Pour un Québec d'avant-garde

Il y a une alternative au pétrole sale des sables bitumineux

Et si une proposition de gauche était reprise par la PQ ?

Tribune libre

Dans ses conférences autour du monde pour éveiller aux conséquences de notre dépendance au pétrole sur les changements climatiques, Al Gore, un ancien candidat à la vice-présidence étasunienne et un homme pour lequel le ministre Blaney a sans doute du respect, parle de la transition écologique, donc durable, sur une courte période.
Il évoque entre autre, le passage du cheval à l’automobile sur environ dix ans. Ne devrait-on pas, avec une politique plus audacieuse que celle à courte vue d’Ottawa, miser sur l’électrification des transports et le sevrage urgent de notre dépendance aux énergies fossiles ? Nous avons tout pour être énergiquement indépendants : l’hydroélectricité en surplus, le moteur roue d’un chercheur de l’Hydro et un fort penchant des Québécois pour le développement durable.
Quand ils ont voulu entrer en compétition avec l’URSS en pleine guerre froide, les USA ont emprunté à leur ennemi sa plus belle réussite économique et politique : une rigoureuse planification de la recherche scientifique et technologique. Cela s’est réalisé au sein de la NASA pour leur propre conquête de l’espace.
Le parti conservateur nous tire quant à lui vers l’arrière face aux problèmes du monde actuel et ses défis. Les Conservateurs disent vouloir protéger les emplois chez Ultramar. Quelle farce grossière ! C’est toujours le même chantage à l’emploi. Mais ce travail à la raffinerie, comme tout autre, peut très bien être reconverti vers une industrie québécoise civile de l’automobile électrique. Comme le font les pays touchés par une guerre. Quand vient la paix, on reconvertit l’industrie militaire au civil, on forme les soldats vivants comme travailleurs et on s’assure que la production soit de nouveau mise sur les rails d’une embellie pacifique et prospère.
Ayons donc pour une fois une vision d’avenir pour nous-mêmes et nos enfants : arrêtons Enbridge aux frontières du Québec, comme le demandent les écologistes.
La Chambre de Commerce de Lévis et M. Blaney retardent tout simplement l’authentique progrès des sciences et des technologies environnementales parfaitement compatibles avec un avenir énergétique qui prennent en compte l’émergence du nouveau plutôt que la perpétuation de l’ancien.
C’est tout le sens que l’on donne aux sociétés contemporaines. Un plan pour le développement d’une industrie moderne nous amènerait, contre la volonté archaïque d’Ottawa, vers des horizons plus sûrs pour l’avenir incertain de notre petite planète et vers une contribution notable du Québec à un projet pour la survie confortable de l’humanité sur terre à l’abri des dérèglements du climat.


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2013

    L’Union Soviétique n’a rien donné à la NASA, mais pris beaucoup par espionnage. Cette agence fut montée grâces aux savants allemands et à leurs brevets recueillis via PaperClip.
    Quelles sont les contributions directes ou indirectes des Soviétiques au programme spatiale américain ?
    Côté technologies, l'URSS a connu des avancées au niveau du programme nucléaire en siphonnant l'information dans le plan Manhattan. Je dois excepter les travaux de Konstantin Tsiolkovsky, connu et adulé par von Braun.
    L'URSS avait un programme de développement des fusées dans les années 30. Friedrich Zander a introduit le concept de carburant liquide de Goddard. (Le vrai pionnier de l'ergol fut le Péruvien Pedro Paulet.)
    Zander meurt du TYPHUS en 1933. Son département a subi les purges staliniennes et le programme fut remanié en 1938. Plusieurs ingénieurs tués (Ivan Kleimenov et Guiorgui Langemak entres) et les autres, incluant Sergueï Korolev et Valentin Glushko expédiés au Goulag. Korolev passa 6 mois à Kolyma, puis les survivants ont continué leur peine dans une "charachka" (prison-laboratoire) pour développer les missiles. Les Katiouchkas en dérivent. La conquête spatiale était remisée.
    Sergey Korolyov, an aircraft and rocket designer, later the chief designer for the Soviet space program.
    Valentin Glushko, a chief rocket engine designer. (His biography at MN)
    Andrei Tupolev, the chief designer of the aircraft families Tu and ANT.
    Vladimir Petlyakov, the chief designer of the aircraft families Pe and VI (The Petlyakov aircraft).
    Vladimir Myasishchev, an aircraft designer.
    Leonid Kerber, an aircraft designer.
    Robert Ludvigovich Bartini, an aircraft designer and scientist.
    Helmut Gröttrup, a German rocket scientist from the Peenemünde laboratory.
    Nikolai Nikolaevich Polikarpov, an aircraft designer (arrested for a brief period).
    Yuri Kondratyuk, a pioneer of astronautics and spaceflight, the inventor of gravitational slingshot.

