De force et de misère, l’usage du tabac est devenu graduellement un interdit. Qu’en est-il du Grand Prix automobile ?
Je croyais que les courses de char étaient l’apanage de l’Antiquité, plus précisément de l’empire romain ! Aurais-je trop lu Astérix ? En cette époque où la ville de Montréal, et d’ailleurs tous les niveaux de gouvernement, nous tapissent de vert, de recyclage, d’économie durable, de constructions LEED et autres raffinements de civilisation – au point où je me sens tout coupable de ne pas ramasser un petit papier qui traîne dans la rue - comment expliquer que les mêmes instances nous vendent avec force zèle un phénomène aussi anachronique que le Grand Prix ?
Selon le mot de Victor Hugo, «Il y a une chose plus forte que toutes les armées du monde, c'est une idée dont le temps est venu. ». Considérer le Grand Prix de Montréal pour ce qu’il est vient de se hisser en tête de liste des priorités.
Le bruit infernal, la pollution de l’air, le gaspillage du pétrole, l’arnaque économique, rien ne peut soutenir de nos jours la persistance d’une activité aussi anachronique que le Grand Prix. D’ailleurs, cette organisation baveuse ne se soucie guère d’éthique. Son dirigeant Bernie Ecclestone ne faisant aucune différence d’envoyer ses coureurs (qui achètent désormais leur volant au prix fort de 40 millions de dollars pièce) se livrer bataille dans une monarchie arabe rétrograde, elle-même occupée militairement par l’Arabie saoudite, grande amie des Etats-Unis dans la guerre contre la Syrie et pour le maintien de la dictature au Barhein.
Bref, peu me chaut qu’une organisation aussi rétrograde et anti écologique que le Grand Prix soit perturbée à Montréal. En fait, je le souhaite, je souhaite que le Grand Prix soit désormais refoulé dans ces pays qu’il affectionne tant, là où l’on a l’habitude de couper la main à celui qui vole et où la femme est obligée de sortir voilée. Vivement un Grand Prix réduit à se produire à Manama, Ryad, Doha, et à Koweit, ces belles destinations émergentes, ces coins les plus reculés et injustes de la planète sur le plan humain mais tellement payants.
Montréal vaut mieux que ça ! Que la barbarie rejoigne la barbarie, Montréal n’en est pas !
Pour l’économie de Montréal, l’interdiction du tabac aux moins de dix-huit ans et dans les lieux publics présageait du pire sur le plan économique, selon les grands du tabac. Il n’en fut rien. Il en sera de même du Grand-Prix. Qu’il s’en aille ! La nature a horreur du vide. Saisissons donc l’occasion de favoriser la vraie économie québécoise et la vraie économie durable au détriment des prédateurs et des perturbateurs. Bye Bye indésirable Bernie Ecclestone, retourne et reste dans tes lucratives monarchies et émirats arabes et bon vent ! Montréal vaut mieux que cela et Montréal n’est pas ta pute !
Le destin du Grand Prix : les Monarchies et les Émirats du Golfe ?
Ecclestone tu n'as aucune classe - DÉGAGE!
Saisissons donc l’occasion de favoriser la vraie économie québécoise et la vraie économie durable au détriment des prédateurs et des perturbateurs. Bye Bye indésirable Bernie Ecclestone, retourne et reste dans tes lucratives monarchies et émirats arabes et bon vent ! Montréal vaut mieux que cela et Montréal n’est pas ta pute !
Chronique de Gilles Verrier
Gilles Verrier140 articles
Entrepreneur à la retraite, intellectuel à force de curiosité et autodidacte. Je tiens de mon père un intérêt précoce pour les affaires publiques. Partenaire de Vigile avec Bernard Frappier pour initier &a...
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Entrepreneur à la retraite, intellectuel à force de curiosité et autodidacte. Je tiens de mon père un intérêt précoce pour les affaires publiques. Partenaire de Vigile avec Bernard Frappier pour initier à contre-courant la relance d'un souverainisme ambitieux, peu après le référendum de 1995. On peut communiquer avec moi et commenter mon blogue : http://gilles-verrier.blogspot.ca
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6 commentaires
Archives de Vigile Répondre
11 juin 2012Ce sont les même qui comme le maire Tremblay se plaignent et qui se disent excéder par le bruit des casserolles qui défilent cinq minutes devant leur maison ou devant leur repas sur une terrasse durant la F1 .
Il n'en peuvent plus d'entendre le bruit de casserolles au bout de cinq a dix minutes ...mais avec leur polution sonore ils emmerdent des millers de citoyens de Longueuil et des environs qui durant quatre jours doivent se taper le bruit infernal de la F1 dans leur cour et qui est un bruit de scie a chaine agressant qui durent 4 longues journées du matin jusqu'au soir.
Ils ont le seuil de tolérance assez bas et s'il ne sont pas content du bruit des casserolles qu'ils fassent comme moi et reste en dedans de leur maison durant les dix minutes ou ils entendent le bruit des casserolle
C'est quand même pas quatre jours de temps.
Moi j'endure bien leur pollution sonore infernal que j'entend même les portes et fenestre fermer sans me plaindre et eux seraient indisposés par dix minutes de bruits provenant des casserolles?
C'est pas sérieux
Il peut bien avoir du monde enrager contre eux quand je réalise que eux par exemple n'ont absolument aucun respect pour la qualité de vie de ceux qui comme moi doivent se taper leur 4 jours de vacarne.
S'il ne sont pas content du bruit des casserolles pendant leur diner de la F1 sur une terrasse qu'ils fassent comme moi et mes voisins et qu'ils se ferment la trappe ,qu'ils endurent ou qu'ils restent chez eux les portes et fenestre fermer.
