Greta Thunberg ne viendra pas à l’Assemblée nationale

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Moins d’une dizaine de jours avant l’événement, on ne sait toujours pas si le gouvernement du Québec sera représenté — et si oui, par qui — à la grande marche du 27 septembre visant à contrer la crise climatique.


On sait par contre que la jeune militante suédoise Greta Thunberg a décliné l’invitation faite par le président de l’Assemblée nationale, François Paradis, de prendre la parole à l’agora du parlement, dans le cadre de sa présence prochaine au Québec.


Mme Thunberg, vedette planétaire de la lutte aux changements climatiques, participera par contre à la grande marche qui se tiendra à Montréal le vendredi 27 septembre, journée mondiale de mobilisation pour le climat.


Le premier ministre François Legault n’a toujours pas indiqué s’il allait être présent à cette grande manifestation.


Le ministre de l’Environnement, Benoît Charette, a dit quant à lui, mardi, qu’il se joindrait éventuellement aux marcheurs, « si l’agenda devait le permettre ».


Apparemment, le gouvernement n’a toujours pas de plan de match, quant à l’importance, voire la pertinence, de sa participation à cette marche. « Je ne peux pas présumer à ce moment-ci de la présence ou non de collègues », a dit le ministre de l’Environnement.


Dans les jours précédents, en compagnie de son collègue des Ressources naturelles, Jonatan Julien, il participera à la « Climate Week », un événement international parrainé par l’Organisation des Nations unies (ONU), à New York, visant à faire le point sur la lutte planétaire aux changements climatiques.


« On est un parti d’action, bien plus qu’un parti de représentation », a commenté M. Charette, pour justifier une éventuelle absence le 27 septembre dans les rues de Montréal.


La CSDM décrète une journée pédagogique


En ce premier jour de reprise des travaux parlementaires, mardi, le gouvernement a rejeté deux motions de l’opposition reliées à la marche contre la crise climatique.


L’opposition libérale, par la voix de la députée Marie Montpetit, invitait notamment le premier ministre à participer à la marche et à la « Climate Week », de même qu’à « reconnaître que le réchauffement climatique représente l’une des principales menaces pour l’économie du Québec ».


L’autre motion, déposée par Québec solidaire, allait dans le même sens et a subi le même sort.


Pendant ce temps, pour démontrer sa préoccupation envers la crise climatique, la Commission scolaire de Montréal (CSDM), la plus importante au Québec, a décrété que le 27 septembre serait une journée pédagogique.


Ainsi, les 114 000 élèves qui fréquentent ses écoles seront libres de participer à la marche dans les rues de la métropole.


La décision de la CSDM s’ajoute à celle d’autres institutions d’enseignement au Québec qui ont annoncé la suspension des cours pour favoriser la participation à cet événement.









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