    L'occupation de Peenemünde et l'analyse des restes des prototypes et des papiers allemands ont permis de relancer le programme spatiale soviétique. Elle fut suivie de l'Opération Osoaviakhim. Le développement fait dans les laboratoires de goulag ne permettait pas l'espionnage. De la recherche fait en silo, comparée à la recherche centralisée de la NASA. Les Occidentaux étaient toujours surpris des succès soviétiques dans la course spatiale. Comme quoi la recherche soviétique était opaque et imperméable, contrairement à celle de la NASA. Si les Soviétiques ont suspendu la quête de Mars, c'est parce qu'ils ont démarré le programme lunaire à la suite du programme Appolo.
    Ma phrase citée plus haut reste correcte quoique vague parce que j'ai compacté le texte original.
    Par contre, les communistes chinois ont clairement siphonné les technologies américaines après la défection de Qian Xuesen.

    http://en.wikipedia.org/wiki/Qian_Xuesen
    http://en.wikipedia.org/wiki/Chinese_intelligence_operations_in_the_United_States

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2013

    Au camarade Proulx,
    J'ai regardé Men behind the Sun à Pékin en compagnie du fils d'un général de l'Armée de Libération du Peuple, membre du Parti depuis 1942. C'était en octobre 1994.
    Le voici :

    J'ai appris suite à mon voyage que l'Histoire restait toujours relative, et les chiffres comme les faits, disputables.
    Le film qui suit la thèse officielle est qu'aucun des "mokuto" (bûches) n'a survécu. Tous les cadavres bien détruits, ainsi que les installations du camp. Rien n'a transpiré. Juste une tentative d'implication dans les procès des officiers de l'Armée du Kanto. Et pourtant on a pu faire un film d'horreur. Dans notre système légal, on ne peut condamner sur mauvaise réputation. La Chine nationaliste ne s'est pas aventuré dans cette voie-là.
    Dans le cas des procès de Nuremberg, on peut accuser sur notoriété. Et la défense ne peut réfuter des accusations de notoriété.
    “The Tribunal shall NOT be bound by technical rules of evidence.”
    Article 19 of the Statutes of the International Military Tribunal at Nuremberg
    “The Tribunal shall NOT require PROOF OF FACTS of common knowledge but shall take judicial notice thereof.”
    Article 21 of the Statutes of the International Military Tribunal at Nuremberg
    Tout comme l'Iraq a subi un embargo généralisé qui fit des ravages, l'Europe subissait un embargo dont la seule faiblesse fut le Portugal. Avec les débarquements en Italie(43) et France(44), les capacités de produire de la nourriture et de la transporter via les trains, ont chuté. La famine et le froid s'installent. S'il y a des gens à privilégier, ce sont ceux qui contribuent à l'effort de guerre. Les efforts vont à une cadence infernale. Les incapables crèvent de faim ou de maladies dûes au froid, à l'insalubrité, la sous-nutrition et à la promiscuité.
    Des exécutions ? Certainement.
    Mais 6000000 est une farce qui date depuis 1900, ce qui décrédibilise les thèses de Nuremberg.
    Qui est l'ennemi des peuples slaves ?
    L'Allemagne réarmait les soldats russes ou de minorités qui se rendaient. L'Armée de Vlasov avait 5000000 de soldats. Sans doute que ce chiffre inclut les unités cosaques et les bataillons ethniques de la OstLegion et du Caucase.
    Les Soviétiques exécutaient ceux qui se sont rendus ou les ont expédié au goulag. Ordre 227
    Les Allemands pouvaient disposer du tabun, mais ils ne l'ont jamais déployé. L'Armée Rouge a utilisé les gaz de combat pour réprimer la révolte de Tambov en dépit des civils.
    Finalement vous croyez encore au savon juif.

    Romania, Postwar, The burial of soap collected by the Jewish community.
    Pourquoi l'URSS a déporté 2000000 de Juifs en Asie Centrale et dans l'Oural au printemps 1941 ?
    Côté assassinats, le NKVD n'a pas fait dans la dentelle en éliminant les restes de la Armia Krajowa.

