Êtes-vous «Pros» ou «Antis» Occident ?
Drôle de question n'est-ce pas !
«Pro» ou «Anti» Occident !
Un étiquetage…
Étiqueter (définition) : Ranger dans une catégorie sans l'étudier.
Exemple: Un député qu’on étiquette comme gauchiste.
Ou encore un journaliste qu'on étiquette comme «anti-occidental»!
Dans les médias, le titre ou l'étiquette sert soit à rehausser la crédibilité du propos, voire même à les rendre en quelque sorte "indiscutables" (sic), ou alors à les discréditer totalement, voire les rendre tellement odieux qu'il vaut mieux même de ne pas en prendre connaissance.
Exemple: Monsieur le Ministre a dit: «…»
Ou le grand "intellectuel" ou «le fabuleux titre» a dit: «…»
Quelqu'un peut-il oser le contredire ?
Certainement pas Monsieur ou Madame Toutlemonde !
Ou alors: «Le théoricien du complot», Thierry Rodriguez déclare: «…»
Ou encore: «Leprince, ce conspirationniste a dit…»
Qui donc peut oser dire qu'il prend de tels propos au sérieux ?
Personne, sauf ceux qui ne craignent pas trop de perdre leur réputation !
« Anti- occidental »
Aujourd'hui, l'étiquette en vogue est : «anti-occidental».
C'est l'étiquette rejeton du jadis «anti-américanisme» (mondialisation oblige). Étiquette souvent employé avec le qualificatif décisif et tranchant de "primaire".
Exemple: «Jo Blow est un anti-américaniste primaire !» Ouf! Ça dit tout!
Pas besoin de le prendre au sérieux. Un peu comme ce Chávez et sa bande «d'anti-américanistes primaires» qui a pour ami des gens qui sont aussi simplement d'autres «anti-américanistes primaires». Pour ce "despote" (étiquette), c'est le seul et unique critère valable dans le choix de ses "amis". Et v'lan ! Allez donc contredire une telle "argumentation" (sic)!
« Anti-occidental » ou le simplisme dans tout son éclat !
Peut-on être «Pro» ou «Anti» Occident ?
Sommes-nous vraiment «Pros» ou «Antis» Occident ?
Mais quelle question !
On devrait plutôt dire: « Mais quel étiquetage !!! »
C'est pourtant par cet étiquetage saugrenu que l'on présente Robert Fisk sur le site de l'émission radio «Plus on est de fous, plus on lit» animé par Marie-Louise Arsenault.
On dit:
« Robert Fisk, connu pour sa plume incisive et son point de vue anti-occidental. »
On précède ces "attributs" caractériels biscornus par une "question" (affirmation?) non moins véreuse et orientée ayant clairement pour objectif de nous situer sans ambigüité le personnage «Fisk».
On dit:
« Le journalisme est-il toujours une affaire d'objectivité et de récolte des faits? Certainement pas pour le journaliste britannique Robert Fisk » !
Il n'y a qu'un pas pour en conclure que Robert Fisk ne fait pas du journalisme très sérieux !
Par cette présentation courte, mais qui dit tout, ce Robert Fisk serait un "anti-occidental" très peu "objectif" et aussi peu enclin à récolter des faits.
On peut difficilement avoir une meilleure présentation pour que l'auditeur ajuste ses oreilles dans le sens que ce Fisk n'a rien du journaliste, mais plutôt a tout du militant «anti-occident». Bref, il est un personnage dont il faut grandement se méfier.
Il faudrait donc prendre avec un gros grain de sel tout ce qu'il rapporte parce que sa caractéristique bien spécifique le décrivant comme étant un «anti-occidental» (pourrait-on dire "primaire"?) nous incite à penser que ses reportages ne reflètent finalement pas vraiment la réalité. Robert Fisk ne ferait pas vraiment du journalisme, mais aurait plutôt tendance à nous faire condamner injustement l'irréprochable Occident.
Irréprochable Occident ? Oh! Bien sûr, on va s'empresser de dire que l'Occident a commis quelques bévues par mégarde, mais bon, comme on dit : on ne fait pas de délicieuses omelettes sans malheureusement casser des œufs !
