Doit-on glorifier des personnages politiques ?

Ayant entraîné exactions et génocides

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Chronique de Marie-Hélène Morot-Sir

Alors que le gouvernement fédéral avait souligné en 2015 le bicentenaire de la naissance de John Alexander Macdonald, premier ministre du Canada durant dix-neuf ans, il se trouve que le livre « Nettoyer les plaines » du Docteur James Daschuck*, professeur à l’université de Régina, a été réimprimé en Français. Cela permet de rappeler que Macdonald est l’homme du génocide des Indiens des plaines et de la dure répression des Métis qui s’achèvera par la mort de Louis Riel.

Ce premier ministre est pourtant considéré comme un des pères de la Confédération canadienne, le bâtisseur même de cette nation.

Mais à quel prix ?

Au prix des Métis et des Premières Nations du Nord-Ouest, mais également au prix des ouvriers chinois qui ont tant œuvré pour la construction du Canadien Pacific

Les évènements s’enchaînèrent:

*La Nouvelle France, véritable région de France depuis le Conseil Souverain de 1663, en étant cédée à l’Angleterre au traité de Paris de 1763, était devenue à présent une simple colonie britannique, entre les mains des Anglais.

* Puis ce fut l’arrivée massive des Loyalistes. Ces Anglos saxons des colonies de Nouvelle Angleterre, n’ayant pas suivi les insurgés dans leur révolte contre Londres, étaient venus se réfugier au Canada devenu récemment Anglais. Une fois installés, se trouvant totalement chez eux sur cette terre nouvellement anglaise, ils refusèrent d’accepter les prérogatives que l’Acte de Québec de 1774 accordait aux Canadiens français. Cela entraîna la création du Haut et du Bas Canada, cf. Acte Constitutionnel de 1791. http://vigile.net/L-Acte-Constitutionnel-du-10-juin
*en 1837-38 eut lieu les Rébellions des Patriotes désireux par leur action de mettre fin à la domination coloniale de Londres.

*Lord Durham fut dépêché par l’Angleterre afin d’en comprendre les raisons. Son célèbre et terrible Rapport en février 1839, détaillera au gouvernement de Londres les solutions radicales à apporter, afin que ces insupportables Canadiens français se fassent oublier : entre autres favoriser une immigration massive d’anglophones pour les marginaliser complètement, mais aussi préconiser de leur retirer toutes les libertés accordées par les deux Actes précédents : l’Acte de Québec et l’Acte Constitutionnel. Cela amènera ainsi le Parlement du Royaume Uni à adopter l’Acte d’Union en juillet 1840, ainsi la Province du Canada sera proclamée officiellement le 10 février 1841.
Cet Acte d’Union a donc aboli les Provinces et les Assemblées législatives des colonies du Bas et du Haut Canada, créant une seule colonie, administrée par un gouverneur général. Cette Province du Canada fournira aux marchands anglais et aux Loyalistes l’occasion de bâtir enfin ce royaume britannique qu’ils désiraient, et dès lors de nombreux autres anglophones et allophones arriveront innombrables dans la nouvelle colonie anglaise.

En 1841 cette Province du Canada s’étend sur des territoires immenses. Ses routes sont très peu développées, et encore seulement par endroits, les fleuves et les rivières, seules voies de circulation le plus souvent utilisées, sont gelés près de cinq mois par an. La colonie jusque-là est restée très peu peuplée mais à présent il faut sérieusement aménager le territoire, seul le chemin de fer permettra de franchir les distances, les capitaux avaient été investis uniquement dans le développement de canaux et des voies navigables. Le Champlain and Saint lawrence Railroad a été le premier vrai chemin de fer construit au Canada juillet 1836, il allait de La Prairie à Saint Jean de Richelieu. Il avait été financé par des marchands montréalais dont John Molson. Puis le 19 septembre 1839, l’Albion Mines Railway, sera le premier chemin de fer des Maritimes, construit pour amener le charbon des mines en Nouvelle-Écosse, sur seulement 9,5 km. Un nouveau très court tronçon verra le jour en 1847 le Montreal and Lachine Railroad. Puis en 1851 Montréal-Portland.

Cependant les colons arrivaient de plus en plus nombreux pour s’établir. Comme tant d’autres, les parents du petit John Alexander Macdonald arriveront à Kingston avec leur fils âgé de cinq ans. Ils avaient quitté sans regret l’Angleterre où ils étaient des plus démunis, dans l’espoir de trouver une vie meilleure dans cette nouvelle colonie anglaise, espérant être aidés par des membres de leur famille, arrivés précédemment. Le jeune John Alexander deviendra avocat, puis il montera peu à peu en politique, siègera au Parlement en 1844 jusqu’au poste de premier Ministre qu’il occupera durant dix-neuf ans, une première fois 1867-1873 puis après une interruption à nouveau de 1878 à 1891 jusqu’à sa mort.

