Tout un chacun peut augmenter la richesse collective

Être Québécois, c'est aller dans le sens du Québec

Lorsqu'être d'ici prend tout son sens

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Tribune libre

Être Québécois, c'est aller dans le sens du Québec. C'est lorsqu'on sent que c'est une vraie bonne chose de choisir la marque "Québec" d'abord et avant tout lors nos achats. On recherche et privilégie le contenu d'ici.

Quelque chose nous dit que c'est mieux pour le Nous collectif de posséder un compte à la Banque nationale ou chez Desjardins et on le fait. Ou d'aller manger chez Saint-Hubert ou au Laurie Raphaël et on y va. Ou de se rendre chez Canac ou Réno/Rona. Ou de porter un manteau Avalanche (de Québec), un Chlorophylle (de Saguenay) ou un Kanuk (de Montréal) en hiver. Ou de pédaler sur du Louis Garneau en été. Ou d'aller voir Mara Tremblay ou les Belles-soeurs, les films Mommy ou Henri Henri. Ou d'encourager le Refuge de Dan Bigras ou la fondation de l'infirmier de la rue Gilles Kègle à Québec. Ou de partir en vacances en Gaspésie plutôt qu'à Calgary. Ou de s'abonner à un câblodistributeur d'ici. Ou de faire son épicerie dans un supermarché québécois. Ou de cuisiner avec la batterie de cuisine de notre Ricardo au lieu de leur Martha Stewart.

Tout cet argent investi ici-même dans nos entreprises fait augmenter la richesse collective, puisqu'il reste ici, fait travailler les gens d'ici, et est dépensé à nouveau ici. On pourrait transposer le beau principe de générosité qui consiste à "donner au suivant" en disant tout bonnement "acheter du suivant"!

Cela produit un effet boule de neige, et la neige, ça nous connaît au Québec!

Comme on le voit, aller dans le sens du Québec, c'est poser un geste qui se veut être tout à fait normal et naturel, un geste qui va de soi, et qui donne la certitude de faire le meilleur des choix au profit de notre collectivité.

Faire toutes ces choses contribue à se sentir plus Québécois, c'est se dire qu'on peut contribuer individuellement à la prospérité collective par nos petites actions personnelles additionnées.

Malheureusement, il faut déplorer que ce geste qui caractérise tant d'entre nous soit loin d'être un réflexe automatique chez bon nombre d'immigrants qui choisissent d'acheter tout autant canadien, américain ou autre, sans effort de discernement aucun ni souci de notre économie locale.

L'attitude indifférente qu'ils affichent nuit au développement et au rayonnement de notre commerce, à la vitalité de notre culture, au renforcement de notre identité commune, toutes choses qui ne se voient jamais priorisées par eux, hélas. C'est pourquoi un accroissement disproportionné d'immigrants dépareillés finira par avoir un impact négatif sur tout ce qui a trait à la grande particularité québécoise des gens de chez nous.

C'est à chacun d'entre nous qu'il revient de poser le geste approprié qui maintes fois répété permettra d'accroître la richesse collective de tous les Québécois. Et c'est si simple: achetons d'ici et allons dans le sens du Québec.


Le Refuge: http://www.refugedesjeunes.org/

La fondation Gilles Kègle: http://www.gilleskegle.org/fondation.aspx

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2015

    Vous faites de la belle ouvrage, pas une job de cochon

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    4 janvier 2015

    Voilà le commerce a perdu la tête. Mais quand un pays prend ses propres décisions, au lieu de marcher sous la menace de "Imaginez que les gens de RoC préfèrent Home Depot plutôt que Rona." eh bien tenons-nous debout avant d'avoir peur que l'autre le fasse! De toute façon, ROC ne nous choisira jamais!
    Être Québécois, c'est aussi connaître son climat: le verglas, ça revient toujours.
    Les tatas qui s'apprêtent à planter des milliers d'arbres sous les lignes électriques, z'ont pas pensé que les arbres, ça pousse, jusqu'au dessus des fils et en hiver, ça tombe sur les fils électriques et ça les pète! Ils sont maintenant dans la noirceur, les tatas et leurs familles avec! L'agrile nous a débarrassés du frêne trop grand pour la ville: z'ont pas pris la leçon?

