissant. Il nous dit. Vous n'existez pas dans cet État.
    Elle n'est pas qu'un symbole d'un État monarchique étranger. Elle est la Reine du Canada, la Cheffe de l'État du Canada. Elle est l'incarnation même de l'État du Canada qui loin d'être étranger, s'impose de force et d'autorité sur le territoire national du peuple souverain du Québec et se pose en Autorité Suprême de cet État contre l'avis et la volonté du peuple souverain qui, dans un État démocratique légitime et valide est le Pouvoir Suprême.
    Minimiser le fait que cet État du Canada nie l'existence du peuple démocratique et souverain n'est pas la chose à faire. Ce n'est pas en se voilant la face que nous pouvons avoir prise avec la réalité. Il faut plutôt faire face. Prendre acte.
    Les outils désuets de la résilience
    Les Québécois pour absorber le choc et la douleur de ne pouvoir être digne partie de l'État qui nous est refusé depuis la Conquête, pour absorber la douleur d'avoir été abandonné par son Souverain et ses élites nobiliaires et civiles qui sont rentrés en France, l'abandonnant doublement à son sort, a trouvé utile pour survivre de dénigrer l'Autorité politique, militaire et civile en la niant, la minimisant. Cela lui a été très utile. C'est ce qui lui a permis de faire mentir l'Histoire du Conquérant qui ne pouvait comprendre comment un peuple ainsi privé d'élites, donc, « sans culture et sans Histoire », privé de liens avec son Histoire, pouvai-il survivre et ne pas être assimilé ? Comme survivre puisque l'Histoire et la culture ne pouvaient être, de l'avis et de l'entendement de cette fine fleur de la civilisation humaine qu'était ou que prétendait être la civilisatrice civilisation britannique, que celle de ses élites, de sa Monarchie et de ses structures organisationnelles sociétales.
    Or, ce peuple a survécu ! De rien, ou presque, et ce malgré des conditions culturelles, sociétales, économiques et politiques adverses particulièrement défavorables, a su sécréter en 200 ans de nouvelles élites propres et distinctes. Ce qui lui permet aujourd'hui de prétendre être devenu un peuple vivant à part entière dans le concert des nations, doté d'une culture propre et d'une Histoire vivante. Ce qui lui permet de prétendre être à la hauteur de cette prétention qui le fait affronter un État puissant doté d'alliés puissants, par la dénonciation de l'usurpatrice Autorité d'un État du Canada afin d’imposer la sienne propre. À savoir, l'Autorité Suprême du peuple souverain dans un régime vraiment démocratique. Cette dénonciation est cruciale. Pour la dénoncer il faut admettre l’existence de l’Autorité qu’on affronte et ne pas la minimiser ses symboles.
    Le déni d’Autorité
    Suite ici-bas

  • Michel Guay Répondre

    17 juillet 2009

    L'honorable très honorable Jean Chretien mérite ses honneus des colonisateurs du Québec pour 40 ans de services rendus.
    Vous pouvez faire ce que vous voulez pour la nation Québecoise , notre religion et notre langue française vous ne serez jamais honorés par les orangistes royalistes
    Nous payons des impôts fédéraux pour cela

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2009

    Bonjour
    Personnellement je n'ai pas du tout envie qu'on me qualifie de Canadien français ou de Français. Où veut-on en venir dans ce débat ?
    Vous accordez beaucoup trop d'importance à Elisabeth II. Elle est le symbole d'une monarchie et d'une église protestante d'un pays étranger et c'est tout. Quant à la gouverneure-générale, elle chauffe le trône - c'est elle-même qui l'a affirmée à la télévision.
    De toute façon le premier roi de cette monarchie venait de France. Il s'appelait Guillaume ou William - comme le fils de Diana Spencer - et ce n'est pas un hasard.
    Vive la république.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2009