L’A.A.N.B ou Acte de l’Amérique du Nord Britannique signé le 1er juillet 1867 permettra au Canada de ne plus être une simple colonie britannique mais de s’émanciper en devenant un Dominion*, il servira également de base à la Constitution du Canada. John A. Macdonald aura été l’un des principaux artisans l’ayant fait aboutir.

La plus grande partie du Canada actuel restait néanmoins en dehors de la Confédération. L’île du Prince Edouard, la Colombie britannique, Terre-Neuve, étaient toujours des colonies sous souveraineté britannique, tandis que de vastes étendues du Nord et de l’Ouest restaient sous le monopole de la Compagnie de la Baie d’Hudson.
Certains, devant cette situation, étaient amenés à penser, tant aux États-Unis qu’en Angleterre, que la confédération canadienne allait échouer et serait même finalement absorbée par son proche voisin états-unien !

Mais en 1869 la Nouvelle Ecosse accepta de rester au sein du Canada après la promesse d’un soutien financier. En 1870 le gouvernement du Canada acheta la terre de Rupert à la Compagnie de la Baie d’Hudson qui jusque-là en avait eu le monopole.
Le 20 juillet 1871 la Colombie Britannique accepta à son tour de devenir une Province de la Confédération canadienne à la condition que le Premier Ministre Macdonald tienne sa promesse de faire construire la ligne de chemin de fer, reliant le Pacifique aux Provinces de l’Est.

Terre Neuve de son côté refusa absolument. Les Terre-neuviens ne partageaient pas les objectifs de ce Canada fédéral, mais finalement, le 1er avril 1949, ils cédèrent par nécessité et par résignation après avoir subi la grande crise de 1930. Ils portèrent ce jour-là des cravates noires en signe de deuil jugeant pour certains que d’entrer dans l’union était un acte digne de Judas ! Cela signait en effet pour eux, la fin de leur espoir d’un pays indépendant.
Dès lors, avec Terre-Neuve et le vaste territoire du Labrador, le Canada devint plus étendu que toute l'Europe, réalisant l’ambition des dirigeants anglophones, faire un pays d'un océan à l'autre.

Après l’achat de la terre de Ruper à la C.B.H, on procéda à son arpentage, en la découpant en lots pour installer les nouveaux colons sans tenir compte des terres déjà occupées, car ce pays était celui des Cri, des Assiniboine et des Métis à grande majorité francophones et catholiques.
Les voyageurs Canadiens s’étaient mariés avec des Amérindiennes Saulteux, ou Cri, un véritable peuple, celui des Métis, était né dans les prairies de l’Ouest, autour de la Rivière Rouge.
En voyant les États-Unis s’avancer de plus en plus vers l’Ouest, connaissant aussi leur ambition, Ottawa pouvait craindre qu’ils revendiquent ces plaines de l’Ouest si elles n’étaient pas rapidement colonisées et protégées. La colonisation des plaines de l’Ouest s’accéléra.
Ne sachant comment se défendre, les Métis se regroupèrent autour de Louis Riel. Ce jeune Métis de 25 ans revenait de Montréal où il avait fait ses études. Ils s’emparèrent de Fort Gary, c’était un comptoir de la Compagnie de la Baie d’Hudson (C.B.H ) situé au confluent de la rivière Assiniboine et de la Rivière Rouge, sur l’emplacement même, aujourd’hui, de la ville de Winnipeg.
Ils y installèrent un gouvernement provisoire et Louis Riel alla présenter au gouvernement d’Ottawa une " liste de droits " revendiqués par son peuple Métis. Ils obtinrent la création de la province bilingue du Manitoba.

Bien entendu, au moment de cette revendication des Métis, la milice canadienne avait été envoyée pour imposer le calme, mais la route de Dawson n’existant pas encore à cette époque, ils mirent plus de quatre mois pour parvenir à la Rivière Rouge. Il fallut acheminer mille deux cents soldats et leurs approvisionnements dans des centaines d’embarcations.
Cela donna le temps à Louis Riel d’aller se réfugier aux États-Unis voisins. Néanmoins grâce à son aide et à son action, la nouvelle Province fut reconnue et fut appelée du joli nom choisi par Louis Riel et ses amis : Manitoba "Esprit qui parle’’.

