Jacques Parizeau «indigné» par la scène politique québécoise

Journée nationale des Patriotes 2009 - 2010 - 2011


La Presse Canadienne - L'ancien premier ministre du Québec, Jacques Parizeau, s'est dit «profondément indigné» dimanche par ce qu'il observe sur la scène politique québécoise affirmant qu'après 40 ans de régime «à peu près correct» éclatent des «cochonneries».
M. Parizeau a tenu ces propos alors qu'il s'est vu remettre le prix Richard-Arès du meilleur essai 2009 pour son livre La souverainté du Québec. Hier, aujourd'hui et demain par la Ligue d'action nationale.
Alors qu'il était appelé à commenter son prix, celui qui a tiré sa révérence politique en 1996 n'a pas su résister à la tentation de décocher quelques flèches en direction du gouvernement libéral en place, se gardant toutefois d'y aller d'attaques ciblées.
Ainsi, il a affirmé qu'après la grande réforme de René Levesque visant à épurer les moeurs politiques au Québec, le système avait tenu et qu'une politique assez propre subsistait.
Déplorant que depuis quelques années éclatent ce qu'il a qualifié de «cochonneries», M. Parizeau a ajouté que celles-ci replongeaient le Québec dans le passé. Il a souligné que pour quelqu'un qui, comme lui, avait contribué à assainir les moeurs, c'était «effrayant».
Après cette dénonciation, Jacques Parizeau s'est concentré sur l'objet de sa sortie publique, soit son livre et son contenu. Il s'est dit inquiet de voir la Belle Province «morose» et a repris certains thèmes de son essai, soit la démographie et la dette publique.
L'homme de 79 ans, qui a récemment eu des problèmes de santé, semblait par ailleurs en forme dimanche et a confirmé que sa santé s'était améliorée.


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