Finie l’ère de la bêtise !

Révolution tranquille - 50 ans!

« La bêtise est plus fascinante que l’intelligence parce qu’elle n’a pas de limites. »
(C. Chabrol)
Je suis toujours subjugué par l’expression de la bêtise humaine. Quelqu’un qui paie 85$ pour voir un spectacle mais qui se soûle au point de déranger tout le monde et finit par être expulsé. Quelqu’un qui est prêt à arracher la tête de son voisin pour obtenir le foulard du chanteur sans grande valeur réelle. Quelqu’un qui se dit à l’écoute grâce à de vastes consultations publiques mais qui n’en tiendra jamais compte sauf si les résultats suivent son intérêt personnel.
Je ne sais pas s’il peut s’agir d’un bagage culturel collectif, d’un désabusement universel qui fait que la vie se résume à celle qui se déroule entre nos quatre murs. En dehors de ceux-ci, point de salut. Le Québec est une belle nation, parfois étrange, à l’héritage particulier, mais j’ai tendance à l’aimer et à chercher son mieux-être. Sans doute parce que c’est la mienne, qu’elle me définit et me laisse flotter dans mon identité, l’un n’excluant pas l’autre. Mais on y trouve de telles démonstrations de nombrilisme que je me questionne sur la responsabilité de toute notre élite dirigeante, la pertinence de nos modèles. Remarquez, ce n’est pas qu’au Québec, mais parlons de ce qui nous concerne de plus près.
Tout ce regroupement collectif, toute cette mobilisation qui a mené à la Révolution Tranquille, puis à l’édification d’un État Providence et d’une volonté, d’abord canadienne française, de s’affirmer et de prendre en mains sa destinée, s’effrite aujourd’hui sous la tutelle du néo-libéralisme mondialisant. La gauche fait peur, le communisme n’a pas fonctionné (les raisons en sont très variées), ses anciens adeptes militent maintenant pour ce que d’autres appellent péjorativement la « gaugauche », des « fatigants » qui croient encore à l’utopie d’une communauté axée sur le partage et l’égalité, la justice, le respect…
Affectés par la chute de l’Église catholique qui nous a tant culpabilisés, nous nous sommes réfugiés dans le culte de la valeur financière et du plaisir personnel. L’argent remplace notre Dieu chrétien et pour cause, nous sommes au faîte des sociétés modernes, parmi les civilisations riches de la planète… Je ne souhaite pas condamner l’argent de façon unilatérale, son pouvoir est évident, tout comme sa contribution au mieux-être. Il m’apparaît d’autant plus évident que pour partager équitablement ses ressources, encore faut-il en avoir…
Mais je m’interroge.
À quand une vision d’État moderne, celle qui nous permettra de nous projeter dans l’avenir, celle qui nous permettra de générer suffisamment de « profits » - puisque le mot compte – pour nous permettre enfin de mener à terme toutes nos aspirations et devenir un modèle devant le reste du monde, modèle de société cultivée, instruite, curieuse, créatrice, rêveuse et ayant pour seul objectif le mieux-être de tous les membres qui la composent ? À quand l’espoir de partager cette façon égalitaire de gérer nos formidables ressources, de parrainer à hauteur de geste humanisant les endroits sur la terre qui souffrent davantage ? Quand entendrons-nous parler de croissance économique répartie, non plus calculée en termes de démographie à augmenter à tout prix, ou d’heures de travail supplémentaires, mais bien en termes de meilleure utilisation des heures travaillées, d’implication personnelle parce que nous adhérons à la raison pour laquelle la société québécoise cherche à exister et à se développer, d’implication intéressée de cette population vieillissante et à l’expérience immense ? Gibran : le travail est l’amour rendu visible… Si nous ne faisons pas ce que nous aimons, aimons ce que nous faisons… et vice-versa.
Quand aurons-nous le courage de régler enfin toutes ces questions économiques qui nous paralysent, cette idée hypocrite du crédit étouffant, afin de faire naître notre vrai modèle qui n’est plus celui des années 60, mais plutôt celui qui reste encore à faire ? Quand allons-nous enfin utiliser la droite économique pour réaliser ce rêve de gauche sociale qui nous a animés collectivement à une certaine époque ? Sont-ce les gestionnaires actuels, qui agissent en fonction de leur mandat renouvelable en 4 ans, comme des avocats gérant les procès à la pièce et tentant de réparer les fissures ? Ou est-ce le mandat de visionnaires qui oseront enfin se lever et exposer les plans d’un développement exposé sur le long terme et la participation citoyenne efficace ?
Cessons de crucifier nos héros dans notre littérature ou par nos hésitations politiques, cessons d’attendre la consécration internationale de nos créateurs et dirigeants pour reconnaître que le Québec possède ces porteurs de rêve. Il y en a dans chaque ville pour souhaiter que les choses changent et que le bonheur de tous redevienne une préoccupation centrale de notre État au potentiel exceptionnel. Un ménage, certes. Une restructuration, sans doute. Du courage, tous ensemble…
***
Le Mouvement Québec Renouveau a besoin de vous, héros et héroïnes de demain, pour penser ce projet de société et parfaire notre programme économique qui sont en construction. Il a besoin de vous pour promouvoir notre Québec, celui dont nous rêvons, celui qui va un jour exister grâce à l’effort et aux idées de chacun. Joignez le Mouvement pour pousser plus loin la réflexion et procurer au Québec ce qui se rapprochera davantage d’une véritable démocratie où la parole du peuple sera la principale considération avant de prendre une décision administrative qui concerne les québécois(es).
Finie l’ère de la bêtise, il est temps de se lever debout, d’émettre et de réaliser vos idées et projets, de penser à long terme et de construire ce rêve… Telle est notre quête à nous, québécois(es) !
Mouvement Québec Renouveau
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