La colonisation loin de se tarir, se poursuivait, les bisons se raréfiaient dramatiquement, des traités furent alors signés avec les Premières Nations leur promettant de la nourriture et de l’aide agricole, mais rien ne fut prévu pour les Métis. Ces derniers furent simplement repoussés dans la Saskatchewan voisine où ils pensèrent pouvoir être tranquilles et continuer leur vie, mais le chemin de fer les rattrapa.
Il amena davantage encore de nouveaux colons, de nouveaux arpenteurs, de nouveaux découpages de terrains en lots, les défavorisant une nouvelle fois ! Ils tinrent alors des assemblées, envoyèrent de nouvelles pétitions… Cela dura 11 ans !

Pour Macdonald, « ces sang-mêlé impulsifs ont été gâtés par leur émeute, et doivent être maîtrisés par une main forte jusqu’à ce qu’ils soient inondés par un afflux de colons ».

A Batoche, à nouveau opprimés et dépossédés de leurs terres, les Métis désespérés décidèrent d’aller dans le Montana chercher Louis Riel, qui était alors instituteur à la mission Saint Pierre, il les avait aidés une première fois, c’était lui qui avait donné ce joli nom de Manitoba, Louis Riel saurait ce qu’il faudrait faire. .

Macdonald décida de mater ces nouvelles revendications, c’est pourquoi William Cornelius Van Horne de la compagnie du Canadian Pacific Railways dont les affaires financières étaient fort mal en point, lui proposa de transporter les troupes en chemin de fer, même si le tronçon n’était pas encore en service.
Les troupes anglaises arrivèrent en effet sur place très rapidement cette fois, à peine en 9 jours elles atteignirent Winnipeg ; cette force expéditionnaire du Nord-Ouest, au nombre de huit cents hommes, commandée par le major général Frederick Middleton, était pourvue de carabines, d’une mitrailleuse Gatling et de 4 canons de 9 livres, contre à grand peine trois cents Métis, dont deux cents seulement étaient armés !
Les Métis furent massacrés à la mitrailleuse Gatling et les blessés achevés à la baïonnette.

Nous savons comment cela s’est terminé, par la mort de Louis Riel à seulement 41 ans le 16 novembre 1885, puisque Macdonald, malgré les protestations scandalisées des Canadiens français du Québec, poussé par les pressions venant de l’Ontario avait dit " Tous les chiens auront beau aboyer au Québec, Riel sera pendu ! ".
Et ce fut fait !
Les villages furent pillés et incendiés, la population des Métis fut dispersée et beaucoup s’enfuirent vers l’Ouest où vers les États-Unis... Le français, langue officielle et langue d’enseignement, fut banni au Manitoba - jadis francophone aux deux tiers - ainsi que dans les nouvelles provinces de l’Alberta et de la Saskatchewan.

Le gouvernement conservateur de Macdonald enthousiasmé du résultat, démontra l’efficacité réelle de ce chemin de fer, ainsi de nouveaux fonds furent débloqués et la construction de ce transcontinental put grâce à cela se poursuivre !
La révolte des Métis aura ainsi eu une conséquence inattendue, celle de sauver le Canadien Pacifique.
Les travaux du chemin de fer se termineront il arrivera à Port Moody le 4 juillet 1886 puis le terminal sera définitivement fixé au petit village de Vancouver en 1887.

Mais pour cela, il fallait traverser les Prairies peuplées d’Amérindiens qui n’allaient pas manquer de faire valoir droits et revendications. Le Premier Ministre John A. Macdonald, au moment où il s’était engagé à relier la Colombie britannique au reste du Canada, craignait en effet que les Indiens Cri ne fassent mille problèmes pour laisser leurs territoires, sur le tracé prévu du train.

Macdonald élabora tranquillement une politique d’extermination des Autochtones par la famine et la maladie.

C’est à James Daschuck, qu’on doit de connaître aujourd’hui les détails de ce qui s’est passé :
« l’inconfortable vérité est que le Canada moderne est fondé sur un nettoyage ethnique et un génocide ».
En effet durant toutes ces années d’implantations de nouveaux colons, les bisons se trouvèrent décimés, bisons dont les Cri des Prairies étaient très dépendants depuis dix mille ans. Ils virent impuissants l’effondrement de leur mode de vie.
Le Traité de 1876 avait précisé que le gouvernement du Canada devait subvenir aux besoins en vivres des Amérindiens dans un tel cas. Les Cri qui étaient auparavant en parfaite santé grâce à leur alimentation riche en protéines, mouraient littéralement de faim, depuis la disparition des troupeaux de bisons.

