Il y a à peine une semaine, Pablo Rodriguez, avec la fougue du batailleur, déclarait : « Ce n’est pas le temps de changer de chef, il vente fort, mais j’ai la couenne dure [...] Je suis un fighter. Si vous pensez une seule seconde que je ne suis pas capable de renverser la vapeur, checkez-moi bien aller ». Or le « fighter » quitte finalement le ring. Le dernier crochet de droite venant du caucus a finalement sonné la fin du combat qui aura finalement duré six rounds, soit six longues semaines.
Un combat marqué par des « jabs » à répétition qui ont eu l’heur d’affaiblir à petit feu Pablo Rodriguez. On assiste d’abord au congédiement controversé de la directrice de cabinet de Marwah Rizqy, Geneviève Hinse, à l’insu du chef et pour motif de « faute grave » dont on ignore toujours la teneure, puis s’ensuivent l’expulsion de Marwah Rizqy du caucus libéral pour son «manque de loyauté», la révélation des brownies, l’entrée fracassante de l’UPAC sur fond d’allégations de prête-nom, l’exclusion de Marwah Rizky du PLQ par le chef, et l’uppercut fatal, la révélation du Bureau d’enquête du Journal eu égard à des enveloppes de 500$ comptant destinées à rembourser les contributions des donateurs à la campagne de Pablo Rodriguez.
Dans les coulisses de l’arène politique du PLQ, la situation était devenue insoutenable. Le néophyte de la scène politique provinciale démontrait de plus en plus de carence ayant trait à son leadership. Et de surcroît, l’arrivée de l’UPAC aux abords du ring faisait ressortir du placard de vieux souvenirs liés à la corruption au sein du PLQ.
L’équipe des Rouges est maintenant confrontée à la tâche ardue de trouver un remplaçant à Pablo Rodriguez dont le règne n’aura duré que six mois. Elle ne dispose que dix mois pour se préparer au combat du 5 octobre 2026. Déjà certains candidats démontrent discrètement des intentions de monter dans l’arène, notamment Charles Milliard et Carl Blackburn ayant terminé respectivement en deuxième et troisième positions lors du dernier congrès à la direction du PLQ.
Le défi est titanesque. Les supporteurs traditionnels du PLQ sont échaudés. Le prochain candidat à la couronne devra être en mesure d’esquiver les coups bas et d’attaquer ses adversaires avec fougue et aplomb. Les Libéraux doivent inévitablement miser sur le renouveau, couper les ponts avec les Libéraux fédéraux et regagner la confiance de leurs troupes. Une histoire à suivre...
Laissons les enfants s’amuser!
Y-a-t-il quelqu’un parmi nous qui ne s’est pas amusé un jour sur une butte de neige dans la cour d’école aux temps merveilleux de son enfance? Cet instant féerique qui couronnait en l’espace de quelques minutes le roi de la montagne qui devenait de facto le héros du jour.
Or aujourd’hui, notre monde dit moderne via l’Union réciproque d’assurance scolaire du Québec (URASQ), pour des raisons de sécurité, recommande que la hauteur de la butte de neige devra se situer entre 1,8 et 3 mètres, avec une pente d’environ 25%. Imaginons la situation aberrante où le surveillant désigné pour la période de récréation vérifie la « consigne » au moyen d’un gallon à mesurer et d’un compas avant d’autoriser les enfants à escalader la « montagne » en toute sécurité.
À une époque où les médias sociaux inondent le monde des enfants avec ses jeux dans lesquels les héros incarnent des personnages sanguinaires, sommes-nous en train d’assister à une dystrophie d’un passé où on laissait les jeunes s’amuser dehors dans la neige pendant le court laps de temps qui leur était accordé pour se défouler au cours de la journée où ils étaient cantonnés assis en silence sur leur banc d’école? En somme, permettons au personnel surveillant de faire appel à sa jugeote et laissons les instruments de mesure à leur place, soit sur l’établi du personnel d’entretien de l’école.
À ce propos, je laisse le mot de la fin à la ministre de l’Éducation, Sonia Lebel : « J’invite simplement les directions à exercer leur jugement, comme pour toutes les activités extérieures! L’important, c’est que les élèves puissent jouer dehors et profiter de l’hiver dans un environnement adéquat. C’est une question de gros bon sens ». Voilà, tout est dit!
Henri Marineau, Québec
























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1 commentaire
François Champoux Répondre
20 décembre 202520 décembre 2025
L'actuel vécu du parti politique libéral du Québec est une autre preuve que la politique n'est pas la démocratie. La démocratie d'une société n'a pas besoin de partis politiques où les guéguerres entre les gens de bonne volonté se déchirent et se tuent pour leurs seuls intérêts.
Nous pourrions faire bien mieux vivre la démocratie au lieu de chercher inutilement des sauveurs. Nul besoin de partis politiques, mais bien de personnes qui proposent leur vision de la société et auquel le peuple doit voter en connaissance de cause, de programme.
Nul n’est indispensable; c’est la dynamique démocratique qui doit vivre mieux que celle que nous vivons. Actuellement, elle est catastrophique; il faut la changer, la dynamiser autrement que par des partis politiques. La formule doit changer par un vote au poste de premier ministre qui devra former son cabinet de ministres à même les élus comme député au pouvoir. Les autres (les seconds, c’est-à-dire celles et ceux qui seront arrivés deuxièmes au nombre de votes dans leur comté) siégeront comme député de l’opposition avec comme chef, celle ou celui qui sera arrivé second comme choix de premier ministre.
C’est là une proposition qui changerait cette dynamique des partis politiques et qui placerait la démocratie au coeur des préoccupations des citoyens et des élu(E)s.
L’Union Nationale, l’ADQ, le PQ, la CAQ, les libéraux, les conservateurs, les créditistes, etc., nul besoin de s’identifier à des partis politiques puisque leur disparition achève de faire vivre la démocratie; la démocratie a besoin de personnes engagées à faire vivre la dynamique politique et la gouvernance des peuples en leur coin de pays, et non de partis politiques eux-mêmes qui ne pensent qu’à leurs intérêts de parti.
La politique municipale est souvent un exemple d'une meilleure gouvernance sans justement ces partis politiques qui empoisonnent le but démocratique et politique d'une collectivité.
François Champoux, Trois-Rivières