    @ M. Francis Déry
    Vous écrivez : « Le Peuple souverain, ce n’est pas écrit dans le livre de la Reine.} »
    Au contraire... c'est très bien écrit dans son livre... Le peuple souverain est une composante intégrante de la Souveraineté féodale à l'origine du contrat librement consenti entre vassaux et Souverain auquel il prête allégeance au nom de ses commettants et de son peuple. ( Voir à ce sujet la très pertinente défense à l'appui d'une Requête de nationalité française par Marie Mance Vallée )
    « Et attendre que nos députés rompent leur serment d’allégeance envers la Reine, il ne faut pas trop y compter dessus. Ils ont une pension à risquer. Ils ont gagné à la loterie coloniale », ajoutez-vous.
    Personne ne parle d'attendre cela, ou quoique ce soit d'autre...
    « Pour l’instant, contentons-nous d’afficher notre mépris envers cet ordre, tout comme nous méprisons la Grand’Croix reçue par MM Charest et Desmarais Sr », concluez-vous.
    Le mépris ne nous sera d'aucun secours. Le Souverain n'est que la charnelle et personnelle incarnation de la souveraineté du peuple. Cette Souveraine héritière d'une lignée souveraine n'incarne pas la souveraineté du peuple souverain du Québec, jamais nous n'y avons consenti, puisque jamais on ne nous l'a demandé.
    La Couronne britannique savait très bien qu'en «... traitant de la cession ou de l'aliénation d'une partie du domaine de la couronne, elles sont au fait qu'elles en traitent avec des incapables, puisque les rois de France ne sont que les administrateurs et dépositaires d'une couronne qui leur a été dévolue par le seul commandement de la loi... »
    Je cite quelque passage de la Requête de Me Christian Néron
    «...Que Louis XV ait pu consentir à céder formellement ces territoires sous la force vive des événements, il n'en demeure pas moins fondamental que ce consentement n'avait absolument aucune valeur contraignante en droit français. Le domaine public français étant tout à la fois inaliénable et imprescriptible, la question de la souveraineté de droit sur les territoires cédés arbitrairement et sous l'effet de la contrainte est forcément demeurée ouverte depuis la conclusion du traité en 1763. Enfin, ce n'est certainement pas le seul écoulement du temps, à lui seul, qui a pu transformer la souveraineté de fait d'un usurpateur en souveraineté de droit... »
    «...Sa Majesté Très-Chrétienne [Louis XV] ne s'en est pas uniquement tenue à céder ces territoires avec pleine propriété et souveraineté, mais elle y a inclus également les habitants. Et voilà, qu'une fois de plus, Sa Majesté Très-Chrétienne a outrepassé ses compétences légales en cédant unilatéralement ses propres sujets sans avoir obtenu leur consentement préalable. Tant le droit public européen de l'époque que les lois fondamentales du royaume de France prohibaient tout trafic de populations. »
    « Donc, la seule façon légale de céder ses sujets à un souverain étranger consistait à obtenir leur consentement, et ce, afin que soit dissout le lien de droit issu du contrat librement conclu entre le roi et ses sujets. Ce consentement n'ayant jamais été obtenu ni même demandé aux sujets de Nouvelle-France, force est de conclure que leurs descendants sont demeurés Français, et que ceux d'aujourd'hui le sont encore. Ces sujets n'ont absolument jamais souhaité devoir allégeance au souverain de Grande-Bretagne. En 1867, ils se sont fait imposer, par la force du nombre, une constitution fédérale dont ils ne voulaient pas. Pendant près de quatre siècles, loin d'oublier ou de se détacher de leurs origines, ils ont œuvré sans relâche à parfaire, en terre d'Amérique, une manière différente d'être authentiquement Français. »
    Élisabeth II ne doit pas, ne peut pas ignorer cela...

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2009

    Suite
    Bénéfice à court terme
    Le traitre pense au bénéfice à court terme pour accepter le salaire de la peur qui le fait « collaborer ». Nous pensons au bénéfice à court terme en pourfendant ce leurre.
    Il nous faut mettre de l’avant le long terme de l’Histoire. Laissons-la faire son œuvre, laissons-la porter les accusations et les jugements qu’elle voudra bien porter. Si nous ne parvenons pas à faire tomber les vrais coupables l’Histoire sera de leur côté et ce seront nous qu’elle accusera de traitrise. Nous qui n’avons pas su faire à temps l’UNION qu’il nous faut pour opposer durable et pénétrante force. Il faut se méfier des accusations de traitrise que l’Histoire n’a pas sanctionnée de son sceau imprévisible.
    Efforçons-nous d’être à la hauteur de ce que nous voulons qu’elle soit. Visons le long terme, qui seul pourra décourager les victimes de baiser la main de leurs maitres. Visons l’expression des termes qui nous feront faire l’UNION de nos forces.
    L’Union de nos forces
    Il nous faut dans les meilleurs délais préciser les termes d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ capable d'emporter l'adhésion de tout un peuple, traitres actuels et potentiels compris. Cela parce qu'ils et qu’elles auront compris où se trouve le vrai pouvoir et leur intérêt de long terme, celui qui s’étend sur la tête de leur descendance.
    Et ce vrai pouvoir réside dans rien d’autre que notre cohésion, que dans notre UNION, et pas ailleurs. Son contraire, la division est la seule source du pouvoir qui nous enfonce dans un fou désespoir qui nous fait prendre de manière totalement improductive des leurres pour cibles.
    Je travaille sur une Page titre du Dossier spécial de la Tribune libre à cet effet et attend une réponse de l’éditeur quant à sa publication dans un cadre accessible dans la colonne de gauche de la Tribune libre. Cela pour faciliter l’accès aux références utiles à ce projet et pour nous permettre d’avancer à cet impérial égard.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2009