Par cette présentation "objective" (SIC), Robert Fisk est donc, un "semblant" de journaliste catégoriquement anti-occidental. On dit, toujours sur le site de l'émission de Marie-Louise Arsenault, que les reportages de Robert Fisk «flirtent toujours avec l'éditorial» !
Paradoxalement, on dit aussi, sans se gêner de la contradiction, que Robert Fisk produit « ses articles sur les guerres du Moyen-Orient, ancrés dans un rigoureux travail de terrain » !!!
Robert Fisk serait donc un journaliste qui se soucie peu de la récolte des faits, tout en faisant un « un rigoureux travail de terrain » pour nous livrer, non pas des reportages nous exposant des faits, mais plutôt de l'éditorial nous moussant sa vision comme le font finalement tous les éditorialistes !!!
Assez étonnant qu'un tel type tienne à être sur le terrain pour nous livrer de l'éditorial ! Généralement, les éditorialistes sont bien assis dans leur bureau loin de la poussière et du sang qu'ils peuvent fouler sur le terrain. Cet éloignement, cette déconnexion de la réalité ne les prive cependant pas de nous pousser leur opinion bien tranchée et bien souvent ne reposant que sur des "déclarations" des rumeurs et très souvent sur bien peu de faits. (Nous avons généralement du journalisme de mots et non de faits.)
Comme si cette présentation de Robert Fisk ne suffisait pas et pour encore mieux nous situer le personnage, on ajoute « qu'on lui reproche principalement d'avoir une vision simpliste et manichéenne, du monde arabe ! Une vision où les Arabes sont les victimes de l'incompréhension de l'Occident. » Mme Arsenault dit « qu'on l'accuse de manquer de rigueur, de prendre des libertés avec la réalité. » Si elle le dit… Si elle l'affirme !
Bien entendu, dans l'esprit des auditeurs de Radio-Canada qui ne connaissent pas vraiment Robert Fisk, lorsqu'on dit « on » lui reproche…, les gens ont nécessairement en tête que ce «on» représente les gens sérieux, compétents et "professionnels". Le «on», ce serait bien entendu ce type de personnes qui lui reprochent ces défauts très notables et peu reluisants. Des défauts sérieux et clairement répréhensibles, et ce, même pour un jeune journaliste arrivant dans le métier, alors pour un individu comme Fisk qui a une si longue expérience, c'est doublement répréhensible.
Qui donc est Robert Fisk ?
Robert Fisk a près de quarante ans de journalisme dans son sac et Radio-Canada l'accuse d'avoir une vision "simpliste" !
Il a reçu 24 prix journalistiques dans sa carrière ce qui fait de lui le journaliste britannique ayant mérité le plus de distinctions.
En 2000 Amnesty International lui décerne un prix pour ses reportages concernant la guerre de Yougoslavie (Serbie).
( Liste des reportages de Robert Fisk sur cette autre guerre où le mensonge a prévalu: http://www.sam.hi-ho.ne.jp/~minovic/fisk/index.html
Étrangement, vous remarquerez qu'aucun de ces liens n'est fonctionnel. Sur internet, on rend délibérément difficilement accessible ce genre d'article. Voilà pourquoi il est essentiel que les journaux papier demeurent et soient archivés.)
Voici quelques-uns de ses articles encore accessibles:
Publié le 4 juin 1999: «War in the Balkans - 72 days. 1,500 dead. Serbs ask why»
Publié le 7 février 2000 : «The bloody truth of how Nato changed the rules to win a 'moral war' in Yugoslavia»
Amnesty Internationale qui à cette époque avait vraiment à cœur les droits humains et militait ardemment contre les crimes de guerre commis par «qui que ce soit» (dans ce temps on craignait moins d'être «anti-occidental»!) a produit un document de 66 pagesconcernant les « Violations of the Laws of War by NATO during Operation Allied Force » (NATO).
À plusieurs endroits dans ce document, Amnesty International se réfère aux reportages révélateurs de Robert Fisk.
On pourrait scruter pendant des pages la qualité du journalisme de Monsieur Robert Fisk. Chaque document produit par Robert Fisk est sérieusement documenté et les faits qu'il rapporte peuvent être vérifiés. Les retombées du temps lui donnent sérieusement raison.
Il est clair que d'affirmer que Robert Fisk est un genre d'hurluberlu se donnant pour mission de ternir l'Occident (plume incisive et point de vue anti-occidental) et non de faire du journalisme «véritable» sur le terrain est une présentation tendancieuse totalement non fondée.
