Retour en arrière pour se projeter en avant

La Résistance a un nom : Marthe Simard !

La première ministre Pauline Marois devrait s’en inspirer

Tribune libre

La résistance a un nom ! Marthe Simard.
La première ministre Pauline Marois devrait s’en inspiré.
En ces jours maussades, quoi de mieux que de sortir du placard un cadeau reçu de mon défunt grand-père Cléophas : l’original en reliure du journal (Le Devoir) du 2 juillet 1943 au 30 septembre 1943, question de rendre ma journée un peu moins morose.
C’est assez incroyable que le format de l’époque faisait 23' de hauteur par 32' de largeur un coup déployé. Dommage que les archives ne se rendent pas au 5 novembre 1943, date à laquelle le Devoir publia en grande pompe la nomination inattendue de Marthe Simard à l’assemblée consultative provisoire d’Alger, pionnière des droits de la femme et de la défense du français en terre d’Amérique.
Question de mettre les pendules à l’heure : après 3 maires deux villes, Québec sans pays, sans « cheuf », pourrions-nous une fois pour toutes regarder en arrière et voir de l’avant?
Autres infos à venir sur les archives du devoir 1943. Prochain papier sur Michel Chartrand à CKAC avec photos de mon Devoir.
Bonne lecture.
http://www.joellegarriaud.com/wp-content/uploads/2012/03/Brochure-Marthe-SIMARD_2012.pdf
http://www.france-libre.net/temoignages-documents/temoignages/comite-fl-canada.php
http://www.cfqlmc.org/bulletin-memoires-vives/bulletins-anterieurs/bulletin-nd20-mars-2007/286


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3 commentaires

  • André Taillon Répondre

    29 juin 2013

    @M.Rancourt
    Je vous l’accorde qu’elle soit faite forte pour demeurer à son poste de première ministre. Sauf que la timidité à ses limites ou déranger et avoir peur des représailles. Nous avons le devoir de foncé pour nous libéré de ce carcan qui nous assaille et nous enchaine tous et toutes à tous les jours de notre courte vie. Peut-être bien que Mme Marois à trop de modérateurs autour d’elle. Elle ne sort pas souvent dans le publique pour réclamer notre Pays. Les casseroles ça c’est OK, pour les enjeux recherché cela peut attendre à un moment opportun ! ALLO, 1943
    La force d’un chef, c’est la rigueur et la volonté de voir en avant.

  • André Taillon Répondre

    29 juin 2013

    Voici le premier message reçu dans mon courriel personnel suite à cet article.
    Frédéric Smith est historien et chargé de projets à la Commission de la capitale nationale du Québec, où il coordonne divers projets de commémoration, d'interprétation et de mise en valeur de l'histoire et du patrimoine de la ville de Québec. Il a publié Domaine de Maizerets (Éditions de l'Homme, 2005), Parc du Bois-de-Coulonge (Fides, 2003) et Cataraqui : histoire d'une villa anglaise à Sillery (Publications du Québec, 2001).
    Bonjour,
    À propos de Marthe Simard, son histoire est racontée pour la première fois dans un ouvrage que j'ai fait paraître l'année dernière chez VLB :
    http://www.edvlb.com/%22-france-appelle-votre-secours%22/frederic-smith/livre/9782896493265
    Cela vous intéressera peut-être.
    Cordialement,
    Frédéric Smith
    Québec, Qc

  • Yves Rancourt Répondre

    29 juin 2013

    Monsieur Taillon, sans vouloir rien enlever à Marthe Simard, madame Marois incarne aux yeux de l'oligarchie anglo-saxonne la volonté de la nation québécoise de s'affirmer et la résistance à l'ordre établi. C'est sans doute pour cette raison qu'elle fut victime d'un attentat qui aurait pu lui coûter la vie.
    Nous Québécois devrions avoir du respect pour cette femme qui, se sachant menacée, aurait pu décider d'abandonner son parti et ceux qui l'ont élue pour retourner chez elle.
    Je ne suis pas un fan de madame Marois mais j'essaie de voir les choses avec un minimum d'objectivité. Cette femme n'a peut-être pas toutes les qualités souhaitées mais, reconnaissons-le, elle est une battante et a eu le courage de continuer. Ça on on devrait avoir l'honnêteté de le reconnaître.
    Salutations à vous.