Du côté de la vie

Le discours que Pauline Marois ne prononcera pas

Tribune libre

Le 12 juillet 2009
Chères Québécoises, Chers Québécois,
Je choisis cette période de l’année où la politique prend des vacances pour m’adresser à vous en toute liberté et franchise.
Vous le savez, mon engagement social et politique ne date pas d’hier. J’ai connu la joie immense de voir le Québec sortir de l’ombre canadienne pour prendre sa place dans le monde. J’ai vu l’Expo 67, les Jeux Olympiques de Montréal, la création du Parti québécois, ses réalisations, j’ai vu émerger des talents, j’ai vu la différence s’affirmer. Et cette effervescence québécoise, je l’ai ressentie de tout mon être. Elle nous disait que de cette différence, nous pouvions faire un pays.
Ma venue en politique a été motivée par ce désir de passer du rêve à la réalité. Le Québec est souverain. Il possède une langue, un territoire, des lois. L’indépendance lui donnera le pouvoir de contrôler toutes ses lois, de prendre toutes les décisions qui le concerne. L’indépendance nous permettra d’être nous-mêmes pleinement, de nous distinguer davantage et d’inspirer les autres.
Force nous est d’admettre que le Canada n’a pas respecté les règles élémentaires de la démocratie en s’immisçant, en 1995, dans notre référendum sur notre avenir. Nous savons que des citoyennetés ont été octroyées à des personnes qui étaient au Québec depuis trois semaines. Nous savons que des Canadiens ont trouvé le moyen de voter à notre place et que des millions de dollars de notre argent ont servi à financer la campagne du « non ». Qui a été punis?
Nous avons été punis. Nous avons été dépossédés de notre pays. Il n’y a pas eu de véritable enquête, pas de coupables, mais 6 millions de victimes. Le Canada, en ce soir d’octobre, a démontré que la corruption n’est pas le seul apanage des pays sous-développés et qu’une dictature n’est pas forcément militaire.
Je me souviens d’un Jean Chrétien se servant des chèques de pension de retraite pour alimenter la peur. Regardez ce qui s’est passé avec la Caisse de dépôt et placement! Jean Charest a mis son nez dedans et nous a fait perdre 40 milliards de nos économies! Dès l’élection du gouvernement Harper, le Québec a été pénalisé de plus de 1 milliard de dollars!
Depuis le référendum de 1995, tous les coups envers le Québec semblent permis. On assiste à son effritement. François Legault n’est pas le seul à en être mortifié. Tous les acquis de la révolution tranquille nous filent entre les doigts. Nous ne savons plus où donner de la tête pour sauver les meubles.
Nous avons perdu la Bourse de Montréal, l’aéroport de Mirabel, les Expos, le zoo de Québec, le Grand Prix de formule 1, les Nordiques, Alcan, des emplois, des subventions aux artistes, les vies de soldats de Valcartier, etc. sans compter ce qui nous attend avec les projets de La Romaine et Rabaska. Rappelez-vous notre lutte pour la sauvegarde du Mont-Orford! Les libéraux étaient prêts, nous sommes prêts disaient-ils, à vendre une partie de la montagne à un promoteur immobilier!
Imaginez si nous avions pu célébrer les 400 ans de Québec dans notre pays! Si nous avions pu envoyer nos athlètes vêtus de costumes québécois fabriqués au Québec aux Jeux Olympiques de Pékin!
Il nous reste à imaginer l’avenir. Et c’est pourquoi je suis revenue en politique. Je pourrais, vous n’êtes pas sans le savoir, rester chez moi à m’occuper de mon jardin, à recevoir mes enfants, mes amis. Je pourrais passer le restant de mes jours à voyager autour de monde. J’ai choisi de travailler avec vous pour nous afin de reprendre le pays que nous habitons. Le Québec nous appartient. Comme les Plaines d’Abraham, La Romaine, le Labrador, le Nunavut, ses minerais, ses forêts, ses étendues d’eau. Les Canadiens n’ont pas à disposer de ce qui est à nous.
Québécoises, Québécois, je vous invite à mettre votre pied à terre. Il est temps que cesse le pillage! Prenons la place qui nous revient de droit!
Préparons-nous dès à présent en vue des prochaines élections qui seront cruciales pour l’avenir de notre peuple. Ces élections nous ne pouvons nous permettre le luxe de les perdre. Il en va de notre vie ou de notre mort. Je m’engage, ici, aujourd’hui, à déclarer l’indépendance du Québec advenant une victoire électorale. Un vote pour le Parti québécois sera un vote pour notre liberté, un vote pour la vie. D’une nouvelle défaite, les Québécois ne pourraient se relever. En ce cas, les députés du Parti québécois et moi-même remettrions notre démission.
Mais, nous vaincrons!
Nous sommes uniques, vaillants, habiles, créatifs, amusants, beaux! Nous sommes de langue française. Nous sommes le Québec et le Québec est notre pays!
Le discours que Pauline Marois ne prononcera pas