    Suite
    L’UNION de nos forces directement dirigées contre l’UNION des leurs
    Ce n'est pas Jean Chrétien l'abuseur. Lui est comme nous abusé par SA Majesté qui l'honore quand il accepte l'honneur. Ce n'est pas lui qui abuse de nous, lui n'est qu'un paravent. C'est l'Indirect rule qu'il faut dénoncer. Accorder trop d'importance au pantin, au leurre, ne nous fait pas éviter le piège, au contraire, nous nous offrons sans défense aux tirs de celles et ceux qui nous guettent.
    Cependant qu'on s'acharne sur un leurre, sur une ombre, sur rien du tout en fait, SA Majesté majeste et Souveraine. Contre une Majesté qui se pose en Autorité suprême, à fallacieuse distance usurpatrice, il n'y a que l'appel dans l'UNION aux voix du peuple souverain pour se poser en Autorité démocratique Surprême seule capable de renverser l'usurpation directe qui est notre lot.
    Pour contrer l'Indirect rule, il n'y a que la directe réplique. En tenant pour abusés les pantins qui sont les nôtres, des nôtres, en les tenants pour abusés comme nous le sommes, tout autant que nous le sommes, nous annihilons la distance qui assure la sécurité et la protection du Conquérant. Nous lui disons que son leurre n'a plus cours. Nous le voyons lui, pas le leurre qu'il nous présente au bout de son long bâton. Il n'a dès lors plus de défense, puisque nous ne tenons pas ses leurres pour réalité. La seule réalité est sa directe et usurpatrice sujétion que nous saurons abattre de la seule projection de nos voix librement et souverainement exprimées, aussi sûrement que les murailles de Jéricho sont tombées au seul son des trompettes d'une libre UNION réappropriée.
    Mettons de l’avant la dénonciation de l’Indirect rule, pas ses victimes. Les traitres sont aussi des victimes, souvent de bonne foi pensant aider leur peuple à survivre. Ils sont fous sans doute, mais tout comme nous, fou de douleur tant l'oppressante cruauté mentale dont nous sommes victimes s'impose à nous en tant qu'impasse d'où l'on ne peut sortir. L’Histoire le prouvera dans la seule mesure où nous aurons su mettre en échec les directs responsables, en l’occurrence ici, SA Majesté, son État abuseur et usurpateur. Il nous faut pour cela nous unir, faire l’UNION qui est la nôtre. Cette force irrésistible reconquise saura à elle seule démontrer que l’Histoire pourra récompenser véritablement celles et ceux qui auront su cesser d’être des victimes. C’est ce qu’il faut que les victimes actuelles et potentielles sachent.
    Les viles récompenses actuelles seront leur damnation perpétuelle aux yeux de l’Histoire du peuple souverain du Québec. Mais cela dans la seule mesure où nous aurons su nous attaquer à la racine de la trahison et non à ses victimes, et cette racine n’est pas en nous, elle est hors ce que nous sommes, elle est ailleurs, loin de nous, dans les trafics occultes qui tirent les ficelles et qui s’imposent contre la noble, digne et fière volonté de tout un peuple qui doit impérativement faire l’UNION qui lui manque pour que nous soyons en mesure de nous attaquer non pas à des leurres, mais à celles et ceux qui les agitent pour nous distraire le temps que nous sommes divisés, pour nous diviser.
    Laissons l’Histoire juger à distance. Occupons-nous de la faire ce que nous voulons qu’elle soit. Cela en dénonçant la source du pouvoir qui nous assujetti à sa Volonté. Pour cela, il nous faut nous occuper d’exprimer cette Volonté en Acte. Dire ce que nous voulons. Nous voulons un État à la légalité légitime fondée sur nos voix libres et souveraines. Le Canada actuel n’est pas tel État. Il nous faut incarner cette parole dans une Institution valide de l’État pour invalider tout État n’ayant pas obtenu le OUI qui le validerait.
    Me semble... comme dirait M. Bousquet...
    Bénéfices à court et long terme
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2009