Robert Fisk n'est pas un anti-occidental. Robert Fisk refuse tout simplement de fermer les yeux sur les atrocités commises par ces gens qui font la pluie et le beau temps à travers le monde.
Si c'était la Chine ou la Russie qui avait à travers le monde des centaines de bases militaires, on pourrait sûrement dire que Robert Fisk est anti-russe ou anti-chinois, mais ce sont les ÉU qui possèdent ces bases et qui ont le plus faramineux budget militaire de la planète.
( Forces armées des États-Unis
Liste des bases militaires des États-Unis dans le monde
)
Si c'était les Russes ou les Chinois et pourquoi pas les Iraniens ou les Vénézuéliens qui avaient envahi et tué près d’un million de personnes en Irak, on pourrait sûrement dire que Robert Fisk est «anti» russe, chinois, vénézuélien ou iranien, mais ce n'est pas le cas. L'Irak a été massacré par l'armée US.
Robert Fisk devrait-il, comme ses collègues prostitués, fermer les yeux et bénir ces gestes totalement répréhensibles ?
On pourrait dresser une longue liste des méfaits commis par l'Occident et son armée, l'OTAN. On pourrait aussi démontrer les méfaits commis par les organismes de l'Occident comme le FMI, la Banque Mondiale, ou l'OMC (démonstration faite dans plusieurs très sérieux bouquins).
Sommes-nous "anti-occidentaux" lorsque l'on dénonce l'exploitation «flagrante» de ce continent extrêmement riche, l'Afrique où paradoxalement sévit la pire misère de la planète ?
Sommes-nous "anti-occidentaux" lorsque l'on condamne les assassinats de dirigeants politiques et les invasions de Pays souverains ?
Doit-on fermer les yeux sur ces exactions et ces guerres faites sous les prétextes hypocrites de la démocratie et des droits humains ?
Doit-on fermer les yeux sur les mensonges pour éviter d'être étiqueté comme ce Robert Fisk, «d'anti-occidental» ?
Mme Arsenault dit qu'il y a un "culte" autour de Robert Fisk.
Elle insiste qu'il y a des gens qui «l'adulent». Il n'y a qu'un pas pour insinuer que respecter le travail de Robert Fisk est synonyme de faire partie d'une secte, la «secte de Robert Fisk» !
La jeune Marie-Louise reproche sévèrement à M. Fisk de donner son "opinion" dans ses reportages. Elle lui dit : « Quelle est votre définition du journalisme, Robert ? » (À 3 minutes du début).
Quelles sont donc les compétences journalistiques de Mme Arsenault pour se permettre une question aussi incisive et désinvolte? Quelle est votre expérience journalistique, Marie-Louise, sur le terrain des guerres et du monde pour vous permettre ainsi de pratiquement faire la morale à Robert Fisk ?
Avec une telle question: «quel était le but de Marie-Louise Arsenault ?»
Il est clair que peu importe la réponse de Robert Fisk concernant la définition du journalisme, c'est la question que l'on retient. Et il est aussi clair, sans avoir suivi le cours de psychologie pour les nuls, qu'une telle question, dit sur ce ton nous laisse dans l'esprit : « Mais quel est sa définition du journalisme pour agir ainsi ?»
Au lieu de recevoir de telles remontrances par cette jeune blanc-bec, Robert Fisk aurait plutôt mérité de se faire féliciter pour faire du véritable journalisme et défier ces lignes éditoriales totalement orientées et que nous pourrions qualifier de «pro-occidentales».
Lignes éditoriales des mass-médias sont-elles vraiment «pro-occidentales» ?
Il est trop simpliste de dire qu'elles le sont. En fait, les lignes éditoriales de tous nos médias de masse ne sont pas "pro-occidentales", mais bien plutôt pro-mensonges et anti faits, ce qui évidemment sert les oligarques mondiaux que l'on réduit trop souvent à "occidentaux".
Contrairement à Robert Fisk qui persiste à se rendre sur le terrain avant de témoigner d'une situation, nos journalistes devenus de flagrants propagandistes n'ont besoin que de données totalement non vérifiables comme celles du fameux OSDH de Londres (qui ne comporte qu'un seul membre actif plus que douteux) pour nous livrer leurs «vibrants» reportages cousus de leur fine opinion uniforme pour ne pas dire formatée.