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2009

    Enfin madame Marois, je reconnais en vous cette volonté de faire du Québec notre pays.
    Je suis tellement fier de vous que j'ai retrouvé enfin le goût du Québec.
    J'ai la ferme intention de reprendre du service et de réadhérer dans l'enthousiasme au Parti Québécois. J'envisage me représenter à l'exécutif de mon comté et redevenir actif sur le terrain.
    Je vais en parler aux membres de ma famille qui eux aussi doivent se réjouir de votre discour aujourd'hui. Je vais les encourager à reprendre leur carte et à redonner du temps pour la cause. C'est merveilleux!
    OUPS! Je me rend comte que tout cela n'était qu'une fiction!
    Je retourne dans mes terres, désolé!

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    13 juillet 2009

    @ Caroline Moreno:
    Non, en effet, notre Pauline nationale ne prononcera sans doute jamais un discours comme celui-là...
    Parce que ça, ça marcherait, possiblement!
    Sauf que ça supposerait qu'elle se mouille, un peu, et qu'elle vise sérieusement l'indépendance du Québec, plutôt que de vouloir être la première femme premier ministre de la province du Québec (à tout prix!).
    Depuis un bon bout de temps, déjà, je n'entretiens pour ma part, plus d'illusions concernant Mme Marois.
    Elle ne veut plus prendre de risques, et elle préfère jouer le jeu électoraliste, selon des règles qui sont aujourd'hui plus ou moins dictées par John James Charest... Elle essaie de le combattre, en descendant à son niveau, pour ainsi dire...
    Mais c'est dommage, j'avoue.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    13 juillet 2009

    @ M. Gilles Bousquet:
    Non, je ne me lancerai pas dans une longue explication, preuves et citations à l'appui, cher Monsieur.
    En fait, je ne veux pas vous consacrer plus de temps pour aujourd'hui...
    Vous savez très bien où je veux en venir, je le crois sincèrement!
    Et ne faites surtout pas d'insulte à l'intelligence des internautes qui fréquentent Vigile!

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    M. Jean-François-le-Québécois, où est-ce que je tente d’éteindre les petites flammèches d’espoir qui restent encore aux Québécois ? Je tente de faire la part des choses afin d’être réaliste afin que les rêves se réalisent les 2 pieds sur la terre du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juillet 2009

    « Je m’engage, ici, aujourd’hui, à déclarer l’indépendance du Québec advenant une victoire électorale. »
    Ainsi votre fiction politique valide l'État actuel du Canada. Lui qui n'a jamais obtenu le OUI du peuple souverain du Québec, lui qui, d'autorité impériale abusive et autocratique s'impose de force sans se jamais nommément soumettre à nos voix libres et souveraines en imposant l'État qu'il désire contre notre libre, fière et digne volonté démocratique de la seule volonté de sa députation et de son Parlement.
    Ce genre d'Autorité usurpatrice autocratique qui, à l'arraché, au prix du sacrifice de nos fiers patriotes, a accordé au peuple du Québec sous tutelle monarchiste abusive, le droit d'élire un gouvernement responsable, mais qui, par ses Souveraines et Souverains se plaçant au dessus du peuple souverain, a toujours refusé au peuple démocratique et souverain du Québec, le droit démocratique de décider nommément des termes qui Constituent l'État qui gouverne le gouvernement qui gouverne le peuple. Et vous, c'est ce que vous voulez légitimer en fondant un État pareillement par les seules voix de la députation du peuple sans le nommément soumettre aux voix du peuple ! Vraiment !? Absurde et contradictoire.
    Mais c'est vrai... il ne s'agit là que d'une fiction politique, pas besoin de congruence... c'est du roman...
    Remarquez le reste de votre texte est admirable... Bravo.
    À moins que vous vouliez dire que la prochaine élection sera décisive et qu'elle permettra à madame Marois de faire en sorte que l'Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec ( Ottawa et Québec ) rédige et adopte la Constitution de l'État libre et indépendant du peuple souverain du Québec à faire approuver nommément par l'expression de ses voix libres, légitimes et souveraines... Ça c'est autre chose...
    Bien sûr que madame Marois ne prononcera pas ce discours ambigu qui est le vôtre, et certainement pas tant que sa congruence ne sera pas rétablie, et tant mieux. Je ne veux pas d'un État aussi illégitime et invalide que ne l'est celui qui s'impose à nous par dessus notre tête depuis 250 ans.
    Cela fait cependant, je la vois très bien le prononcer ce discours.
    Qui sait... vous pourriez être surprise...
    Fiction pour fiction, la mienne vaut bien la vôtre...

