L’idée d’une alliance anti-libérale se heurte à un mur

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Personne ne sera surpris






Amir Khadir fait bloc avec les tenants de pactes de non-agression entre Québec solidaire et le Parti québécois. À moins de 10 jours du congrès de QS, il a réitéré son appui à la conclusion d’« une entente, un accord électoral très ponctuel, très limité » entre les deux formations politiques indépendantistes en vue des prochaines élections générales.



En gros, celle-ci prévoirait la désignation d’un candidat solidaire ou péquiste dans un certain nombre de circonscriptions aux quatre coins du Québec. La percée de QS à l’extérieur de l’île de Montréal — où il est confiné depuis l’élection d’Amir Khadir dans Mercier en 2008 — s’en trouverait facilitée, estime plus d’un sympathisant solidaire.



D’ailleurs, le député de Mercier s’est évertué mercredi à minimiser la portée de toute alliance stratégique entre QS et le PQ. « C’est juste une espèce d’opération mécanique pour essayer d’éviter à chaque fois que les petits partis qui représentent l’avenir du Québec écopent lourdement du système électoral actuel », a-t-il dit lors d’une mêlée de presse.



La conclusion d’un « accord électoral très ponctuel, très limité » ne constituerait pas pour autant un « appui » formel ou informel au PQ. Ainsi, QS « va conserver sa totale liberté de critiquer — avant, pendant et après les élections — le PQ, sur tous les points, sans aucune hésitation », a martelé M. Khadir.



L’élu solidaire souhaite voir les membres de QS clore une fois pour toutes le débat sur la convergence des forces progressistes et indépendantistes à l’occasion du congrès du 19, 20 et 21 mai prochains. « Ce débat-là, à mon avis, a duré depuis assez longtemps », a-t-il affirmé, à un moins de 18 mois de la dissolution de l’Assemblée nationale. « [Une alliance,] ça prend du temps à s’organiser. Alors, il ne faut pas attendre trop longtemps », a-t-il ajouté.



Enfin, M. Khadir a fermé la porte à toute négociation en vue de la formation d’un gouvernement de coalition péquisto-solidaire durant laquelle « il faut s’entendre sur un programme de gouvernement, sur un partage de ministères ». « Ça ne sera pas le cas », a-t-il soutenu, ajoutant ne pas « cro [ire] que le PQ est capable de surmonter ses contradictions ».



Le chef péquiste, Jean-François Lisée, a aussi cru bon de spécifier mardi qu’« il n’y aura, en aucun cas, des ministres de Québec solidaire dans un gouvernement du PQ ». « C’est une information extrêmement importante pour un certain nombre d’électeurs qui voient cet arrimage comme potentiellement bénéfique pour sortir les libéraux, mais qui craignent que des idées de Québec solidaire, avec lesquelles ils sont en désaccord, soient représentées au sein du gouvernement », a-t-il souligné dans un point de presse.



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