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Jocelyne Richer - Presse Canadienne Sherbrooke - Avant même la tenue d'un référendum, l'élection d'un gouvernement du Parti québécois entraînerait une série de perturbations, a prédit le premier ministre Jean Charest mercredi.
Alors qu'il rejoignait ses députés réunis pour deux jours en caucus à Sherbrooke, M. Charest ne s'est pas fait prier pour rappeler aux journalistes présents que la chef du PQ, Pauline Marois, avait dit en 2005, pendant la course au leadership, qu'il fallait s'attendre à cinq années de perturbations à la suite d'un vote référendaire favorable à la souveraineté.
Les déclarations récentes de Mme Marois, en vertu desquelles un gouvernement péquiste ferait divers gestes de rupture avec le Canada avant même la tenue d'un référendum, font dire au premier ministre Charest que l'élection d'un gouvernement péquiste serait synonyme de perturbations.
Aux yeux du chef libéral, il est clair que sous la gouverne de Mme Marois, le PQ se radicalise en vue de plaire aux éléments les plus farouchement souverainistes du parti.
Ce faisant, la chef péquiste entretient de la confusion auprès de l'électorat, selon lui.
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L’élection du PQ entraînerait des perturbations, dit Charest
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