Appliquons les techniques de la mise en marché

L'idée de l'indépendance: plus on en parle, plus on en veut

Vendons l'idée comme une produit de marque

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Tribune libre


C'est un principe de mise en marché bien connu: si vous voulez vendre un produit, une idée, il faut en parler. Eh bien, parlons-en alors de la souveraineté! Vendons l'idée comme une produit de marque. Suscitons-en le désir par des campagnes bien ciblées et sans relâche.
C'est le principe même des campagnes orchestrées à la sortie des films hollywoodiens à grand succès dont le budget de publicité est parfois égal au coût de tournage. C'est une technique efficace et éprouvée.

Le Québec, un produit griffé... et pourquoi pas? Faisons-en le produit vedette du jour, celui que tout le monde s'arrache.

Plus les gens comme vous et moi en parlerons à notre entourage, plus les médias en parleront, plus il y aura de porte-paroles de la souveraineté qui se feront entendre en ondes, plus l'idée fera son chemin, plus elle acquerra d'adeptes convaincus. Chacun de nous a sa contribution à apporter.
On se souvient de la pub de saucisses fumées Hygrade: plus le monde en mange, plus le monde en veut.
Les fédéralistes, les libéraux ne le comprennent que trop bien. C'est pourquoi ils martèlent sans cesse que "les gens ne veulent pas en entendre parler", qu'il faut "s'occuper des vraies affaires", comme si on ne pouvait pas faire avancer la société sur tous les plans à la fois: économie, éducation, santé, culture, constitution, Charte des valeurs, indépendance, etc.
Un gouvernement doit s'attaquer à tous les dossiers en même temps, pas à un seul à la fois.

Brisons entre autres le tabou de ne pas parler d'indépendance dans les milieux de travail. En effet, il existe actuellement une espèce de tabou à l'effet qu'il ne faudrait pas aborder le sujet en milieu de travail, de peur de provoquer des conflits. Au contraire, il faut recommencer à en parler à la pause, en mangeant à la cafétéria avec ses collègues, dans la file d'attente du photocopieur, etc.
Conséquemment, parlons d'indépendance plus que jamais, que ce soit en famille, entre amis, entre collègues de travail. Donnons-en le goût aux hésitants, redonnons-le aux découragés trop défaitistes, aux nouvelles générations inculquées à l'écologie plutôt qu'au pays. Bref, réalignons l'ordre des priorités. Démontrons-leur qu'un pays libéré du carcan fédéral saura évoluer dans le bon sens des choses, nous permettant d'affirmer notre identité collective et de vivre selon nos propres valeurs.

Laissons le mot de la fin au rappeur indépendantiste Biz de Loco Locass:
"Le meilleur moyen de ne plus entendre parler d'indépendance? La faire." Biz@Biz_loco_locass

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    18 mai 2014

    Je suis pour un pays souverain mais pas à touts venants pour votre curiosité http/ www.Le-Message.org rendre le citoyen responsable de sont devenir et fin du bipartisme !...

  • Philippe Cloutier Répondre

    17 mai 2014

    M. Labrie, ce que vous décrivez s'apparente plus au militantisme de proximité qu'au « marketing »...

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2014

    Les intérêts corporatifs ont joué un grand rôle contre les souverainistes québécois.
    Ce n'est pas facile de rivaliser avec les techniques commerciales des intérêts corporatifs qui emploient très bien, il faut l'admettre, ces techniques pour vendre le fédéralisme, le mondialisme capitaliste et le multiculturalisme.
    Nos gouvernements et les intérêts corporatifs (patronat, chambres de commerce etc...) sont tellement liés qu'on peut dire que l'on parle d'exactement la même chose.
    C'est pourquoi ça me fait rire d'entendre dire lorsqu'on parle des affaires du gouvernement qu'il s'agit d'affaires publiques.
    Il n'y a plus d'affaires publiques ou de chose publique en ce 21e siècle. Les intérêts particuliers se sont accaparés de tout, en particulier des gouvernements.
    Et ils ont l'argent pour maintenir cet état de fait indéfiniment, surtout face à un nombre croissant de crève-la-faim de plus en plus démunis qui constituerait la tranche de la population la plus opposée aux politiques actuelles pour des raisons évidentes, mais qui sont trop occupés à juste essayer de survivre.
    Car pour ceux qui continuent pour l'instant à avoir un niveau de vie satisfaisant, ils continueront à endosseront le statu quo corporatif actuel sans rechigner.
    Signe que notre civilisation est vraiment en déclin. D'ailleurs la civilisation de temps de Noé en était également une du chacun pour soi et on sait ce qui arriva.

  • Pierre Cloutier Répondre

    16 mai 2014

    Commencez d'abord par rayer de votre vocabulaire les mots (maux) usés et dépassés comme "souveraineté" et référendum. Ensuite, c'est bien beau en parler, mais il faut y mettre du contenu.
    Je propose que l'article 1 du programme du "nouveau" Parti Québécois se lise comme suit :
    "Le Parti Québécois a comme priorité de préparer et de présenter une proposition d'indépendance nationale au peuple québécois lors de la prochaine élection et d'en réaliser l'accession de manière pacifique et démocratique".
    C'est la base. Le reste va suivre.
    Pierre Cloutier