  • Gabriel Proulx Répondre

    8 juillet 2013

    Francis Déry qui se lamente sur le supposé espionnage soviétique contre la NASA yankee (alors que les soviétiques ont envoyé le premier homme dans l'espace). Elle est bien bonne.
    Combien de criminels de guerre nazis les soviétiques ont-ils envoyé à l'Ouest pour saboter l'industrie et assassiner des citoyens ? Oups, c'est l'OTAN, parrainée par les USA, qui a fait ça, à l'Est. Tant de monstres dénués de toute trace d'Humanité, recrutés comme espions et terroristes par l'Occident pour nuire encore un peu plus aux peuples slaves, que les nazis voulaient exterminer en partie et réduire le reste en esclavage.
    Les USA sont même allés jusqu'à donner l'immunité aux criminels japonnais de la tristement célèbre unité 731 de l'armée impériale. Pour ceux qui ne connaissent pas, l'unité 731 était une unité militaire et scientifique japonaise chargée de développer un arsenal de guerre biologique et chimique pour l'armée impériale, ainsi que l'unité chargée de faire des expériences sur des cobayes humains vivants. J'invite les lecteurs à consulter la page Wikipédia de l'unité 731, rescapée par les États-Unis, sauf que je conseillerais aux cœurs sensibles d'éviter d'en lire trop sur les vivisections (dissections sur des humains vivants sans anesthésie, incluant sur des enfants, souvent pour tester les effets sur les organes de leurs armes bactériologiques).
    Le commandant de l'unité 731, Shiro Ishii, n'a jamais été jugé pour ses horribles crimes contre l'Humanité, ayant été protégé, en échange de ses connaissances sur les armes chimiques, par le général étasunien Douglas MacArthur, le même qui voulait exterminer à l'arme atomique le peuple chinois, principal peuple victime des crimes de l'armée impériale du Japon et de son unité 731.
    Que disiez-vous déjà, M. Déry ? « Les soviétiques sont de méchants espions voleurs de technologies », c'est bien ça ? C'est vous qui devriez sortir de vos pamphlets idéologiques fascistes et anticommunistes.
    La différence entre les communistes et vous, M. Déry, c'est que nous reconnaissons que Staline était un traitre et un ennemi du peuple, bien que votre obsession à sens unique pour les famines ukrainiennes provient probablement de pamphlets de propagande anticommuniste qui grossissent les faits, comme le minable « livre noir du communisme » de Stéphane Courtois, celui qui « ajoutait des zéros pour se rendre à tout prix au chiffre de 100 millions de victimes ».
    Vous, de l'autre côté, refusez de reconnaître les torts documentés du nazisme et du fascisme, vous enfermant dans des références à des sites obscurs de complots inventés par des partisans de l'extrême droite, sans parler de votre admiration pour « l'honneur » de l'armée fasciste allemande, heureusement écrasée par l'Armée Rouge durant la 2e Guerre Mondiale.
    Il y a ici des gens qui ont évolué et un individu, Francis Déry, enfermé dans son propre sectarisme fasciste qu'il refuse évidemment de reconnaître.
    Continuez de me traiter de franc-maçon judéo-illuminati si vous le voulez, je vais continuer d'en rire.
    -Gabriel Proulx, Saint-Eustache