Il y as des limites as imposer ton vacarne a tout un quartier et ensuite venir te plaindre a LCN du bruit des casserolles qui ne font que passer devant une terrasse ou tu dine .
Lcn parlent alors de perturbation en parlant du bruit des casserolles et les mots choisis par la crapulerie médiatique ne sont pas anodin.
Quand on parle de perturbation on parle de situation grave ou des gens sont fortement incommoder ou incapable de remplir les taches qu'ils doivent accomplir normalement.
Ce qui n'est pas du tout le cas.
On dirait qu'il y as juste eux autres qui ont le droit de diner dans le calme et la tranquilté.
Ceux qui endurent leur pollution sonore semblent n'avoir aucun droit a la tranquilté.
Mais pour cinq a dix minutes de bruit de casserolles qui passent devant leur lunch sur une terrasse durant la F1 ils sont tout insulter que leur quiétude soient déranger...et la crapulerie médiatique sortent alors leurs grands mots de leur dictionnaire de la propagande pour parler de perturbations.
Faut le faire ce qui démontre que ce n'est pas tant le bruit des casseroles qui les dérangent mais bien le message qui est derrière les casserolles.
Dans leur livre on dirait qu'ils y as juste eux qui croient avoir le droit a la tranquilité.
Archives de Vigile Répondre
6 juin 2012Je suis tout a fait d'accord avec ce texte.
Et je demande a tout ceux qui veulent absolument que le grand Prix reste,
-en quoi favoriser les entreprises grand luxe de Montréal est-il favorable pour l'économie?
-En quoi, ces courses sont des laboratoires pour les voitures électriques, hybride ou au carburent alternatif?
-En quoi, un événement adresser aux fortunés, est-il bien pour les citoyens moyens, qui ne pourront ni y assisté et donc la majorité des emplois ne touche ni de près, ni de loin le tourisme?
J'aimerais bien que l'on me réponde car je ne vois aucune logique la dessus.
Archives de Vigile Répondre
4 juin 2012Dans le même dossier, un commentaire de Marie-France Bazzo qui en rajoute.
http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/mariefrancebazzo/archives/2008/06/20080606-050800.html
C'était en 2008 !
Le Grand Prix nous arrive la même semaine qu'a choisi le gouvernement Charest pour présenter son plan de réduction des gaz à effets de serre (GES), la symbolique du Grand Prix dans ce contexte de modération et de bon jugement dans l'utilisation des ressources est d'une incroyable absurdité !
GV
Marcel Haché Répondre
4 juin 2012Totalement d’accord avec vous.
Tantôt on lance au public qu’il y a de formidables « retombées économiques », ce qui reste à prouver, tantôt on lui lance qu’une « pénurie » quelconque est à nos portes, ce qui reste à prouver aussi. On nous assomme de pénuries et on nous saoule de retombées. On nous prend pour des esquimaux.
On nous prend pour des esquimaux qui doivent acheter des frigidaires…mais encore, des esquimaux qui ont une poignée dans le dos.
Si Montréal survit sans les Expos, et Québec sans les Nordiques, qu’en serait-il du Grand Prix ? Maintenant, si Toronto…si Toronto veut prendre le relais et accueillir le grand prix du Canada, grand bien lui fasse…ce n’est pas le miniss des finances, un certain Bachand, oui, oui, celui qui a vendu les Nordiques avec Marcel Aubut, ce n’est pas le miniss Bachand qui contredirait l’opération…
Archives de Vigile Répondre
4 juin 2012Tout a fait d'accord.
Ce qui m'étonne, ceux qui achèteront les billets pour aller voir l'événement (comme à tous les autres sports de riches), sont les premier à clamer qu'ils paient trop d'impôt pour donner la gratuité scolaire.
Nous devrions, à l'exemple des étudiants, demander un comité sur les dépenses du gouvernement afin d'éliminer les dépenses inutiles. Combien de gratuités scolaires Charest a-t-il dépensées pour ses déplacements et ses présentations pour le plan nord?
Archives de Vigile Répondre
3 juin 2012« …..là où l’on a l’habitude de couper la main à celui qui vole….. »
Ce qui m’étonne le plus est que Bernie Ecclestone ait encore ses deux mains.
Ce Grand prix d’ailleurs récupéré par la propagande canadienne qui travaille toujours à occulter le Québec, porte le nom de Grand prix du Canada. Le peuple québécois ne fait qu’y engloutir son argent à travers ses taxes et ses impôts qui va se fourrer dans le fond des poches des riches qui profitent de ces événements. Toute cette économie destinée à favoriser les propriétaires d’autels et de restaurants que sont aussi les festivals, mérite d’être déstabilisée, voire éliminée. J’espère que les étudiants ne se laisseront pas endormir par ce Rozon au service du capital.
Alors que les gouvernements, à commencer par celui de l’occupant canadien, en sont à mettre la hache dans toute protection sociale à commencer par l’assurance-emploi pour les travailleurs saisonniers entre autres, dont beaucoup de travailleurs du domaine hôtelier, il est plus que temps de mettre un frein à l’économie précaire dans laquelle veut nous enliser le capital. Grâce à la complicité de la dictature tripartite des partis néolibéraux québécois, bientôt l’argent des contribuables servira à engraisser un peu plus Péladeau et ses joueurs de hockey millionnaires étrangers dans la toute conservatrice ville de Québec dont trop d’habitants ont été abrutis par les Jeff Filion et André Arthur de ce monde. C’est assez !
Autre manifestation de la propagande canadienne : le printemps québécois renommé printemps « érable » pour faire plus canadien. Quelle pitié !
Michel Rolland