Robert Fisk est un journaliste de faits, de terrain. Il écrit ses reportages dans la poussière souvent près des mares de sang encore bien rouges. Et nos journalistes prostitués, eux, font du copié-collé de l'AFP et de l'OSDH, bien assis dans leurs bureaux confortables, à Montréal, Paris, Londres ou Washington.
Mme Arsenault accuse Robert Fisk d'être "simpliste". Il faut le faire. C'est comme dire que la neige est noire et que la glace est chaude.
Le qualificatif de «simpliste» s'applique plutôt à ce que l'on ose appeler "analyse" ou "profondeur" dans les nouvelles copiées collées du personnel journalistique propagandiste de la SRC (Société Radio-Canada).
La jeune Marie-Louise ose accuser Robert Fisk de présenter le monde de façon «manichéenne» ! Incroyable tout de même !
Trouvez un seul article sur nos mass-médias indiquant un bon côté à Vladimir Poutine ou à Bachar al-Assad, ou au défunt Mouammar Kadhafi, ou à celui qui a été injustement mis en prison sans procès, Laurent Gbagbo,
Ou encore un article récent favorable à Simone Gbagbo ou à Asma al-Assad, ou encore aux présidents progressistes latino-américains, ou à Ahmadinejad, ou à Mugabe, ou aux dirigeants chinois, ou nord-coréens…
Et trouvez un seul article condamnant avec la même vigueur que ceux cités précédemment les Sarkozy, ou les Harper, ou les Cameron, ou les Clinton-Obama, ou tous ceux qui font partie de ce monde que notre presse considère comme luttant pour le "bien".
Un monde "manichéen" dites-vous ?!
Qui donc nous fait preuve de simplisme et nous présente l'information de façon manichéenne ???
Il est clair que nos braves journalistes et animateurs, telle que Mme Arsenault, font preuve de simplisme et de manichéisme. L'art d'accuser les autres de ses propres travers est une technique très utilisée.
Mais quiconque se penche sur la réalité des choses constate rapidement l'odieux subterfuge.
Robert Fisk est loin d'être simpliste et manichéen. Quant à notre institution radio-canadienne, elle ne fait que nous présenter du simplisme avilissant et un monde caricatural manichéen.
Radio-Canada, tout comme l'ensemble de la presse occidentale ne va jamais plus loin que la surface des choses et nous présente constamment le monde en bien et en mal. Ce monde clairement établi par George W Bush qui nous traçait l'axe du mal. Ce monde manichéen toujours clairement établi par ce même individu qui déclara « You are with us or with the terrorists » !!!
George War Bush bien qu'il pue le mensonge et est le responsable de la mort de centaines de milliers de personnes innocentes est toujours grandement "respecté" par nos journalistes serviles et rampants. Jamais notre presse qui se dit non manichéenne ne mènerait des campagnes médiatiques contre ce menteur assassin de Bush, jamais aucune campagne du genre de celles menées contre le défunt Kadhafi ou l'actuel Bachar al-Assad ou encore comme celles contre Mugabe, al-Béchir, Poutine, Chávez, Ahmadinejad et autres présentés comme "méchants" (sic).
Étrange que nos «Marie-Louise Arsenault» n'aient jamais considéré George W Bush comme étant simpliste et manichéen !
Étrange, n'est-ce pas ?
Étrange aussi que l'on considère que Robert Fisk a de tels défauts !
À travers cette entrevue, Radio-Canada nous a encore une fois clairement démontré que nos artisans de l'information radio-canadienne se sont donné pour mission de faire valoir la propagande visant à justifier les actes inadmissibles commis par les prédateurs oligarques qui mènent pratiquement la totalité du monde. Propagande faisant la promotion des guerres, invasions et du contrôle économique afin que ceux-ci puissent poursuivre leurs atrocités avec la bénédiction de l'opinion publique.
Heureusement qu'il y a des Robert Fisk.
Heureusement qu'il y a des gens que l'on étiquette d'anti-occidental, de conspirationnistes ou de théoriciens du complot pour faire valoir la réalité.
