Harry et Meghan au Canada: pas aux frais des Québécois, insiste le chef du Bloc

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Il faudrait surtout que le Bloc s'attaque au régime canadien plutôt que du prêchi-prêcha progressiste


MONTRÉAL | L’argent des contribuables québécois ne devrait pas servir à financer les coûts associés à la volonté du prince Harry et de son épouse Meghan Markle de venir vivre au Canada une partie de l’année, a martelé le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.  


«En fait, j’ai déjà un abonnement à Netflix, alors je pense que Netflix devrait financer la saison 4 de "The Crown" – les trois premières saisons sont vraiment excellentes, j’ai adoré – alors il pourrait financer celle-là», a-t-il lancé à la blague mardi, lors d’une mêlée de presse à l’hôtel de ville de Montréal, en marge d’un entretien avec la mairesse Valérie Plante.    


«Mais je ne vois aucune raison pour laquelle les taxes et les impôts des Québécois et Québécoises devraient davantage servir à Meghan et Harry qu’ils devraient servir à financer "Les Simpsons"», a-t-il poursuivi.    


Un flou persiste autour de qui devra assumer l'imposante facture de sécurité pour la protection du couple royal britannique et de leur bébé.    


Si jamais ils choisissent de s’installer au Québec, ils sont les bienvenus, selon M. Blanchet, mais pas aux frais des contribuables. «La dernière fois que j’ai vérifié, ils n’étaient pas trop dans la misère», a-t-il ironisé, avant de dénoncer l’institution monarchique.    


«Pour moi, la monarchie, ça reste le symbole de la conquête, d’une volonté persistante d’assimilation, du droit divin, ça reste le symbole d’un ensemble de valeurs qui sont assez loin des valeurs québécoises», a plaidé M. Blanchet.    


Par ailleurs, la Fédération canadienne des contribuables a lancé mardi une pétition s’opposant à ce que les contribuables couvrent les dépenses du duc et de la duchesse de Sussex.    


«Les Canadiens doivent déjà payer les dépenses illimitées des gouverneurs généraux à la retraite, et ne devraient pas avoir à financer les choix de vie privés des membres de la famille royale», a dit Aaron Wudrick, le directeur fédéral de l’organisation.




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