  • Gabriel Proulx Répondre

    8 juillet 2013

    @Alain Maronani (partie 2)
    « Pour produire de l’hydro-éléctricité et maintenir tout ceci il faut AUSSI beaucoup d’énergie fossile. Pas la peine d’évoquer les fantasmes éoliens qui sont des catastrophes financières, techniques et écologiques... »
    Ah bon ? Je sais que l'hydro-électricité est loin d'être une énergie parfaite, à cause du fait qu'il faut inonder des écosystèmes entiers pour permettre la viabilité des barrages. Par contre, sur les énergies fossiles, de qui voulez-vous rire ici ? Si vous vous référez au transport de marchandises pour la construction ou au coût des véhicules transportant les équipes d'entretien, vous tournez en rond avec votre propre préjugé sur l'impossibilité des énergies propres dans le transport.
    Enfin, votre petite remarque sur les éoliennes mériterait plus de détails. Financièrement, c'est certain qu'en confiant cela au privé, on court après les problèmes, puisque le privé fait ceci avec tout ce qu'il touche, au nom du dieu profit. Techniquement, je vais faire mes recherches. Écologiquement, je vous demande des exemples concret de catastrophes environnementales causées par des éoliennes. La « pollution visuelle » n'a aucune valeur dans le monde réel, si c'est à cela que vous vous référez.
    Pour finir sur la décroissance, je suis d'accord avec votre idée générale, la croissance éternelle étant un mythe capitaliste suicidaire pour l'Humanité, mais ne parlez plus de baisses de salaires pour les travailleurs. Ce n'est pas en vous en prenant financièrement à une classe déjà attaquée par les requins de la finance et du privé, que vous recruterez des adeptes pour vos thèses. Refaites vos devoirs en sachant que la protection de l'environnement doit ne doit pas se faire au détriment des générations futures de la classe ouvrière. Merci.
    En passant, vous dénigrez le peuple sans prendre en considération le lavage de cerveau médiatique intense auquel il est soumis depuis l'enfance. C'est un peu injuste et c'est également pour cela que vous semblez oublier l'éducation populaire comme faisant partie de la solution aux problèmes soulevés ici. Ce n'est pas tout le monde qui possède un esprit critique fort dès le départ, sinon nous n'en serions pas là. Méditez là-dessus.
    -Gabriel Proulx, Saint-Eustache

  • Gabriel Proulx Répondre

    8 juillet 2013

    @Alain Maronani (partie 1)
    L'autre fois, vous vous offusquiez de la défense des travailleurs de la construction, sous un prétexte fort douteux (0,9% mieux payés ici qu'ailleurs au Canada, « Oh my God », quelle horreur, peut-être qu'en réalité, ce sont les autres qui devraient juste se lever pour défendre leurs droits comme on le fait ici) et maintenant, vous voilà de retour pour déchirer votre chemise contre mon camarade Guy Roy, sous prétexte que les québécois seraient en réalité des gros rednecks, les pires pollueurs de l'Amérique du Nord et qu'en conséquence, nous n'avons pas le droit de discuter d'énergies propres...
    L'histoire des motocyclettes, on s'en balance. Ce n'est pas si polluant et franchement, le Québec ne possède plus la moindre industrie automobile ou raffinerie de pétrole et les gaz de schiste sont sous moratoire ici, contrairement aux États-Unis, où ils laissent les capitalistes joyeusement détruire l'environnement et contaminer villes et nappes phréatiques, offerts en sacrifice sur l'autel du dieu profit.
    Ensuite, les transports que vous évoquez, n'ont pas le moindre rapport avec l'impossibilité technique, mais tiennent plutôt du manque de volonté et surtout, du sabotage constant et systématique de l'industrie pétrolière (l'une des industries les plus puissantes et influentes du monde), en collaboration avec les grandes industries automobiles nord-américaines. En plus des transports, il y a également les voitures. Bien avant cette farce de voiture « Smart », il y avait, aux États-Unis, des voitures 100% électriques parfaitement fonctionnelles pas tellement différentes des voitures « normales » en terme de design et d'espace intérieur. L'industrie pétrolière a détruit cette invention et l'industrie automobile yankee qui avait un brevet dessus a gardé les plans sous clé depuis. Rien à voir avec le domaine de l'impraticable ici. J'aimerais vous référer le documentaire « Who killed the electric car? »
    -Gabriel Proulx, Saint-Eustache

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2013

    @Guy Roy,
    Personnellement, je ne respecte pas Al Gore, dont le père fut l'homme d'Armand Hammer (Dome Petroleum). Voyager en avion pour faire des conférences sur le réchauffement et entretenir un manoir, c'est un peu hypocrite. Il devrait prêcher l'exemple.
    Quand ils ont voulu entrer en compétition avec l’URSS en pleine guerre froide, les USA ont emprunté à leur ennemi sa plus belle réussite économique et politique : une rigoureuse planification de la recherche scientifique et technologique. Cela s’est réalisé au sein de la NASA pour leur propre conquête de l’espace.
    Sortez de vos pamphlets idéologiques. L'URSS a dû faire appel aux États-Unis pour développer une infrastructure industriel après la Guerre Civile. Fred C. Koch a développé les raffineries soviétiques. GE y a bâti des centrales électriques. Et Armand Hammer y fit ses millions par le troc de pharmacie contre matières premières.
    Avec Staline, le lyssenkisme a idéologisé la Science et tué les vrais progrès. La mauvaise planification économique a mené à la saisie des koulaks et à la famine qui a surtout tué les Ukrainiens et les Kazakhs en 1932-1933. Les insuffisances industrielles ont mené Staline à troquer pétrole et céréales (malgré la disette) avec l'Allemagne pour obtenir des biens augmentant son capital technologique.
    À l'arrivé de FDR, il fallait conjurer la Récession en maîtrisant l'Économie. Sa planification a mené à la bureaucratisation. Les bordereaux de productions se sont complexifiés et mécanographiés pour l'usage des tabulateurs d'IBM. La recherche opérationnelle, d'abord une spécialité britannique, s'est répandue en Amérique avec son entrée en guerre pour optimiser l'usage des ressources dans les opérations militaires.
    L'Union Soviétique n'a rien donné à la NASA, mais pris beaucoup par espionnage. Cette agence fut montée grâces aux savants allemands et à leurs brevets recueillis via PaperClip.
    Le plus grand échec soviétique est la géotransformation de l'Asie en redirigeant les fleuves sibériens (Plan Davidov). L'institut Gidroproekt devait gérer la construction des canaux, des barrages, des centrales nucléaires pour le pompage, les cours détournés, et les surfaces à irriguer pour l'agriculture. Trois bombes atomiques employées pour le canal de la Kama à la Petchora en vain. Finalement abandonné et la mer Aral s'assèche.