Il y a en fait ceux qui font la promotion du mensonge et qui s'évertuent à maquiller la réalité et ceux comme Robert Fisk qui mettent leur énergie à nous livrer des faits.
Livrer des faits et faire valoir la réalité, voilà ce que tous journalistes dignes de ce nom devraient avoir à cœur.
Serge Charbonneau
Québec
P.S.: Quelques articles de Robert Fisk
http://www.vigile.net/_Fisk-Robert,1661_
«Syrie : la guerre des mensonges et de l’hypocrisie»
http://www.reopen911.info/News/2012/08/10/robert-fisk-syrie-la-guerre-des-mensonges-et-de-lhypocrisie/
Automne 1998 dans le Middle East Report
« So No One Can Say "We Didn't Know" »
http://www.merip.org/mer/mer208/so-no-one-can-say-we-didnt-know
Article pour lequel Robert Fisk a obtenu le Prix d'Amnesty International en 2000
« CONVOY OF THE DAMNED »
http://www.independent.co.uk/arts-entertainment/convoy-of-the-damned-1129413.html
Amnesty International UK Media Awards 2000
http://en.wikipedia.org/wiki/Amnesty_International_UK_Media_Awards_2000
Radio-Canada présente
Êtes-vous «Pro» ou «Anti» "Occident" ?
Le passage de Robert Fisk au Québec et au Canada.
Tribune libre
Serge Charbonneau214 articles
Artisan de l’information depuis 1978. Voyageur reporter retraité pour raisons de santé et financière.
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12 commentaires
Archives de Vigile Répondre
27 février 2013On peut être un grand journaliste et être québécophobe, ce n'est pas exclusif. Les deux universités anglaises de Montréal, McGill et Concordia, comptent environ 57% des professeurs [http://agora-2.org/francophonie.nsf/Documents/Universite--Les_disparites_du_systeme_quebecois_de_financement_des_universites_par_Marc_Chevrier]. Ces beaux esprits ont-ils des amis ?
Puis sur le fond: http://angryfrenchguy.com/2009/01/11/pure-laine-is-an-english-word/
Archives de Vigile Répondre
18 février 2013Mais que lis-je, Pierre Tremblay de Lachine? Le caquiste diffamant attitré aux commentaires du site internet de Radio-Canada? J'ai eu l'impression un bref instant que vous étiez moins présent sur votre tribune fédéraliste favorite, jubilante en vain à l'idée que vous eussiez pris quelqu'heureuses résolutions en ce nouvel an 2013, comme nous affranchir de ces trollesques démagogies, de ces calomnies allègrement assaisonnées de médisances haineuses des Québécois dont vous êtes passé maître ces dernières années!
Quelle est votre source de revenu, monsieur Tremblay pour ainsi poursuivre et harceler monsieur Charbonneau un peu partout sur la toile?
Croyez-vous que votre CAQadoré s'enchanterait à l'idée que son plus hardant défenseur sur la tribune Radio-Cadenassienne s'adonne à du harcèlement obsessionnel?
Prenez garde, vos obsessions compulsives à l'endroit de monsieur Charbonneau pourraient amener sieur Desmarais de Sagart sur Charlevoix à couper court vos approvisionnements, monsieur Tremblay!
Je suis certaine que vous serez heureux de lire cette benoite remarque d'une amie à votre endroit lors de notre pause syndicale d'il y a quelques semaines :
Saguenay à son Jean « là là, la croix me pend au bout du nez » Tremblay, Montréal à son Gérald « nul ne l'a vu ni l'aura connu » Tremblay et Radio-Canada à son Pierre « même l'égo de Legault n'est pas à mon niveau » Tremblay…
Bonne et heureuse année 2013, monsieur Tremblay!
Archives de Vigile Répondre
9 février 2013Pourquoi censurez-vous ma question, monsieur Charbonneau ?
Vous sentez-vous confortable dans ce petit monde qui n'intéresse que vous, et où vous semblez avoir des discussions auto gratifiantes avec vos pseudonymes ?
Un gars qui paie pour les médicaments que vous devriez prendre.
Archives de Vigile Répondre
9 février 2013Monsieur Charbonneau,
Quelle est votre source de revenu ?
