Financière Power : pas de malaise avec Marc Bibeau

Bien sûr que non, avec le retrour des Libéraux au pouvoir, tout va s'arranger...

L’ex-grand argentier du Parti libéral du Québec (PLQ) Marc Bibeau qui est sous la loupe de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) a été réélu sur le conseil d’administration de la Corporation Financière Power (PWF), filiale de Power Corporation (POW).
M. Bibeau a été réélu pour un an lors de l’assemblée des actionnaires et est membre du comité d’audit. Il avait intégré le conseil en 2009. Questionné sur sa présence sur le conseil, la direction a affirmé se sentir bien avec leur décision.
«Aucun malaise, M. Bibeau est un excellent administrateur. Aucun malaise», a indiqué le PDG de la Corporation Financière Power, Jeffrey Orr.
M. Bibeau qui est un proche de l’ex-premier ministre Jean Charest est sous enquête actuellement concernant des allégations d’abus de confiance, corruption de fonctionnaire, fraude envers le gouvernement et complot. Aucune accusation n’a été porté contre M. Bibeau jusqu’à maintenant.
«Il n’a pas été accusé à ma connaissance. Je ne veux pas spéculer dans le futur mais c’est un administrateur qui donne une bonne valeur ajoutée. Il vient d’être réélu au conseil. Je n’ai pas d’autres commentaires à faire là-dessus», a souligné M. Orr.
Dans son enquête visant le financement illégal en échange de contrats publics, l’UPAC a déjà visité les bureaux de Schokbéton, entreprise de construction où Marc Bibeau agit comme président.
L’UPAC a aussi visité le centre commercial Beauward, une autre propriété de M. Bibeau situé à Saint-Eustache. C’est d’ailleurs à titre de président et chef de la direction des centres d’achats Beauward qu’il a été nommé sur le conseil.
Profits en hausse
Par ailleurs, la corporation a dévoilé des profits en hausse de 18,5% au premier trimestre, en raison de la vigueur de ses activités canadiennes.
La société de gestion montréalaise a rapporté mercredi un bénéfice net attribuable aux détenteurs d’actions ordinaires de 467M$ ou 0,66$ par action, ce qui se compare à des profits de 394M$ ou 0,55$ par action à la période correspondante l’an dernier.
Les filiales canadiennes Great-West Lifeco et Société financière IGM ont toutes deux accru leur bénéfice net, à 587M$ et 194M$ respectivement. Irish Life a fourni un apport de 47M$ au bénéfice de Lifeco.
En Europe, la participation dans Pargesa Holding SA a représenté une perte d’exploitation de 17M$, comparativement à 5M$ en 2013.
Par ailleurs, M. Orr a souligné son intérêt d’accentuer leur présence au Canada mais aussi aux États-Unis. Aussi, selon lui, la situation financière de Putnam Investments, une firme d’investissement qui avait été acheté en 2007 s’améliore.
«C’est une compagnie qui avait des problèmes lorsqu’on l’a acheté. En 2008, les actifs ont diminué avec la crise financière. (…) Mais en 2013, les ventes ont augmenté beaucoup, ça continue en 2014. On ne va pas changer la structure de la compagnie, on a confiance que les clients vont acheter de plus en plus de nos produits», a souligné M. Orr.


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