L'heure de vérité

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!


Nous entrons dans une période cruciale de notre histoire; le moment est venu de se prendre en mains. Il est urgent d’agir et d’accoucher d’un véritable projet de société où les intérêts des collectivités et nos richesses naturelles seront les pierres d’assise de notre passage, ensemble, vers notre accomplissement en tant que peuple.
On ne doit pas passer à côté de cette occasion qui nous est donnée de réinventer notre pays et saisir tous les leviers économiques comme celui de la CDPQ et la SGF, et mettre en place des hommes et des femmes honnêtes et sincères. Qu’ils ou elles aient à cœur de s’investir à reconstruire le Québec, de changer ces damnés paradigmes qui régissent nos systèmes et de relever ces nombreux défis en véhiculant des solutions à court et long terme afin de résoudre les nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés depuis trop longtemps déjà.
Mettre en place des équipes dynamiques et compétentes dans chacune de leurs sphères d’activité afin d’ériger de nouvelles fondations et adopter de grands projets emballants et incitatifs qui mobiliseraient la société dans son ensemble.
Ne laissons plus personne décider à notre place de ce qu’il faut faire de nos institutions économiques et sociales, de notre forêt, de nos terres, de notre eau et de toutes les autres ressources qu’on retrouve sur le territoire du Québec.
Ne laissons plus les États-Unis, sous le couvert de l’ALENA, nous dicter la valeur à payer sur l’importation de nos richesses naturelles. Commençons à nous bâtir nous-mêmes.
Empêchons les riches industriels de décider à notre place ce qui est bon pour nous.
Devenons à notre tour PROTECTIONNISTES, le temps d’ajuster nos priorités.
C’est par la responsabilisation, la participation et l’implantation de nouveaux projets, que jaillira l’essor tant attendu, que notre société et nos régions deviennent autonomes grâce à leurs propres richesses, alors la pauvreté collective s’atténuera.
Mettre l’argent à la bonne place et agir pour un développement durable. Investir de façon intelligente à court et long terme dans les ressources forestières, les mines, les terres agricoles, notre eau potable et notre énergie verte.

Des milliards versé aux industriels forestiers pour relancer la foresterie depuis les années 50, ça n’a pas d’allure. 2 $ milliards chaque année lancé par les fenêtres pour l’aide sociale qui en fin de compte ne change rien et ne fait que maintenir la pauvreté n’a pas de bon sens non plus. Avec cet argent, c’est 250.000 jeunes de 18 à 35 ans aptes au travail qui pourraient sortir de leur enfer et retrouver leur autonomie financière.

Nos élus sont corrompus et ont la maladie de la crampe au cerveau, ils n’ont aucune idée ni aucune vision de ce que ça prendrait pour sortir le Québec de ce marasme et je les comprends ! Ils sont issus de l’université du pouvoir et du profit à tout prix. Comment voulez-vous qu’ils puissent planter un clou dans un 2 x 4 sans se frapper un doigt? Plus ça change, plus c’est pareil. On fait du sur place et l’immobilisme a un impact très négatif sur l’ensemble de notre société et les problèmes sociaux sont immenses.

Les pots-de-vin et le copinage sont devenus monnaie courante, cela m’exaspère et me donne mal au cœur; le surveillant devient surveillé et les dauphins deviennent des requins. You’re a frog, I’m a frog, Kiss me and I’ll turn into a prince, suddenly ! Donne-moé des pinottes, j’m’en vais chanter “ Alouette” sans fausse note…

Je fais appel à tous ceux et celles qui, comme moi, ont ça à cœur et croient que de lier nos énergies et se battre encore et toujours pour nos enfants et les générations futures reste la meilleure des solutions.

Plusieurs personnes se demandent, si le temps ne serait pas venu de se réunir tous partis confondus en une seule coalition des gens de la base. Il y a dans chaque famille québécoise des gens comme vous et moi qui croyons que cet appel nous conduira vers la LIBERTÉ.


Quant à moi, je déborde d’idées pour nous en sortir, je ne recherche aucun intérêt personnel, c’est le bien-être collectif que je veux et je suis prêt à travailler avec des êtres qui sont sincères et ne se prennent pas pour d’autres.

Chacun a ses propres talents et il faut les utiliser pour arriver à nos fins. J’aimerais aussi vous dire que mes meilleures discussions politiques pour répondre aux multiples besoins revendiqués par notre société depuis 40 ans, je les ai eues en famille, autour de la table entre la dinde et les atocas, avec grand-père et papa, des bâtisseurs et des patenteux. J’étais comblé.

Dès l’âge de 10 ans, j’écoutais attentivement les discussions et essayais de comprendre les problèmes causés par la compagnie Mc Lawren’s, industriel forestier Américain, en Abitibi dans les années 68 qui exploitait les bûcherons québécois.

À les écouter, on aurait pu changer le monde d’un claquement de doigts; quelle grandeur d’âme pour le bien de sa communauté. C’est bien connu au Québec, nous sommes un peuple d’inventeur.

Aujourd’hui, à 52 ans, je suis désolé de voir que leurs revendications sont toujours les mêmes qu’autrefois et que rien n’a changé! Je suis aussi très déçu de notre cheminement en tant que société.

Nous méritons ce qui nous arrive aujourd’hui. Ils ont pillé nos ressources, pillé notre Caisse, nous ont exploités, fermé nos villages, nous ont déracinés et disséminés pour mieux nous démobiliser.

C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui avec Jean Charest et compagnie à des niveaux supérieurs. Ils sont prêts à polluer notre or bleu avec les gaz de schiste et remettre les clés du Québec entre les mains d’intérêt étranger.

Pourtant, il n’en tient qu’à nous de décider de quoi demain sera fait. Il n’y a aucune raison acceptable de laisser faire la « job » par des incompétents.

Nous possédons moult richesses naturelles et humaines qui font de nous un peuple unique en Amérique du Nord. Nous pourrions facilement devenir un modèle à suivre pour le monde entier, il suffirait seulement de prendre les leviers nécessaires pour réaliser tout ce dont on est capable.

Saisissons les guides du pouvoir.

Choisissons ensemble les gens qui nous rassemblent et nous ressemblent.

Devenons maître chez nous et maître de notre destin.
André Taillon


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