    @ M. Ouhgo,
    Oui j'ai bien aimé cette explication de Indirect rule. Vous avez bien fait de mentionner le fait que vous en avez parlé ici. J'ai voulu lui faire écho puisque le cas présent me semble s'appliquer tout à fait.
    L'Indirect Rule pour le Québec-Le Devoir 23 septembre 1998-Claude Bariteau-
    Professeur au département d'anthropologie de l'Université Laval et auteur de Québec, Vigile - 18 septembre 2001, Montréal, Québec Amérique, 1998
    L'Action nationale-L'Acte de Québec, assise de l'Indirect rule-Claude Bariteau
    J'ai cependant des réserves sur la manière que vous avez de vous en servir. L'Indirect rule britannique est la honte de celles et ceux qui impose cette politique de pouvoir à distance. Pas la nôtre, pas même celle des nôtres qui ont été conscrit à se plier à telle indigne extrémité. Ce sont des bouffons, des pantins. Ils ont leur utilité mais ne sont rien, ce pourquoi il faut les honorer, ce sera tout ce qu'il leur reste, et tout ce qui pourra leur être accordé. Rien d'autre que le fait d'avoir été des bouffons, des pantins. C'est ce qu'il faut que les suivants sachent.
    En effet, l'effet le plus vicieux et pervers de cette politique de gestion à distance permet, et vous le démontrez fort bien, au Conquérant de se soustraire à sa responsabilité première, les indigènes servant fort bien de paravent à notre juste vindicte. En vous attaquant aux traitres, en concentrant vos attaques sur eux, vous faites bien le jeu des potentats occultes qui manipulent ces pantins.
    Ceux-là et celles-là parviennent certes a mieux obtenir la sujétion de tout un peuple, mais les coupables ce ne sont pas les traitres, ce sont celles et ceux qui achètent leur loyauté. Ce ne sont pas non plus toutes les personnes qui les suivent et les appuient, et ils sont nombreuses, directement ou indirectement à le faire. Qui, simplement pour survivre et trouver de quoi nourrir les siens, qui, pour s'accorder le droit de faire des affaires, qui pour être partie de ce ara. Les démissionnaires abstentionnistes par exemple ont aussi leur responsabilité. Ainsi, à ce jeu du traître, on ne parvient qu'à ne s'attaquer qu'aux nôtres, ce qui dans la foulée, accroît la division de nos rangs.
    Ce que telle politique a justement pour but de provoquer pour prolonger la sujétion désirée par le Conquérant. Seule, l’UNION peut parvenir à nous soustraire à telle emprise tutélaire. Tant que nous sommes divisés, tant que nous en sommes à nous attaquer qu’aux traitres, l’occulte et distant pouvoir applaudit. Sa politique fonctionne à merveille. Le traitre lui est utile le temps qu’il faut, puis, dénoncé, ce n’est pas plus mal, on en achètera un autre…
    Le traitre alibi
    En abondant, vous prouvez à quel point cette politique est redoutable. Pour en sortir, pour briser le cercle vicieux de l'enfermement que tente de fermer sur nous le Conquérant, il nous faut autre chose que de blâmer les nôtres, mais plutôt attaquer celles et ceux qui les manipulent.
    Il n'y a pas de traites s'il n'y a pas d'envahisseur capable d'acheter leur appui. Nous devons concentrer nos attaques sur l'abuseur. Vacillant sous nos assauts, les traitres les trahiront bien assez tôt. Tant et aussi longtemps que nous nous contenteront de traquer les traites en lieu et place de couper la baquette ou les fils qui les assujettissent au tyran, nous ne feront que des ombres chinoises sur une toile de fonds toujours prégnante et capable d'acheter quiconque pour remplacer celles et ceux que nous dénoncerons.
    Contre l'Indirect rule - L'attaque directe sans distance et sans leurre
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2009

    Bonjour
    PROUDHON, Pierre - Joseph.
    Journaliste et essayiste socialiste français: 1809-1865.
    Source : Qu’est-ce que la propriété ?
    << Toute royauté peut être bonne, quand elle est la seule forme possible de gouvernement ; pour légitime, elle ne l’est jamais. Ni l’hérédité, ni l’élection, ni le suffrage universel, ni l’excellence du souverain, ni la consécration de la religion et du temps, ne font la royauté légitime. Sous quelque forme qu’elle se montre, monarchique, oligarchique, démocratique, la royauté, ou le gouvernement de l’homme par l’homme, est illégale et absurde. >>
    Salutations