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juillet 2009

    @ M. Lionel Lemay
    Attention à la division du vote souverainiste. Certes. Mais la venue d'une aile québécoise du Bloc québécois implique la disparition du PQ et de QS. Encore une autre querelle, donc... cela division. Tout cela pour supposément contrer la division. Absurde. Sauf si le PQ et QS acceptent de se saborder au profit de ce Bloc à venir.
    Or, il y a une autre solution à celle que vous proposer, qui implique l'UNION de ce qui existe déjà, au lieu d'une UNITÉ hypothétique à faire sur la base de la disparition de QS et du PQ. Il nous faut additionner nos forces pas les soustraire.
    Votre idée d'impliquer le Bloc québécois reste valide et fort intéressante, mais pas pour nous quereller mais bien pour nous unir ; non pas pour détruire ce qui existe déjà, mais bien pour ajouter à ce qui existe déjà. Cela s'appelle l'UNION.
    « L’union des partis donnerait quoi ? » dites-vous dans votre texte précité, « Les québécois votent déjà majoritairement pour des partis soi-disant souverainistes mais à cause de la division des votes, c’est l’unique parti fédéraliste (Libéral) qui, malgré une minorité de votes, se faufile à la direction de la province canadienne. »
    Nous sommes d'accord, cela doit cesser et peut cesser. Et c'est possible, soit par votre idée, soit par la constitution d'une UNION souverainiste autour d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ, capable de fonder une COALITION de gouvernement de la majorité, cela dans la pluralité existante.
    Vote idée est bonne dans la seule mesure où le PQ et QS acceptent de se saborder. Si ce n'est pas le cas, et il y a de bonnes raisons pour ne pas le faire, nous nous querellerons toujours et ce sera toujours la division, en ajoutant un joueur de plus en surnombre sur la patinoire. Les uns blâmant les autres de ne pas se saborder... toujours dans la division.
    « Il faut absolument une fusion ou une unification des vrais souverainistes de tous les partis pour prendre le pouvoir avec une majorité de plus de 50% pour ensuite procéder de façon légitime à la formation du pays du Québec. Ce n’est pas un gouvernement fédéraliste libéral minoritaire qui va aider les souverainistes majoritaires à fonder notre nouveau pays. »
    Certes. C'est un gouvernement de la majorité qui doit s'imposer et cela peut se faire par une coalition de gouvernement souverainiste et pas seulement par ce que vous dites.
    L'UNION de la GAUCHE et ses suites ont permis d'élire pour la première fois depuis longtemps en France un gouvernement socialiste avec François Mitterrand. Depuis, la gauche ne parvient pas à s'imposer faute d'UNION. Nous, c'est pareil. ET nous pouvons faire ce que la gauche a pu faire en France, par l'UNION et l'addition de nos forces. L'ADQ de droite compléterait le tableau. L'ADQ ne se sabordera certainement pas pour adhérer à un éventuel Bloc québécois du Québec, et divisera le vote encore pour élire des canadianisateurs du PLQ, à moins de mettre en place un gouvernement... d'UNION, de coalition. Par contre l'ADQ pourrait faire bloc avec l'UNION souverainiste formée en gouvernement de coalition multipartis et pluraliste. Mario Dumont l'a déjà proposée au PQ avant les dernières élections. Cela pourrait se reproduire aux suivantes dans un gouvernement de coalition de souveraineté afin de fonder un État légitime qui sur le territoire national du peuple souverain du Québec émanerait nommément de ses voix libres et souveraines, dans l'UNION pluralistes de nos voix.
    Puisque vous y faite référence, je fais référence à ce que j'expose plus en détail dans la suite des commentaires à votre texte du 8 juillet 2009 "I have a dream" Les partis soi-disant souverainistes ont récolté 62,8% des votes.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    12 juillet 2009

    @ Gilles Bousquet:
    Bon, vous essayez encore de détourner le débat, et d'éteindre les petites flammèches d'espoir qui restent encore aux Québécois qui ont la volonté d'agir, monsieur Bousquet!

