Lettre ouverte d'espoir à Paul Piché

Écoutez la forêt qui pousse!

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!

Monsieur Piché,
Le cri du cœur du souverainiste inquiet que vous êtes, exprimé dans une lettre publiée dans le Journal de Montréal ce dimanche 27 novembre, est sans l’ombre d’un doute partagé par une large proportion de la population. En effet, la cause souverainiste semble affaiblie et, trop souvent, moribonde, désuète. Vous tendez l’oreille, comme nous toutes et tous, et c’est le silence.
Mais le silence peut être trompeur : la forêt qui pousse ne fait aucun bruit. Pourtant, sa croissance, sa force, sa majesté sera, au bout du compte, indéniable. Et j’aimerais vous confirmer, vous rassurer, vous motiver, comme bien des Québécois : elle pousse avec de plus en plus de vigueur! D’une part, une bonne frange des penseurs et acteurs souverainistes prennent acte de l’inaction politique et décident de remettre le gouvernail du projet d’indépendance entre les mains des citoyens. Le Québec souverain doit puiser ses racines dans le cœur et l'âme des citoyens: c'est maintenant à chacun de nous de porter cet idéal, de lui insuffler nos valeurs, nos couleurs, nos espoirs et nos rêves. Pour que la majorité de la population en vienne à désirer la réussite du projet de souveraineté, elle doit d'abord se l'approprier. Pensons à des avancées souverainistes citoyennes, comme la naissance de la coalition Cap sur l’indépendance, de la création du Nouveau mouvement pour le Québec, de la vitalité d’organismes citoyens tels que les Intellectuels-les pour la souveraineté et le Conseil de la souveraineté.
Mais plus encore, je tente de vous enthousiasmer: les jeunes pousses de cette forêt silencieuse sont résolument enracinées ! La jeunesse citoyenne se met en marche pour faire du Québec son pays. Elle s’implique ici et là, à sa façon. Elle y croit, à son pays, plus que jamais, dans ses propres mots, avec ses propres raisons, avec sa propre vision. À preuve, au Sommet de Génération d’idées, qui rassemblait en fin de semaine un grand nombre de jeunes de 20 à 35 ans, une majorité des participants-es s’est déclarée dimanche en faveur de la souveraineté du Québec comme solution pour sauvegarder et promouvoir l’identité québécoise. Et ça ne fait que commencer. Une initiative ambitieuse et novatrice se met présentement en place : la création d’une organisation non-partisane d’envergure nationale qui aura comme visée de rassembler l’ensemble des jeunes Québécoises et Québécois souverainistes. De nous donner une nouvelle voix. De renouveler l’argumentaire. De s’approprier ce projet, ce rêve, et de relancer le mouvement souverainiste. Des quatre coins du Québec, les jeunes souverainistes uniront donc leurs efforts, créant ainsi, dans une perspective intergénérationnelle, une synergie aux effets à ce jour inégalés. Ce projet est à l’état embryonnaire, mais suscite déjà un vibrant intérêt. Vous me permettrez ici d’inviter tous les jeunes indépendantistes attirés par cet appel, ainsi que toute personne intéressée, vous y compris, à nous contacter dès aujourd’hui pour mettre la main à la pâte (jeunes.souverainistes@gmail.com).
Cher ami de la souveraineté, votre cri du cœur est partagé et entendu. Écoutez, toutes et tous, et vous entendrez la forêt pousser. Plus que cela : joignez-là à votre tour ! Enracinez le pays au plus profond de vous : aucune tempête ne pourra alors l’en déloger. Citoyennes et citoyens, jeunes et moins jeunes, c’est à nous de porter le projet rassembleur de faire du Québec notre pays. Ce sera ça, le véritable engagement pour l’avenir du Québec.
Ensemble, on va faire un pays !
Alexandre Warnet


