L'assimilation en progrès continu

L'idéologie mondialiste est celle du cosmopolitisme.

«Gauche-droite» piège à cons

Chronique de Gilles Verrier

L'assimilation progresse bon an mal an depuis 1759. Inutile d'insister. Avec maintenant les «souverainistes» et les «indépendantistes» qui brandissent de Stockholm jusqu'à Québec la résurgence du nazisme désormais mué en péril du «Canadien-français» raciste, tout est plié. Il fallait voir ça sur Vigile.
La tradition c'est ringard, comme tout ce qui est ancestral ou a valeur de transcendance. Le nationalisme n'a même plus besoin d'une langue propre pour être digne de combat et aspirer à la «reconnaissance». L'Irlande n'a-t-elle pas obtenue son indépendance dans la langue de son conquérant ? Ne devrions-nous pas aspirer à cette fierté des Irlandais ? Ces «libérés» de l'Angleterre qui repoussent un peu pas mal le RRQ lors de la St-Patrick à Montréal ? Pis après ? Pus de langue, pus de culture, pus de tradition vivante, juste le combat multiculturel mais obligatoirement anglais du Canada; une p'tite dose de folklore religieux et du whisky avec ça ? Mais indépendant tout de même. Le p'tit chiffon vert fait l'affaire !!! J'aime bien les Irlandais et les Irlandaises quand même, le sort collectif ne dépend pas heureusement de chaque individu... mais chaque individu a son rôle à jouer. Mais il ne l,assume pas toujours.
Le sort de la nation est sur le point de basculer dans l'insignifiance globale (je ne parle plus de l'Irlande) face à une immigration-marchandise voulue par ceux qui l'ont programmée à marche forcée, désormais soutenus, en prime, par ceux qui en crèveront. Bel accélérateur de l'histoire, vendu par «les bien-pensants» qui manipulent tous ces nigauds qui marchent vers le précipice armés de l'inoxydable dispositif «gauche-droite», cet infaillible piège à cons.
J'espère que certains se reconnaîtront dans le ridicule de leur argumentaire puisé à la louche dans leur orgueil déplacé chez ceux qui nous veulent tout sauf du bien.
L'idéologie mondialiste est celle du cosmopolitisme. L'anonymat planétaire, l'indifférenciation de tout et chacun, l'individu délocalisable à souhait, cette PME marchandise, cet objet sans racines, rentable sinon jetable. Les référents partagés par la multitude de demain, je ne peux vous les donner car vous les découvrirez comme moi plus tard et sans pouvoir d'influence. Aujourd'hui, ce sont: Mc Do, Disney, Hollywood, ... bref, vous les savez mieux que moi, car j'appartiens à la minorité qui résiste.
Gilles Verrier

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Gilles Verrier140 articles

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Entrepreneur à la retraite, intellectuel à force de curiosité et autodidacte. Je tiens de mon père un intérêt précoce pour les affaires publiques. Partenaire de Vigile avec Bernard Frappier pour initier à contre-courant la relance d'un souverainisme ambitieux, peu après le référendum de 1995. On peut communiquer avec moi et commenter mon blogue : http://gilles-verrier.blogspot.ca





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9 commentaires

  • Lise Pelletier Répondre

    9 janvier 2013

    M.Belisle
    Il est vrai que la génération d'aujourd'hui est plus instruite. Mais l'instruction n'est pas tout, le goût d'apprendre vient avant. Le besoin et le désir de comprendre le pourquoi des choses est essentiel et se développe dans la petite enfance.
    Les jeunes familles dans l'ensemble font du mieux qu'elles peuvent mais elles courrent après leurs souffles.
    Vous dites "vous madame allez chercher l'information" eh bien moi j'ai l'âge et le temps de chercher et à quelque part ça été une question de survie du point de vue psychologique.
    M.Racine
    Concernant les ghettos, je comprends que les nouveaux arrivants veuillent se retrouver entre eux, c'est normal pour l'être humain en général qui est grégaire. Leurs langues, autre que le français, et leurs valeurs communes les y poussent.
    La commission Bouchard/Taylor a été l'occasion pour certains de vider le trop-plein, l'histoire du Kirpan portée à l'école approuvée par la Cour Suprême a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. On pourrait en discuter longtemps de cette commission qui n'a rien réglé.
    Concernant mon travail, c'est plus délicat, je suis encore à cet emploi. Comme nous tous, j'ai besoin d'une sécurité financière. D'ailleurs c'est bien là d'où part tous les problèmes, nous sommes tous partie prenante du Système et nous le maintenons en place. Vous avez sûrement vu les films de "la matrice". Si un jour le capitalisme s'effondre, malgré le vide que cela créera, plusieurs pousseront un souffle de libération. Même des hauts-placés dans différentes hierarchies car tout cela n'a plus de sens.
    Merci de vos commentaires.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 janvier 2013

