Il y a 40 ans, peu de femmes occupaient des postes importants au niveau politique autant sur la scène fédérale que provinciale ainsi qu'un peu partout dans les pays occidentaux.
Et suite à la grande dépression des années 1930, à la deuxième guerre mondiale et aux guerres de Corée et du Vietnam, je me souviens d'avoir entendu des bonnes âmes nous dire que si les femmes étaient au gouvernement, on aurait un monde plus humain, plus fraternel.
Eh bien, depuis qu'on a des femmes au fédéral, au provincial, au municipal et dans tous les gouvernements en Occident qui occupent d'importants postes de décision, on ne peut conclure que cela a amélioré les choses.
Depuis 2008 en particulier, l'économie occidentale est en lambeaux. Et les guerres se multiplient au lieu de s'éteindre. Il n'y a qu'à penser à la guerre en Libye.
Le magazine marocain "Le temps" écrivait ceci le printemps dernier:
"Ce sont trois femmes, Hillary Clinton, Susan Rice (ambassadeur américain à l'ONU) et Samantha Powers (conseiller au National Security Council) qui ont convaincu Obama jeudi dernier, soit avant le show de Juppé de vendredi devant le Conseil de sécurité, qu'il était possible d'intervenir sans risquer de se lancer dans une opération débouchant sur un nouvel Irak."
http://www.letemps.ma/archives/la-guerre-de-sarko26471.html
Au Québec, madame Marois n'est pas une "femme faucon" qui pousse à la guerre, mais il faut admettre qu'elle n'est pas non plus une grande cheffe de parti capable de soulever ses troupes et d'exercer un leadership efficace ou de gagner une élection.
De plus, je ne crois pas qu'elle solutionnerait les problèmes d'augmentation continuelle des besoins de base au Québec qui font que depuis le début du 21e siècle, les soupes populaires, banques alimentaires et comptoirs vestimentaires ne fournissent plus dans un Québec pourtant riche en ressources.
Il faut dire que les femmes qui occupent présentement des ministères au parti libéral du Québec n'ont pas elles non plus jusqu'à présent réussi à faire reculer la pauvreté pour faire du Québec une terre plus humaine et plus civilisée.
On a essayé les libéraux, le PQ, les hommes, les femmes et rien ne semble réussir à faire en sorte que le peuple soit représenté par ses décideurs. Il semble qu'on ait toujours affaire à une représentation politique strictement vouée aux intérêts d'une certaine classe capitaliste de la finance et des affaires.
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2 commentaires
Lise Pelletier Répondre
17 août 2011Cher Didier, bonsoir
Je suis en accord avec plusieurs de vos textes, j'aime bien vous lire car c'est court et significatif.
Concernant celui d'aujourd'hui, pour les femmes présentement à des postes de pouvoir, leur perfomance éloigne l'envie de les imiter. La langue de bois à la Normandeau Courchesne St-Pierre, Jérome-Forget, Beauchamp, toutes ont menti à la population à un moment ou l'autre pour des dossiers différents selon leur ministère.
Très peu pour moi de cacher mon opinion pour une ligne de partie, qqs uns de mes amis disent que j'ai tort mais ce sont tous des hommes, m'enfin..
Alors les femmes en politique sauf pour qqs unes...je préfère de beaucoup participer aux mouvements citoyens dans le but de modifier une certaine façon de penser et d'agir.
Pour être honnête, le profil politique des hommes sauf pour qqs uns aussi éloigne l'envie de s'y présenter également.
Luc Archambault Répondre
17 août 2011Comme si quelques femmes alibis oeuvrant dans les cénacles du pourvoir toujours majoritairement mâles pouvait faire état de ce qu'une culture politique, économique, scientifique, technologique, médiatique vraiment égalitaire pourrait un jour produire !?
N'importe quoi !
Nos cultures patriarcalistes sont loin d'avoir été renversées. Quand ce sera le cas il sera toujours temps de faire les bilans qui s'imposent, parce que c'est seulement quand le féminhumanisme aura renversé l'Humanisme qui trop longtemps s'est accommodé de l'esclavage des hommes et des femmes, en se demandant si la femmes et les sauvages étaient doté,es d'intelligence et d'âme, que nous pourrons disposer des données utiles à toute valide comparaison entre le patriarcalisme millénaire de nos cultures sapiennes et ce qui pourra remplacer cette culture qui s'est construite autour de la rivalité mâle.
Ce qui sera en mesure de renverser l'inégalitarisme impérialiste qui est fondé sur rien d'autre que la supposé supériorité inégalitaire de tels Empires mâles, justifiés de s'imposer sur tel peuple supposé inférieur.
OUI, des femmes, et non LES femmes, participent à la survie d'un patriarcalisme qui a fait son temps. Prétendre que cela justifie le retour à l'esclavagisme impérialiste est tout sauf participer à la Révolution qui fera de nos cultures humaines machistes, un triste héritage avec lequel nous aurons pu rompre, ce qui est loin d'être le cas. Non pour mettre les femmes au pouvoir, mais pour que nos sociétés et nos cultures soient vraiment égalitaires.