Francophones en voie de disparition à Radio-Canada

Le SCRC critique la minorisation des représentants du Québec au sein de l'équipe décisionnelle de Radio-Canada.

PQ - XVIe congrès avril 2011

Le Syndicat des Communications de Radio-Canada (FNC-CSN) s'inquiète de la marginalisation des francophones au sein du conseil d'administration du diffuseur public.

La dernière nomination annoncée cette semaine par le ministre du Patrimoine, James Moore, a pour effet de réduire encore la place des francophones au sein de la plus importante institution culturelle au pays. Le ministre vient de confier un mandat de cinq ans à Edward W. Boyd, un entrepreneur torontois en marketing et nouveaux médias.
Le SCRC s'interroge sur la capacité du Québec de faire entendre sa voix comme tête du réseau français alors que sa représentation au CA de Radio-Canada se réduit à trois membres sur 11 si l'on inclut le président-directeur-général, Hubert T. Lacroix. Un poste est actuellement vacant.
Le SCRC critique la minorisation des représentants du Québec au sein de l'équipe décisionnelle de Radio-Canada. Le syndicat cite à titre d'exemple, qu'en 1996-1997, 5 membres du CA sur 12 provenaient du Québec alors qu'en 2006-2007, on en comptait 4 sur 12, et seulement 3 aujourd'hui. Conséquemment, le Syndicat craint que les préoccupations des francophones ne reçoivent pas toute l'attention qu'elles méritent.
Le SCRC demande au ministre du Patrimoine de rétablir l'équilibre anglophone-francophone à l'occasion de ses prochaines nominations au conseil d'administration de Radio-Canada. Le SCRC souhaite aussi que les futurs membres du Conseil d'administration aient une solide compétence en matière de télédiffusion publique ainsi que la connaissance des enjeux qui confrontent Radio-Canada /CBC particulièrement en matière de télévision.
LE SCRC représente plus de 1600 membres au Québec et à Moncton dans les fonctions de préparation et soutien aux émissions en radio, télévision et nouveaux médias.


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