Laissez un commentaire



3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 novembre 2011

    Le silence de la forêt qui pousse et aussi les braises couvertes toujours chaudes n'attendent qu'un coup de vent pour devenir flamme:
    Richard Desjardins,Charcoal:
    L’an deux mille,
    l’an deux mille cash
    L’adn, l’adn, l’adn of the world
    Le cimetière, le cimetiers-monde drett’dans l’dash
    Y as-tu d’la vie sur terre?
    Apocalypso, Capitaine Cousteau
    plongea dans’ Budweiser
    Je ne change pas le monde,
    comme le fait la haute finance,
    mais chu ben connu
    su’es listes d’attentes
    On me croyait mort
    mais je fumais du silence.
    Charcoal, Charcoal.
    J’avais l’goût d’me mett’, c’était comme une rage,
    Fait que j’t’allé mett’mon beau char dans l’garage
    J’ai des trous dans mon c.v,
    des trous d’balles, des trous noirs,
    Pis des trous pour aller boire à soir.
    J’ai été quêteux, j’ai été pauvre,
    j’ai été mère nécessiteuse
    J’ai été assisté social, client, j’ai été bénéficiaire
    Et bientôt, je l’sens, je serai président de la misère.
    Charcoal, Charcoal.
    Je vends des sextants,
    je fais trembler le vent,
    je vends des frigidaires de course.
    J’vends d’la dynamite aux p’tits enfants
    Pis j’me pousse avant,
    je suis coté en bourse.
    Je suis l’homme qu’il vous faut,
    je suis un bumber de famille.
    J’ai gagné mes électros,
    j’suis un bunkœur Tchernobyl.
    J’produit d’la neige en été,
    des machines à rien faire,
    Des poupons, des pompons, des poumons
    jus’qu’au plafond.
    Charcoal, Charcoal.
    Je suis le bonhomme minimum,
    l’accident d’Occident, le Act of God.
    Je suis Al Capone au temps de l’inhibition.
    Oui je vous le dis: " James Bande encore. "
    Des mots, des mots, des mots, des mots, des mots
    démocratie.
    Chu pas spécialiste,
    ch’t’un peu spécial
    Je suis réa-liste électorale.
    Oh non monsieur, chu pas en colère.
    C’est juste que hors de moi
    y a l’air à faire soleil.
    Charcoal, Charcoal.
    C’est sûr, c’est même un peu suri.
    Hiérard chie su’a tête de tout l’monde. Moé’tou, moé’tou
    M’as n’en donner à tous ceux qui en veulent
    Des ordres et des tickets et pis des claques su’a yeule.
    Je vous propose mes nerfs
    à la demande et à l’offre
    À l’assemblée de vos actionnaires
    que je bénis à la Kalachnikov.
    Check mon cocktail molo...
    Mon canon est propre,
    le magasin est plein
    J’ai la douille dans’slotte,
    fait que baissez vos culasses.
    Charcoal, Charcoal.
    Vous prenez mes empreintes, ok!
    Pis moi je vous étampe
    mon poing dans l’front
    La compagnie du no future
    Charcoal, demain la guerre, yes sir.
    La vie est belle, la vie est bébelle
    À ras du sol, à rat d’égoût.
    Veuillez agréer monsieur, l’expression
    de mes sentiments les plus révoltés.
    Bouddha est gros, Allah est grand.
    Que Dieu vous garde moi j’ai pas l’temps.
    Charcoal.
    Louons le Seigneur
    cent piastres par semaine.
    Aimez-vous les uns su’es autres.
    Ma patrie ou une autre.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 novembre 2011

    La première chose à faire. monsieur Warnet, c'est de remiser la "chouveraineté ronronnante et mollassonne" au vestiaire et mettre le cap sur l'indépendance, franchement, honnêtement, clairement et sans entourloupettes.
    Qu'on se débarrasse enfin et une fois pour toutes de ces politiciens professionnels provinciaux de merde qui n'en finissent plus de s'incruster et de nous faire notre temps.
    Quand on veut un pays, il faut avoir le courage minimal de mettre une proposition d'indépendance sur la table lors de l'élection afin que le peuple en dispose.
    Pauline Marois et compagnie OUT!
    Pierre Cloutier

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    28 novembre 2011

    M. Warnet,
    Vous avez tellement raison d'attirer l'attention sur ce cri du coeur de Paul Piché sur le journal d'hier. Et vous rappelez ce beau cri de ralliement d'Écouter la forêt qui pousse. Or, il y a deux ans, au cours d'un de ses camps d'été à l'Institut du Nouveau Monde, Michel Venne développait ce même thème, tout en s'impatientant un peu de l'aboutissement de tout ce magma d'énergie qui pourrait propulser le pays:
    "Le problème est que nous n'avons pas conscience de ce foisonnement et qu'il manque, dirait-on, une impulsion pour aller un cran plus haut, là où nous aurions le sentiment de progresser ensemble et de participer à un mouvement plus large."
    http://www.inm.qc.ca/archives-lettres-de-linm-menuarchiveslettreinm-198/472.html
    Vous proposez un forum. Dans l'immédiat, il y a un parti indépendantiste tout neuf qui lève, non contaminé par les volontés d'anciens députés de sauver leur pension, Option Natrionale, qui tiendra le 9 décembre prochain un grand rassemblement-spectacle, www.optionnationale.org/securisation/civicrm/event/info?reset=1&id=1 taillé sur mesure pour les jeunes. Jean-Martin Aussant, économiste, a besoin de compétences en culture et langue. Il ne devrait pas rater l'occasion de recruter PAUL PICHÉ, mûr pour nous guider dans cette forêt qui pousse.