    J'ajouterais que pour la bonne cause, chaque individu devrait recevoir un vélo avec panier de l'État pour favoriser ses déplacements locaux en toute indépendance vis-à-vis les services de transports ou de l'énergie.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2013

    (suite)

    Les solutions dont vous parlez ne fonctionnent pas en dehors de prototype ou sont impraticables (transport de marchandises), les transports dans le bilan énergétique du Québéc ne sont pas la plus grosse partie, etc...

    Trains électrifiés pour les marchandises entre plusieurs mégapoles couplés par l'intermodal. C'est l'avenir si les entreprises veulent bien revoir leur processus de distribution et remettre en cause le Juste-À-Temps.
    La vrai faiblesse, c'est la dépendance au réseau électrique.

    Pour produire de l’hydro-éléctricité et maintenir tout ceci il faut AUSSI beaucoup d’énergie fossile.

    Hormis la machinerie pour la construction des barrages et des lignes, il faudrait expliciter les besoins à long terme autre que les camions de maintenance.

    Pas la peine d’évoquer les fantasmes éoliens qui sont des catastrophes financières, techniques et écologiques...
    Financières, oui. C'est la façon scandaleuse de privatiser la production envers des compagnies sans expérience. Pour le côté technique, sachant qu'il y a une limite physique au déploiement, on peut compter sur le développement des matériaux pour la robustesse.

    Le développement durable est un oxymoron qui n’existe pas, la sainte parole pour les ignorants.

    L'Utopie, c'est un point lointain qui indique une direction pour les aspirations.

    Si vous voulez etre sérieux parlez plutot de décroissance, de réduction du temps de travail et des revenus, arret du pillage des ressources partout dans le monde, arret de l’extension des banlieues, disparition des distractions imbéciles (courses automobiles, ski-doo a gogo, aviation privée, etc...), arret des voyages vers le sud en hiver, etc...

    J'ai l'impression de lire Richard Bergeron que vous critiquiez sur un autre fil. Avec l'hydro-électricité et les nouvelles batteries, on pourrait faire une F1 élecrifiée. Des moteurs de skidoo électriques, ce serait une idée. Ah! Il manque les vroum-vroums.
    Mais si vous êtes vraiment sérieux, il faut procéder à une réduction des populations. Et oui, ne pas permettre d'immigration pour palier notre faiblesse démographique.
    Seriez-vous encore plus sérieux, que je vous dirais de faire de l'air dans ce bas monde.
    Même le Web consomme de l'énergie.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2013

    Pour régler le cas Maronani

    Le Québéc tout comme le Canada est l’un des pays dont la consommation par habitant exprimé en TEP (Tonne Equivalent Petrol) est parmi les plus élevées du monde (plus que les USA).

    Votre "anglicisme" est trompeur. En cherchant un peu, voici le sens pour les lecteurs de Vigile.