    On peut apprécier davantage dans quel monde on vit lorsque le maire capitaliste et affairiste de Québec est choisi comme quatrième meilleur maire au monde:
    http://www.ledevoir.com/politique/ville-de-quebec/367849/regis-labeaume-est-elu-4e-meilleur-maire-au-monde
    Il n'y a rien qui change. Je me souviens dans les années 1970 alors que le chanteur Richard Séguin était considéré comme subversif à cause de ses convictions souverainistes et de justice socio-économique.
    Les mêmes que dans les années 1970 sont des héros et les mêmes sont des vilains en 2013.
    Imaginez combien subversif était le syndicaliste Michel Chartrand, lui qui voulait l'instauration d'un revenu de citoyenneté universel afin que tous les Québécois sans exception puissent vivre décemment et heureux.
    Étrange tout de même que de vouloir le bien des autres fait que tu es regardé de travers...
    Le monde n'a vraiment pas d'allure...

  • Archives de Vigile Répondre

    8 janvier 2013

    Mme Pelletier,
    vous écrivez:
    "peu importe ce que vous en pensez, ici les ghettos montréalais se multiplient au détriment de Nous, comment expliquer à ces gens que le Canada est un pays ennemi de notre Nation quand ils ne daigent même pas nous parler."
    Pensez-vous vraiment qu'ils choisissent tous de vivre là, où encore d'y rester?
    Je crois que vous généralisez en disant "ils ne daignent même pas nous parler". Mais bon, après le cirque télévisé de la Commission Bouchard-Taylor, il est fort probable que plusieurs ne veuillent plus vous parler. Vous et eux avez des torts.
    Il y a une partie des immigrants qui sont dans la classe "réfugiés". S'ils ne parlent pas français, et que tout le monde qui travaille dans le milieu social, vous allez faire quoi, leur parler en français en leur faisant la gueule parce qu'ils ne comprennent pas? Au début, en tant qu'immigrant en Suède, j'ai dû parler en anglais parfois pour me faire comprendre. Si on avait refusé de me parler en anglais et que j'avais vu le cirque télévisé des accommodements raisonnables, je ne serais plus en Suède aujourd'hui, c'est fort possible.
    Vous ajoutez:
    "Je vous parle d’expérience en milieu de travail où nous sommes leurs serviteurs et dont l’aplaventrisme de nos patrons est de nous dire "écrase-toi et réponds à leurs besoins qui sont plus importants que les tiens", sinon prends la porte."
    Répondez-moi franchement: vos patrons, ce sont des "immigrants" ou des "des souche?"
    Et quand vous parlez de "besoins", c'est quoi au juste?
    Vous semblez généraliser.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2013

    Madame Pelletier,
    La jeune génération est pourtant plus instruite que toutes les générations précédentes. Il y a malheureusement chez les jeunes générations un manque d'effort pour aller chercher les bonnes sources d'information.
    Ils allument la radio et écoute les "Elvis Gratton" qui sont en onde à ce moment-là.
    Vous, madame, vous faites l'effort d'aller chercher votre information ici sur Vigile. Pourquoi les plus jeunes n'en feraient pas autant. Ils en ont du temps puisqu'ils passent plein de temps à se texter des messages et à pitonner leur ipod, ipad ou je ne sais quel autre machin...

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2013

    Monsieur Verrier,
    Il n'y a qu'un événement où le RRQ et d'autres militants se sont fait "un peu beaucoup brasser" et c'était lors de la St-Patrick en 2008 et ce n'était manifestement pas des Irlandais puisque j'y étais avec une pancarte illustrant quatre grands patriotes de la cause républicaine irlandaise et AUCUN de ses "Irlandais" ne les a reconnus. Il y avait même une photo de Bobby Sands sur ma pancarte. Peut-on imaginer UN seul Irlandais ( qui s'identifie comme tel ) qui ne reconnaitrait pas le célèbre combattant des droits civiques et député républicain mort en héros suite à une grève de la faim en 1981 ?
    Un seul Irlandais les a reconnus et c'était un Irlandais de Dublin fraîchement débarqué à Montréal et il m'a presque écrasée d'affection tellement il était touché que j'affiche SES héros.
    Ne nous leurrons pas, les anglos-irlandais sont avant tout des canadians.
    Et si les indépendantistes québécois du 20e et 21e siècle avaient suivi les traces des Patriotes en s'identifiant avant tout comme républicains, qui sait comment les choses auraient pu se présenter différemment ?!
    -

