L'indépendance du Québec, le Bloc québécois et le Parti Indépendantiste

Élection partielle dans Bourget, Hull et Pointe-aux-Trembles

Montréal, le 31 mars 2008
Monsieur Bernard Bigras

Député de Rosemont-La Petite-Patrie
Objet : L’indépendance du Québec, le Bloc et le Parti Indépendantiste
Monsieur,
Je suis fier de vous, mon député fédéral, depuis que j’ai lu ce qui suit dans La Presse canadienne du 31 mars 2008 qui titrait :

« Une crise sans précédent secoue le Bloc québécois. Des députés influents du parti s’interrogent sur la raison d’être du BQ à Ottawa, voire s’il ne contribue pas à améliorer le fédéralisme. » (…)
Certains se demandent à quoi sert le Bloc, maintenant que le Parti québécois a mis de côté l’obligation de tenir un référendum. Lors de cette rencontre houleuse des 50 députés bloquistes à Ottawa, celui de Rosemont, Bernard Bigras a fait une sortie en règle sur le rôle du parti. Il a affirmé que le BQ doit remettre la souveraineté à l’avant-plan ou retourner chez lui. (…)
Pour sa part, la députée de Québec, Christiane Gagnon, a affirmé que le Bloc « améliore le fédéralisme ». (…) Fin de la citation.

Monsieur Bigras, vous n’avez jamais si bien dit vous et votre collègue.
Il y a neuf mois, le 16 juin 2007, je vous écrivais ce qui suit à vous ainsi qu’à votre chef et à plusieurs de vos collègues sous le titre : « L’heure des choix a sonné pour le Bloc et le PQ :

« 1. Devrait-on continuer à donner de notre temps et de notre argent au Bloc et au PQ tout en ne sachant pas clairement si pour les dirigeants de ces partis, l’indépendance est LA priorité, avant, pendant et après les élections?
2. Comme fervents militants, devrait-on demander aux dirigeants du Bloc et du PQ de se brancher sur le « 220 » de l’indépendance nationale en participant activement dès aujourd’hui, et ce, jusqu’à après l’accession à l’indépendance, à une large coalition souverainiste? »

Aujourd’hui, le 31 mars 2008, en cette veille de la nouvelle année financière, vos questionnements, ceux de votre collègue, Madame Gagnon, les miens et ceux de milliers d’autres indépendantistes sont d’une brûlante actualité.
Le PQ s’est éteint comme parti souverainiste et rejoint le PLQ et l’ADQ dans le bloc des partis fédéralistes. À partir d’aujourd’hui, le Bloc québécois n’a qu’une voie à emprunter selon moi : effectuer un virage radical en adoptant comme seule priorité, l’indépendance du Québec. Et appuyer le seul parti véritablement indépendantiste au Québec, le Parti Indépendantiste (P.I.) et son chef Éric Tremblay.
Le Parti Indépendantiste, un jeune parti dont la base électorale est le bloc des quelque 40 % d’indépendantistes, a besoin de l’aide des militants indépendantistes du Bloc québécois.
En cette veille d’élections partielles dans Bourget et Pointe-aux-Trembles, le Parti Indépendantiste présente son président Richard Gervais et sa secrétaire générale Colette Provost comme candidats. Le P.I. a besoin du ralliement de tous les indépendantistes pour faire une première percée électorale.
Nos enfants et petits-enfants ne nous pardonneraient pas d’avoir abandonné ce noble rêve de l’indépendance du Québec!
Voilà pourquoi je suis un des principaux organisateurs de ces élections partielles.
Georges Le Gal
Rosemont-La Petite-Patrie


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