  • Rodrigue Larose Répondre

    16 juillet 2009

    Élaborée et digne réaction - inespérée dans nos médias classiques inféodés - à un geste significatif mais fort indécent du colonisateur à l’endroit du «roi nègre» - bien défini! - Jean Chrétien.
    On ne peut oublier que nombre de fédéralistes québécois sont capables d'en prendre des grossièretés venant d’en haut, surtout quand elles sont l’oeuvre des déshonorables honorés eux-mêmes, entre autres de leurs premiers ministres de tous ordres (en pensant à Trudeau, Charest, Mulroney...). Ils sont tellement capables d'en prendre qu'ils ne s'offusquent pas des mensonges, des manquements à l'éthique, des abus de pouvoir, de la corruption, du favoritisme, des promesses démagogiques non tenues et le reste. En ce sens, ils vont voter et revoter pour ces pourris politiques à la première occasion. D’autant plus que ces turpitudes n'empêchent pas la couronne britannique d'en décorer un - un autre - Jean Chrétien, de son Ordre du mérite. Pour services rendus.
    L'expremier ministre du Dominion of Canada explique: «J'ai fait mon travail». Oui. Il a travaillé contre les siens; par des moyens illégaux, frauduleux et antidémocratiques, il a réussi à garder la nation québécoise dans l'empire colonial (dont la monnaie affiche toujours fièrement la face de la reine d’Angleterre). Jean Chrétien, docile et actif valet de sa majesté à la solde du ROC, ça vaut bien une médaille de la mère patrie. Humiliant pour nous tous!
    Rodrigue Larose

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    16 juillet 2009

    Monsieur Luc,
    INDIRECT RULE !
    Je me trouve réconforté de vous voir référer à la notion d'Indirect Rule, principe capital de la colonisation britannique. À de multiples occasions (Les veines ouvertes de l'Amérique latine, L'Histoire criminelle des Anglo-Saxons, Comment réunir ts les Qcois Vigile 27 juin par Michel G) j'y fais allusion comme argument massue contre nos assimilés sans y trouver écho... Roi-nègre, ça peut nous conforter dans un vocabulaire de victimes, mais INDIRECT RULE, c'est le procédé officiel que s'est donné sans vergogne l'Empire britannique pour dérober l'autorité de tous les peuples de la terre.
    C'est pourquoi il m'apparaît capital d'y référer d'autant plus aujourd'hui, dans cette phase terminale d'assimilation que semble entreprendre l'occupant sur notre territoire. Indirect Rule, gouverner indirectement un peuple par l'intermédiaire de traîtres frappe la sensibilité de ce peuple: l'image que transporte l'expression est celle d'arracher un masque. Le bouffon fait rire la Reine et il a fait rire le peuple tenu dans l'ignorance de sa fonction, quand il a déployé ses balles de golf devant le commissaire Gomery. Le bouffon s'est apposé le masque du P'tit Gars de Shawinigan dès le début de sa carrière politique, pour faire rire Trudeau. Le traître a été réélu PM à répétition à Ottawa, avec l'aide des Québécois qui ne lui ont jamais arraché ce masque de sympathique canadien-français, de la trempe de Desmarais, un autre p'tit gars qui prêche l'accommodement avec le conquérant pour réussir... Même Lucien Bouchard a démissionné en 2001, indigné de cette ignorance de son peuple qui a redonné à Chrétien 36 députés en 2000, ce qui conduisit à la loi sur la Clarté référendaire.
    Avec l'expression bien expliquée de cette gérance rusée de tradition anglaise, on peut démasquer tous les collabos qui ont fait fortune en marchant sur leurs semblables.
    Il est important pour éclairer les admirateurs de ce Canada usurpé à leur insu de faire voir le vraie face hideuse de ceux qu'ils ont cru leurs héros. Quand ils s'appellent Harper ou Ignatieff, c'est facile de se méfier, mais plusieurs loups nous ont berné avec une peau de mouton fixée à leur dos: Martin, Dion, Coderre, Trudeau, Pelletier et tous les noms des commandites... Ils étaient des employés bien rémunérés de la Couronne britannique!

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2009

    Le Peuple souverain, ce n'est pas écrit dans le livre de la Reine.
    Et attendre que nos députés rompent leur serment d'allégeance envers la Reine, il ne faut pas trop y compter dessus. Ils ont une pension à risquer.
    Ils ont gagné à la loterie coloniale.
    Pour l'instant, contentons-nous d'afficher notre mépris envers cet ordre, tout comme nous méprisons la Grand'Croix reçue par MM Charest et Desmarais Sr.