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juillet 2009

    Je ne suis pas totalement d'accord avec le dernier commentaire. ce n'est pas de discours qu'on a bsoin et qui nous manque. C'est d'un leadership fort. Et malheureusement , ent tout cas apparemment, madame Marois me semble être une femme d'influence , mais pas vraiment une femme de pouvoir. Il lui manque «l'instinct de tueur». Ce qui fait la différence. Et risque de la faire au cours de laprochaine campagne électorale.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juillet 2009

    Bon texte madame Moreno,
    Le mouvement indépendantiste a besoin d'un discours fort, robuste et clair; un discours qui tire la nation vers le haut et qui lui fait reprendre espoir en ses rêves dans le noble projet indépendantiste.
    Pour ce qui est des discours qui nous tirent vers le bas, nous n'en avons pas besoin dans le mouvement indépendantiste car radio-canada et l'empire médiatique de Gesca s'en charge déjà.
    Jacques Lamothe

  • Lionel Lemay Répondre

    12 juillet 2009

    Bonjour Caroline,
    Je vous vois déjà comme leader du nouveau Bloc Québécois provincial que je préconise dans mon texte du 8 juillet comme seule solution pour fusionner tous les partis qui se disent souverainistes mais qui divisent notre vote au profit du PLQ, le seul parti fédéraliste au Québec.
    Les meilleurs éléments de tous ces partis, fiers Québécois qui veulent vraiment créer notre pays, se joindraient à un parti reconnu comme le Bloc qui a toujours prôné activement la souveraineté.
    Lionel

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juillet 2009

    Peut-on imaginer quel appui Madame Marois recevrait de tous ceux qui attendent le coeur battant cette voix sans défaillance aucune proclamant, avec une réelle volonté, qu'enfin le temps est venu d'aller aux urnes pour une réelle indépendance. Sans tergiversations, sans faux-fuyants, sans faibles promesses répétées à l'infini depuis des années...
    Le parler-vrai, celui qui s'adressera au peuple québécois, sans l'entortiller dans des phrases qui tombent à vide -après les avoir entendues, on se rend compte qu'elles ne veulent rien dire du tout - Nous ne sommes pas cons mais plutôt dégoûtés d'entendre exactement les mêmes jasettes venant de perroquets exercés des divers gouvernements.
    Et pourquoi Pauline Marois ne prononcera pas votre beau discours ou un autre semblable ?
    Parce qu'elle n'aura pas l'appui inconditionnel des gens qui l'entourent ? Est-ce nécessaire ? Moi, je ne le sais pas. Risque t-elle de se faire évincer comme Cheffe ? Quels sont les enjeux immédiats dans son Parti si telle était son intervention auprès du peuple Québécois ?
    A t-elle l'étoffe d'une Cheffe intrépide et inébranlable qui peut nous conduire, malgré les intrigues et complots des coulisses, vers l'Indépendance ? A t-elle la force de combattre les requins, même si, par obligation mondaine, elle en reçoit à sa table ?
    A t-elle l'audace de jeter aux vidanges la langue épaisse, la langue de bois, la langue fourchue des politiciens et de parler avec clarté, force et sagesse ?
    Si cette femme n'est pas prête à prononcer un discours sans cachotterie, cartes sur table, elle ne conduira pas le Québec à l'Indépendance.
    Se carapatera t-elle devant la vérité à dire haut et fort ?

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juillet 2009

    Que ce texte est beau! Émouvant! Mais comme vous le dites, il ne sera pas prononcé par Pauline Marois, qui ne désire plus l'indépendance et se contenterait d'une réforme du Canada. Mais peut-être qu'un jour les indépendantistes se lèveront et inviteront les Québécois à se joindre à eux dans une élection décisionnelle. Et que les Québécois le feront.
    Espérons-le!

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juillet 2009

    Les Québécois ont élu le PLQ de M. Charest qui est responsable de votre liste des pertes du Québec, pas le fédéral. « Faut quand même faire la part des choses».
    Nous avons perdu la Bourse de Montréal (vendue par les Québécois aux Ontariens), l’aéroport de Mirabel, (changement dans les habitudes des compagnies aériennes pour économiser de l’essence) les Expos, (vendus par des Québécois dont M. Jean Coutu) le zoo de Québec, (fermé par le PLQ, par le PLC ni les Conservateurs) le Grand Prix de formule 1(avidité et intransigeances du Grand Prix) , les Nordiques, (vendu par M. Aubut) Alcan (sont pas déménagés en dehors du Québec, me semble), des emplois (le chômage au Québec est près de la moyenne canadienne), des subventions aux artistes (les arts devraient être du domaine provincial), les vies de soldats de Valcartier (sont tous full-volontaires au service du Canada) etc. sans compter ce qui nous attend avec les projets de La Romaine et Rabaska (encore M. Charest). Rappelez-vous notre lutte pour la sauvegarde du Mont-Orford ! Les libéraux étaient prêts, nous sommes prêts disaient-ils, à vendre une partie de la montagne à un promoteur immobilier ! (encore M. Charest). Faudrait juste pas le réélire.
    On veut que le fédéral s’enlève les mains des affaires que nous voulons gérer seuls mais ce n’est pas pour les raisons données plus haut.