    La tonne d’équivalent pétrole (symbole TEP) est une unité d’énergie. Elle est notamment utilisée dans l'industrie et l'économie. Elle vaut, selon les conventions, 41,868 GJ parfois arrondi a 42 GJ, ce qui correspond au pouvoir calorifique d’une tonne de pétrole "moyenne". Cette unité a remplacé, de fait, la tonne équivalent charbon. Elle ne fait pas partie du système international d'unités où l'énergie s'exprime en joule.
    Les équivalences en tonne d'équivalent pétrole des différentes énergies : charbon, pétrole, gaz, bois etc. sont données ci-dessous. Pour l’électricité la méthode de calcul intègre les rendements des centrales. Pour les centrales nucléaires, le rendement moyen est actuellement estimé à 33 %.
    Selon l'Agence internationale de l'énergie, 1 tep équivaut à :
    41,86 GJ, soit environ 10 Gcal ;
    39,68 MBtu ;
    11 630 kWh ;
    1,43 tonne équivalent charbon.
    Par ailleurs, selon le Conseil mondial de l'énergie :
    1 tonne d'uranium (réacteur à eau légère en cycle ouvert) = 10 000 à 16 000 tep ;
    1 tonne de tourbe = 0,2275 tep ;
    1 tonne de bois = 0,3215 tep ;
    1 tonne de pétrole brut correspond à peu près à 7,3 barils ;
    1 000 m3 de gaz naturel ont un pouvoir calorifique net de 36 GJ soit environ 0,86 tep.
    Ces coefficients de conversion sont approximatifs et peuvent varier selon le lieu et l'époque.
    (texte extrait de wikipedia, encyclopédie sans copyright)

    Notre consommation énergétique a continué a croitre comme le reste du Canada.
    Statistiques de l’OCDE.

    Pour vous croire, il faut la consommation totale et sa référence en ligne. Les exemples sont des anecdotes.

    Un exemple
    Il y a au Québec 2 fois plus de motocyclettes que l’Ontario qui a une population 2 fois plus grande.
    La meme chose pour les bateaux a moteurs.

    Une motocyclette consomme beaucoup moins qu'une voiture. C'est en rapport avec le poids et l'air climatisé n'est pas inclus. Un peu comme une tondeuse à gazon. Donc c'est positif. Quoique je m'inquiète pour le monoxyde d'azote et ses dérivés N2O et NO2 (smog).
    Quels bateaux à moteurs ? Les hors-bords ou les chalutiers ?
    Un moteur de chaloupe ne consomme pas tant, mais on l'interdit sur les petits lacs d'eau douce écosensibles.
    Si possible, des moteurs à batteries.

  • Alain Maronani Répondre

    5 juillet 2013

    "Ne devrait-on pas, avec une politique plus audacieuse que celle à courte vue d’Ottawa, miser sur l’électrification des transports et le sevrage urgent de notre dépendance aux énergies fossiles ? Nous avons tout pour être énergiquement indépendants : l’hydroélectricité en surplus, le moteur roue d’un chercheur de l’Hydro et un fort penchant des Québécois pour le développement durable."
    Toujours la meme histoire...la bonne conscience, nous sommes différents
    Le Québéc tout comme le Canada est l'un des pays dont la consommation par habitant exprimé en TEP (Tonne Equivalent Petrol) est parmi les plus élevées du monde (plus que les USA).
    Notre consommation énergétique a continué a croitre comme le reste du Canada.
    Statistiques de l'OCDE.
    Un exemple
    Il y a au Québec 2 fois plus de motocyclettes que l'Ontario qui a une population 2 fois plus grande.
    La meme chose pour les bateaux a moteurs.
    etc...
    Les solutions dont vous parlez ne fonctionnent pas en dehors de prototype ou sont impraticables (transport de marchandises), les transports dans le bilan énergétique du Québéc ne sont pas la plus grosse partie, etc...
    Pour produire de l'hydro-éléctricité et maintenir tout ceci il faut AUSSI beaucoup d'énergie fossile. Pas la peine d'évoquer les fantasmes éoliens qui sont des catastrophes financières, techniques et écologiques...
    Si Ottawa s'occupe tant des pétrolières c'est que nous avons besoin de ceci, au lieu d'importer du pétrole de l'Algérie ou d'ailleurs...ce que fait le Québéc.
    Le développement durable est un oxymoron qui n'existe pas, la sainte parole pour les ignorants.
    Si vous voulez etre sérieux parlez plutot de décroissance, de réduction du temps de travail et des revenus, arret du pillage des ressources partout dans le monde, arret de l'extension des banlieues, disparition des distractions imbéciles (courses automobiles, ski-doo a gogo, aviation privée, etc...), arret des voyages vers le sud en hiver, etc...
    Pas le programme du PQ, du PLQ, de la CAQ et de tous les obsédés du développement y compris Ottawa.