  • Lise Pelletier Répondre

    7 janvier 2013

    Tout d'abord, merci M.Verrier,
    Il est en effet minuit cinq pour notre nation, je crois que la plupart des Québécois le savent mais pris dans un engrenage malsain de consommation et des dettes personnelles et familiales qui s'en suivent. La course du quotidien des jeunes familles prend l'énergie dont elles auraient besoin, survivre à chaque jour est déjà un exploit.
    @M.Belisle, comment voulez-vous que la jeune génération comprenne quelque chose qui ne leur est pas expliquée, pas d'enseignement de l'Histoire qui leur permettrait de comprendre (quelle gaffe de l'éducation que celle-là)que l'assimilation est en route comme jamais dans notre Histoire elle ne l'a été. Durham aura réussi son oeuvre d'ici quelques années, quel sourire de contentement d'outre-tombe il doit avoir.
    @M.Racine, peu importe ce que vous en pensez, ici les ghettos montréalais se multiplient au détriment de Nous, comment expliquer à ces gens que le Canada est un pays ennemi de notre Nation quand ils ne daigent même pas nous parler. Je vous parle d'expérience en milieu de travail où nous sommes leurs serviteurs et dont l'aplaventrisme de nos patrons est de nous dire "écrase-toi et réponds à leurs besoins qui sont plus importants que les tiens", sinon prends la porte.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2013

    Merci monsieur Verrier pour cet article.
    Votre compréhension de la situation à laquelle nous faisons face est excellente.
    Étrange et triste cependant que tant de nos Québécois, en particulier chez les plus jeunes générations malheureusement, ne semblent pas comprendre la situation.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2013

