L'État peine à suivre les progrès de la médecine

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Le néo-libéralisme, c'est ça !





L'État québécois devra bientôt se demander s'il a les moyens d'offrir les meilleurs traitements à ses malades, prévient le ministre de la Santé Gaétan Barrette.


La médecine évolue à vitesse grand V avec pour résultante que de nouveaux traitements offrent la possibilité de guérir des maladies jusqu'à récemment incurables. Ces traitements coûtent cher, ce qui place le gouvernement devant des choix difficiles à faire dans le futur.


«Compte tenu du vieillissement de la population, du changement dans le cadre économique mondial, on aura à faire face à ces décisions-là, c'est ça un débat de société», a commenté le ministre Barrette à l'occasion d'une mêlée de presse.


Il est déjà acquis que le gouvernement n'aura pas les moyens de suivre la cadence, prévient le ministre de la Santé. Entre tout faire et ne rien faire, il y a une marge, a signifié M. Barrette.


«Les décisions difficiles que nous devrons prendre seront basées sur le fait que nous n'avons pas les moyens de payer pour tout. Il y a un dilemme entre ce que la société peut se permettre et ce que l'industrie, la recherche médicale et la science offrent en nouveaux traitements et nouveaux médicaments qui coûtent cher. Ces percées médicales vont s'accélérant de sorte que l'État aura des choix difficiles à faire.»


 




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