  • Archives de Vigile Répondre

    30 décembre 2014

    @Troy:
    Pas besoin d'imaginer. On n'a qu'à constater.
    Les américains ont le Buy America Act et le Buy American Provision.
    Le libre-échange, c'est pour les autres. L'OMC a condamné les É-U, trois fois plutôt qu'une, pour leur protectionnisme envers leur industrie du bois d'oeuvre. Rien à faire, ils ont maintenu leur blocus. En désespoir de cause, le Canada a dû s'engager à des "mesures volontaires" pour restreindre ses exportations de bois d'oeuvre.
    Les chinois vont acheter des trains Bombardier, en autant qu'ils soient fabriqués chez eux, avec transfert de technologie à la clé. D'ailleurs, Bombardier fabrique de moins en moins au Québec.
    Pour avoir accès au marché français, les américains sont "incités" à faire traduire leurs film en France.
    Quand les américains subventionnent outrageusement Électrolux, celui-ci ferme sa manufacture de l'Assomption, pour aller s'installer aux É-U. Le Canada ne se donne même plus la peine de porter plainte à l'OMC.
    La récente fermeture de Mueller Canada à St-Jérôme n'est sans doute pas étrangère au Buy American Provision

  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2014

    Imaginez pour un instant, si d'autres personnes ont la même idée, mais cette fois contre les produits du Québec.
    Imaginez que les grandes compagnies aériennes choisissent les avions d'Embraer au lieu de Bombardier.
    Imaginez que la Maison Blanche se termine les services de CGI et déplace ces services à Accenture. Eh bien, il l'a fait.
    Imaginez que les gens de RoC préfèrent Home Depot plutôt que Rona.
    Imaginez que dans la population de l'Ouest préfèrent manger le déjeuner à Humpty's plutôt que de Chez Cora.
    Imaginez que les Ontariens ne boire que Pramalat produits laitiers et non Natrel / Agropur.
    Imaginez que les touristes à Las Vegas choisissent de regarder le spectacle de Britney Spears plutôt que Céline Dion.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2014

    Oui, "Acheter Québec" est important. Malheureusement, même notre propre gouvernement ne peut plus en faire la promotion.
    Selon les règles du jeu du libre-échange, cela constituerait de la concurrence déloyale envers les non-québécois.
    On s'est fait embarqué dans un beau rêve mondialiste, qui va nous péter en plein visage!

  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2014

    Depuis la fermeture sauvage du Walmart de Jonquière, je ne remet plus les pieds dans ces magasins.
    Malheureusement, il semble que trop peu de québécois aient fait preuve d'assez de solidarité pour inquiéter cet arrogant citoyen corporatif. Bientôt, ce sera à leur tour de perdre leur emploi, cadeau de Coiteux. Peut-être commenceront-ils alors à comprendre les vertus de la solidarité

  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2014

    Il y a des dizaines de milliers de Québécois qui travaillent dans des entreprises 'étrangères', ici au Québec, pour reprendre les termes de l'auteur, sont-ils des collaborateurs ?
    Je me suis amusé a regarder les batteries de cuisine de Ricardo ainsi que les accessoires. C'est fabriqué en Chine comme Martha Stewart d'ailleurs, ce n'est que du 'branding', de la publicité en plus.
    Il ne reste qu'un fabricant au Canada, c'est Paderno, Ile du prince Edouard.
    Pour Louis Garneau...
    Successivement, les choix de Louis Garneau Sports ont donc été de s'installer aux États-Unis pour se protéger des fluctuations des taux de change, d'envoyer une partie de sa production en Chine - il fait maintenant affaire avec 72 sous-traitants en Asie - et d'ouvrir une usine au Mexique.
    Aujourd'hui, dans plus de 40 pays partout dans le monde, il est possible d'acheter un casque Louis Garneau Sports fabriqué au Canada, des souliers Louis Garneau Sports produits en Chine et des vêtements Louis Garneau Sports sortis tout droit de Louis Garneau Mexico!
    Louis Garneau a expliqué que sinon c'était la faillite, les prix de ses compétiteurs baissant en permanence, ce qui reste ici a été très largement automatisé, reste le design, la conception, la recherche, etc, les parties nobles.
    Le consommateur reste un consommateur et il veut acheter le moins cher possible, Rona ou Canac vendent des produits chinois ou américains, peu ou très peu de produits d'ici.
    Le problème n'est pas uniquement d'acheter québécois mais surtout d'exporter plus, des produits manufacturés de haut-de-gamme, des services, que les autres vont nous acheter cher.
    L'auteur a t-il des statistiques pour nous démontrer que les immigrants achètent différement des autres ?
    La seule différence..les produits culinaires pour la première génération du moins, après, ils mangent comme nous.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2014

    "...c'est mieux pour le Nous collectif de posséder un compte à la Banque nationale..."
    Le problème est qu'il n'est pas toujours évident de savoir ce qui est ou non québécois. Par exemple, qui sont les véritables actionnaires de la BN: des États-uniens, des Canadians ou des Québécois? Il paraît que les intérêts de cette institution sont très majoritairement étrangers.