« Il n’y a qu’un train qui se rend à l’indépendance et c’est celui du Parti Québécois! » – Jean-François Lisée

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Ce que ni La Presse, ni Le Devoir, ni Radio-Canada, ni même LCN ou le JdeM n'ont rapporté

Le chef du Parti québécois et chef de l’opposition officielle, Jean-François Lisée, a prononcé dimanche matin, devant plus de deux cents personnes réunies au Resto Tracy de Sorel-Tracy, un discours à forte saveur indépendantiste qui a été chaudement applaudi.


« Il n’y a qu’un train qui se rend à l’indépendance et c’est celui du Parti Québécois », a-t-il martelé d’entrée de jeu. En le présentant, Sylvain Rochon, député de Richelieu à l’Assemblée nationale, avait d’ailleurs mis la table en dressant le portrait « d’un passionné du Québec, d’un Québec vert et bleu, fier, ambitieux, juste et ouvert sur le monde et celui d’un vrai chef d’État, le nôtre, l’État québécois».



Jean-François Lisée s’est employé, tout au long de son allocution, à rappeler à quel point le Québec, au sein du Canada et dirigé par un fédéraliste -qu’il soit libéral ou caquiste- n’avait pas les coudées franches pour prendre des décisions qu’une nation doit prendre pour assurer son avenir. Sur la langue notamment. « Vous avez vu ce qui s’est passé cette semaine ? 

C’est nous qui avons dû obliger le premier ministre du Québec à favoriser l’emploi du Bonjour, plutôt que le Bonjour, hi. Cette bataille que nous avons gagnée, c’est la bande-annonce des batailles qu’on va gagner quand on sera au pouvoir ! »






Il a ensuite abordé la délicate question de l’identité, rappelant que Justin Trudeau avait affirmé peu après son élection que le Canada n’avait pas d’identité, mais des valeurs. « C’est son droit », a-t-il reconnu. Mais nous, on a une identité, on est une nation avec un passé, un présent et un avenir, avec une expérience commune, avec une culture collective faite de la qualité créative de tous ces individus qui vivent dans un même lieu avec des repères communs, des repères qui évoluent mais qui sont là. Une nation qui a des valeurs dont celles de l’égalité entre les hommes et les femmes et de la laïcité de l’État que nous avons gagnées de haute lutte. On ne doit pas s’en excuser. On doit en être fiers et le dire : à nous, au Canada et à tous ceux et celles qui veulent venir vivre avec nous. C’est ce que nous sommes !»



En terminant, il a rappelé que si le référendum devait être tenu dans un second mandat, c’était pour être certain de le gagner. « Il faut d’abord rebâtir ce que les libéraux ont fragilisé dans leurs 15 années de pouvoir et qui sont les ressorts de notre identité. Il faut, a-t-il insisté, donner à la nation québécoise un surplus de goût d’être, un surplus de goût d’exister pour faire ensuite le pas qu’une nation qui a le goût d’exister doit faire : l’indépendance du Québec. »



À l’initiative du député et de l’exécutif, un ruban bleu et vert a été distribué à l’invité d’honneur et aux convives qui l’ont porté à la boutonnière pour rappeler les engagements du Parti Québécois en matière de protection de l'environnement.