Archives de Vigile Répondre
3 février 2013Merci beaucoup, Monsieur Charbonneau, de participer très utilement à l'oeuvre de vaccination des Québécois contre la propagande aussi haineuse que pernicieuse de Radio-Canada, des autres grands médias et des ONG à gages. Cette vaccination est la première étape de notre combat pour l'indépendance du Québec, comme l'éducation des masses populaires a été la première étape pour libérer d'autres peuples.
Lorsque les militants indépendantistes auront cessé de s'imaginer que Radio-Canada fera un jour la promotion de l'indépendance du Québec, nous aurons déjà fait un grand pas. Radio-Canada fait la promotion des entreprises d'asservissement de tous les peuples de la terre, au profit de Bay Street et des autres prédateurs économiques. Radio-Canada est l'ennemie jurée du peuple québécois et des autres peuples qui aspirent à la liberté.
Soit dit en passant, il n'est pas nécessaire de démontrer que Robert Fisk ne se trompe jamais. Là n'est pas la question. Son cas est un exemple illustrant le procédé malhonnête de l'étiquetage employé par Radio-Canada lorsqu'une personne présente des faits encombrants, qu'il est urgent d'occulter.
Le reportage de Robert Fisk sur le massacre de Daraya, en Syrie, est particulièrement gênant pour Radio-Canada, qui s'est bien gardée, dans toutes ses entrevues avec M. Fisk, de trop le questionner au sujet de la Syrie. Radio-Canada a évidemment imputé machinalement et malhonnêtement le massacre de Daraya au gouvernement syrien.
http://tinyurl.com/a4aevzk
Serge Charbonneau Répondre
2 février 2013L'axe du mal…
« You are with us or you are with the terrorists » !
Le monde en noir et blanc !
Le manichéisme, cet art simpliste de présenter le monde comme une vulgaire bande dessinée caricaturale. Un peu à l'image du film «The Dictator». Ou encore comme si nous vivions avec des Capitaine América qui sauvent le «Bien» et luttent contre le «Mal». Ces Capitaines América dont deux des plus célèbres représentants sont les Sarkozy et Bush.
Voici quelques explications concernant le montage photo servant à illustrer l'article:
Que voit-on ?
Nous voyons le monde caricatural (en haut) en opposition au monde réel (en bas).
Nous voyons ceux qui ont le pouvoir de changer le monde ou de le maintenir dans la misère et le sang.
L'illustration nous montre le sourire satisfait des Cpt. america Sarkozy et Bush, encadré par des caricatures.
Les médias nous font vivre dans un monde caricatural, voilà pourquoi nos grands défenseurs du «Bien» (ces hypocrites) sont encadrés par de telles images.
Au dessous d'eux, nos deux compères observent le monde «réel» dont ils sont en bonne partie responsable. On y voit les contestations que l'on observe dans la réalité et qui nous font réfléchir sur le résultat de ce que l'on nous présente comme lutte pour le "Bien". Nous voyons aussi le regard de ces gens qui sont victimes de ceux qui disent agir pour le «Bien».
Le «Bien», le «Mal» !
Le manichéisme !
C'est de la caricature, c'est du merveilleux monde de Walt Disney.
Et Walt Disney n'a jamais décrit la réalité. Il l'a toujours caricaturé. Dans ce merveilleux monde de Disney, les "bons" sont beaux et les "méchants" sont laids.
Hein qu'ils sont beaux nos Bush et Sarko ?
Serge Charbonneau
Québec
Serge Charbonneau Répondre
2 février 2013Monsieur Chabot,
J'ai bien lu le lien que vous nous offrez.
Le sujet de M. Fisk est la censure que se permettent certains éditeurs.
Il utilise l'exemple de Jan Wong qui avait couvert la tuerie du collège Dawson. Celle-ci en était venue à l'observation que les tueurs de trois massacres semblables (Dawson, Concordia et Polytechnique) étaient tous des non-«pure laine».
M. Fisk émet bien sûr une opinion négative face à l'utilisation de l'expression «Pure laine», mais pour ainsi le juger anti-québécois, je crois qu'il faut avoir l'épiderme sensible.
M. Fisk ne connait sûrement pas très bien le Québec, son Histoire et ses expressions. Sa réaction, si l'on considère qu'il n'a pas vraiment étudié le dossier québécois, me paraît assez normale. Il note simplement qu'au Québec, sans gène, nous parlons ouvertement des «pures laines», c'est-à-dire ceux que l'on considère de "vrais" Québécois. (Selon cette définition, Amir Kadhir n'est pas un vrai Québécois et on devrait peut-être l'exclure de la politique québécoise!)
