QUÉBEC SOLIDAIRE

Convergence: Manon Massé ignore à quelle enseigne loger

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Q.S et le problème de la décision !






À trois semaines du congrès de Québec solidaire, les tenants d’alliances électorales avec le Parti québécois en vue du scrutin de 2018 n’ont toujours pas réussi à convaincre Manon Massé.


 

« Il y a des arguments pour. Il y a des arguments contre. Moi, actuellement, ma tête n’est pas faite parce qu’il y a du bon des deux côtés », a-t-elle laissé tomber au cours d’une entrevue vendredi.


 

Pourquoi la seule candidate en lice pour le poste de porte-parole féminine s’aliénerait-elle la moitié des membres ? ironisait quelques minutes plus tôt un militant de longue date de QS lors d’un échange avec Le Devoir.


 

Il ne s’agit pas d’une manoeuvre pour éviter de se rallier au camp des « proconvergence » ou encore à celui des « anticonvergence » à environ 20 jours de l’élection des deux porte-parole de QS, jure Mme Massé la main sur le coeur. « Le [rôle] de leader, ce n’est pas toujours de prendre la parole, c’est aussi d’être à l’écoute », ajoute-t-elle.


 

La députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques dit s’affairer à faire « émerger les arguments importants » afin que les militants puissent trancher le débat sur la convergence des forces indépendantistes et progressistes au congrès des 19, 20 et 21 mai prochains.


 

À ses yeux, les solidaires doivent « tenir compte » du risque de voir des militants et des sympathisants tourner le dos à QS s’il scelle des alliances stratégiques avec le PQ — qui prévoiraient par exemple la désignation d’un candidat indépendantiste et progressiste dans des circonscriptions choisies. « Si QS se rapproche d’un pouce et quart du PQ, il y a toute une partie de la population qui va se sentir trahie par QS, souligne Mme Massé. C’est important comme argument. » Elle pense notamment aux membres de la communauté anglophone, de communautés culturelles ainsi qu’aux « personnes racisées »,qui n’ont jamais été aussi nombreuses à voir QS comme une solution de remplacement au PLQ.


 

Par ailleurs, le mode de scrutin actuel nuit au « travail de collaboration » entre les formations politiques, poursuit Mme Massé. « Gouverner avec le Parti québécois ou n’importe quel autre parti politique, ça n’a aucun sens actuellement », lâche l’élue à la veille du second débat entre les candidats au porte-parolat de QS (dimanche à Québec).


 

En revanche, un pacte électoral avec le PQ pourrait notamment faciliter une percée de QS à l’extérieur de l’île de Montréal, où il est confiné depuis l’élection d’Amir Khadir en 2008.


 
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