    Dans mon texte "Vieux Canadiens-français "souverainistes" : obstables à l’indépendance", qui se voulait une réponse au texte de la Fédération des Québécois de souche publié peu avant (et j'ai choisi mon titre pour être certain d'attirer l'attention),certains ont peut-être crû que je faisais la promotion du "mondialisme", mais il ne s'agissait pas du tout de ça.
    En Suède les immigrants s'intègrent en suédois. Ils n'ont pas le choix, la vie se passe dans cette langue. Il est possible de vivre en anglais, mais pas plus que ce ne l'est en France, en Allemagne ou en Chine. Ne pas apprendre la langue commune de chacun de ces pays, incluant la Suède, c'est se restreindre grandement.
    Quand je dis que c'est possible dans ces pays de ne pas vraiment apprendre la langue commune, c'est en ayant un travail du type "téléphoniste dans un centre d'appel, plongeur, réceptionniste autre que dans la langue commune avec une entreprise globale, etc.
    Ce genre d'emplois il s'en trouve dans la plupart des métropoles, et Montréal n'est pas une exception.
    En voyageant, dans les capitales d'Europe, il peut arriver de tomber sur quelqu'un qui ne parle pas la langue commune dans le centre-ville, dans une boutique d'un quartier où la plupart des clients sont des touristes. Souvent, ce sont des nouveaux arrivants ou des étudiants étrangers qui sont bien heureux d'avoir un peu de travail, et qui sont en train d'apprendre la langue commune.
    J'écris ceci, et je parle en connaissance de cause.
    Et je suis allé en République d'Irlande. À l'aéroport, tout est écrit en anglais et en irlandais (gaélic). Et partout à Dublin on retrouve des panneaux en irlandais. Il y a encore beaucoup d'Irlandais qui le parlent.
    Quand j'écris de la Suède, je partage mon expérience d'immigrant, car je n'ai pas peur de le dire: je suis un Québécois immigré en Suède. J'ai fait ici ce dont je me suis toujours attendu des immigrants au Québec, soit apprendre la langue, trouver du travail, et puis j'étudie même.
    En arrivant, j'ai travaillé comme laveur de vaisselle et j'étudiais le suédois. J'ai fait tous les cours, de débutant à avancé, jusqu'à avoir le niveau pour entrer à l'université. J'ai refait des études universitaires, et donc je connais parfaitement le système en Suède. Et c'est vrai, c'est "gratuit". En fait, le plus important de mes études je les ai faites ici, en Suède. C'est ici que j'ai pu me concentrer à étudier puis travailler si j'avais le temps. Au Québec c'était totalement le contraire.
    Lisez les trois articles qui sont parus dans le Devoir la semaine dernière, ils sont très objectifs et informatifs. http://www.ledevoir.com/international/europe/367683/la-gouvernance-par-le-savoir
    Si je suis ici, en Suède, c'est la période de l'ADQ qui m'a écoeurée. Et vous avez le PQ qui fout rien. Si j'étais au Québec, je me péterais la tête sur les murs en me réveillant le matin. Il y a rien pour quelqu'un de ma génération pour rester au Québec. Moi, vivre dans une province,développer le Québec dans le Canada, non merci. Et voir mes semblables s'attaquer aux immigrants qui arrivent au Canada, ça ne me tente pas. Il est là le problème. Vouloir changer l'immigration au Québec tout en étant dans le Canada n'apportera pas les conditions gagnantes.
    Vouloir aller chercher à genoux des "pouvoirs" à Ottawa n'est rien d'autre que de la gouvernance confédérationniste.
    Même si l'immigration passait de 55 000 à 25 000 au Québec, so what!?!
    Je l'ai déjà écrit dans certains articles, je crois que de vouloir renforcer la loi 101 et chercher à faire des flammèches avec Ottawa et sa Charte c'est jouer au jeu "Le colonisé qui veut faire partie de la confédération".
    Je crois que le PQ devrait avoir plutôt mon approche, ne pas avoir peur de le dire, que tant que le Québec sera une province, peu importe les règles, les lois, les immigrants arriveront au Canada.
    I faut l'expliquer à la population que même lorsque le Québec sera un pays il y aura encore des immigrants, et qu'ils s'intégreront beaucoup plus facilement.
    Le seul parti qui me donne espoir au Québec, c'est Option nationale. Son chef, Jean-Martin Aussant, n'est pas dans un débat gauche-droite. Il est capable le matin de parler à la Radio X, l'après-midi d'être à Radio-Canada et le soir à Radio-Québec.
    Finalement, le mondialisme et le cosmopolitisme, dans toutes les capitales du monde, on le voit. On est encore loin de l’homogénéité. Paris n'est pas Nevers, Stockholm n'est pas Kalmar, Madrid n'est pas Nerja et... Montréal n'est pas Saint-Louis-de-Blandford.
    Et toutes les capitales sont uniques quand on les compare.
    N'oubliez pas, les immigrants au Québec arrivent au Canada. Ils VOUS voient comme la minorité canadienne et c'est réconfortant pour eux. Ils peuvent s'intégrer en anglais avec certains anglos à Montréal qui n'attendent que ça des "Fédération de Québécois de souche" pour leur dire "voyez comment ils sont minoritaire, comment ils n'ont pas confiance, comment ils ont peur". Montréal, pour un immigrant, a beau être au Québec, mais pour les immigrants, c'est une métropole cosmopolite comme l'est Toronto.
    Il faut que les Québécois disent aux immigrants "nous voulons du fond du coeur que vous vous intégriez à la majorité du Québec, faites un pays avec nous", mais nous comprenons que dans la situation actuelle, parce qu'on n'a pas été en mesure de faire notre pays, que certain d'entre-vous choisissiez plutôt le Canada."
    Je suis d'accord, dans une dizaine d'années, 15, max 20, Montréal sera simplement une grande ville canadienne dans le Canada.Seul faire un pays avec le Québec va changer la donne.
    Et puis, si le Québec ne devient pas un pays, je sais déjà que que la Fédération des Québécois de souche va devenir grande. Et puis, il sera trop tard. C'est l'ADQ, et maintenant la CAQ qui met la table pour ça. C'est le PQ qui est mou qui met la table pour ça.

  • Marcel Haché Répondre

    7 janvier 2013

    « Le sort de la nation est sur le point de basculer dans l’insignifiance globale… » G.V.
    Vous avez raison, Gilles Verrier. Et ils ne sont pas si nombreux parmi les résistants, ceux qui pourraient, qui DEVRAIENT, faire consensus pour que quelque chose advienne.
    Les gros égos d’abord, parmi les résistants, devraient s’interroger maintenant. Car c’est toute la nation, de résistants aux sympathisants et jusqu’aux indifférents, c’est toute une nation qui est menacée de basculer dans l’insignifiance. Nous-Nous- n’avons jamais été autant exposés dans le passé. Précisément parce qu’une fibre morale a été atteinte, le flot des indifférents grossit, les candidats à l’assimilation en mènent large.
    La nation manque de cohésion, qui manque elle-même si cruellement aux meilleurs résistants : les indépendantistes.