Mais cette note rapide concernant le «pure laine» est totalement secondaire au sujet de son texte qui concerne les censures inacceptables des éditeurs pour éviter trop de remous dans les réactions du lectorat.
Je crois que de dire que Robert Fisk est anti-Québécois en se basant sur ce commentaire est allé très vite en affaire pour condamner quelqu'un.
Je crois qu'il n'est pas très sain d'être chatouilleux à ce point.
Serge Charbonneau
Québec
Archives de Vigile Répondre
2 février 2013Il lui aurait pourtant été facile de relever son caractère anti-Québécois: [http://www.vigile.net/No-wonder-the-bloggers-are-winning].
Raymond Poulin Répondre
1 février 2013Décidément, vous mériteriez le titre flatteur d’entomologiste de la désinformation. Avec une patience et une minutie qui ne se démentent pas, un amas de preuves factuelles et de liens pertinents, vous décortiquez les méfaits de ces termites ravageurs de la vérité que sont les désinformateurs professionnels des grands médias québécois et canadiens. Généralement, quelle prise reste-t-il à ceux qui voudraient vous enfoncer? Clairement aucune, à moins de recourir au mensonge grossier et au sophisme, parade qui s’écroule d’elle-même pour ceux qui consultent le moindrement quelques-unes de vos sources. Il ne reste à vos détracteurs que l’injure, l’insulte ou la censure, soit des armes qui explosent en pleine figure de ceux qui les manient. Chapeau.
Oscar Fortin Répondre
1 février 2013Merci M. Charbonneau pour votre article qui identifie bien une technique qui devient vite une habitude qu’est celle d’étiqueter une personne, un débat, un gouvernement, une église et quoi d’autre encore. Je suis personnellement allergique à toute forme d’étiquetage parce qu’il nous sort des véritables débats et nous enferme dans des catégories qui n’ont finalement rien à voir avec ce qui doit être discuté.
Que de personnes, en Amérique latine, n’ayant rien à voir avec le communisme ont été arrêtées, emprisonnées, torturées et tuées pour avoir été étiquetées de communistes. Ce fut pendant des décennies l’étiquette par excellence pour mener des guerres de conquêtes et de persécution. Pendant ce temps, les vrais débats étaient évités.
Aujourd’hui, le communisme a été remplacé par l’étiquette du terrorisme. Il suffit de s’écarter le moindrement de pensée dominante pour être soupçonnées de sympathie pour le terrorisme ou d’en être tout simplement.
Si nous débattons du rôle de l’État dans une société et que nous en faisons que le seul responsable du Bien commun d’une société, on risque d’être étiqueté de gauchiste, alors que c’est un repère tout à fait objectif du rôle de l’état dans toute démocratie.
Si nous parlons de démocratie participative, donnant toujours plus de pouvoir au peuple on sera étiqueté de gauchiste, de socialiste, de populiste, mais pas de démocratique.
Dans tous les cas, l’étiquette permet de détourner le débat des véritables enjeux.
Personnellement, je m’efforce dans les textes que je publie de m’abstenir de toutes ces épithètes qui nous éloignent des véritables débats.
Alors, merci M. Charbonneau de relever ce rôle que joue l’usage des étiquettes dans la classification des personnes et des idées.
Gabriel Proulx Répondre
1 février 2013Encore une fois merci pour votre bon article, monsieur Charbonneau. Le fait que les mercenaires au service de notre autoproclamée « presse libre » capitaliste, semblent se prendre pour les détenteurs de la vérité absolue, cela devrait pousser les esprits critiques à se poser de sérieuses questions sur l'intégrité journalistiques de ces gens, qui se contentent généralement de copier des communiqués en provenance de leurs sources propagandistes favorites, quand ils ne font pas carrément dans la propagande étatique traditionnelle en censurant toute critique des actions militaires agressives entreprises par leur gouvernement, ou ses alliés.
-Gabriel Proulx
Archives de Vigile Répondre
1 février 2013Merci monsieur Charbonneau pour votre article, c'est très intérèssant.