John A. Macdonald, plutôt que de remplir les engagements prévus par le traité, vit l’occasion de vider les Prairies de ces Amérindiens pour faire passer son train du Canadien Pacifique, promis à la Colombie-Britannique.
Pour Macdonald, la construction du chemin de fer passait avant tout.

Ce Premier ministre créa alors les premières réserves pour y enfermer les Indiens des Plaines, les privant intentionnellement de nourriture. Il utilisa cette famine comme une arme. Macdonald força les Amérindiens affamés et malades à s’entasser dans ces réserves, les rations distribuées étaient inférieures aux besoins, parfois même faites de viande de porc avariée ou de farine moisie.
Lorsque les Amérindiens osaient- se plaindre de leur misérable condition, la nourriture était immédiatement coupée. Ils ne pouvaient quitter la réserve sans autorisation fédérale ce qui les empêchait d’aller chasser ou de cultiver la terre.
Ayant perdu toute liberté et tout accès à leurs territoires, ils moururent massivement. Complètement à la merci des agents fédéraux, d’innombrables femmes ont été violées en échange de leur ration. Comme l’a retracé le professeur James Daschuck les directives transmises par Macdonald « ordonnaient à ses officiers de réduire, voire de couper complètement les distributions de rations. Les officiers qui refusaient d’affamer les Amérindiens alors que les entrepôts étaient remplis de vivres, étaient démis de leurs fonctions. »
L’auteur a également retrouvé des déclarations publiques de Macdonald se vantant de maintenir la population « à la limite de la famine réelle » se donnant même bonne conscience en économisant des fonds fédéraux ! Également dès 1883, Macdonald avait mis en place les pensionnats conçus pour assimiler les enfants amérindiens, ne cachant même pas son but de rayer les cultures amérindiennes de la carte du Canada. Pendant plus d’un siècle, 150 000 enfants ont ainsi été arrachés à leur famille.

C’est un traitement inique qu’avait réservé Macdonald aux Premières Nations.

Cependant il poursuivait son but, le seul important à ses yeux, celui de libérer la voie au passage du chemin de fer et à l’occupation des Prairies par des colons anglo-saxons, de race blanche et de foi protestante.

A l’automne 1885, mourant par milliers de faim et de maladie, les conditions de vie inhumaines des réserves et les abus impunis des agents fédéraux poussèrent les Cris à se rebeller. Des affrontements terribles eurent lieu dans la région de Frog Lake, en Saskatchewan. Ils furent brutalement réprimés.
Après un procès sommaire, huit Amérindiens furent condamnés à mort.

Ainsi le 27 novembre 1885 à l’aube, eut lieu l’exécution de six Cri et de deux Assiniboine.
La population amérindienne, hommes, femmes, vieillards et même les enfants, fut rassemblée pour assister à Battleford à leur pendaison, dans le but de « convaincre l’homme rouge que c’est l’homme blanc qui gouverne », écrivit Macdonald.

Lors de la mise à mort la plus massive de l’histoire du Canada, les huit condamnés furent tous pendus ensemble, ce 27 novembre 1885 à 8h du matin. Les corps furent maintenus au bout des cordes pendant quinze minutes. Cette opération menée dans le but de terroriser les Cri des Plaines marqua la fin de leur résistance. Dès lors, ils restèrent enfermés dans les réserves, où par milliers ils moururent misérablement de faim et de maladies qu’entraînaient leur extrême malnutrition et les mauvais traitements.

Une stèle a été érigée sur le rivage de la rivière Saskatchewan Nord, à la mémoire des Huit de Battleford, aux abords de leur tragique fosse commune. Mais n'y a-t-il rien pour rappeler aussi tous les autres Amérindiens, laissés mourir de faim ?

En 1882, pour travailler à la construction de la dernière liaison ferroviaire du Canadien Pacifique quelques 15 000 ouvriers chinois avaient été embauchés pour un maigre salaire et cela dans des conditions si éprouvantes que plus de six cents d’entre eux trouvèrent la mort !
Ces immigrants chinois, ont risqué leur vie en occupant les emplois les plus dangereux, à un salaire deux fois moindre que celui des ouvriers blancs.

Au moment de l’achèvement du chemin de fer, Macdonald et le gouvernement canadien remerciera d'une drôle de façon ces ouvriers qui avaient tant soufferts pour la construction de ce chemin de fer: Ils excluront les personnes de race mongole ou chinoise du droit de vote, parce qu’elles n’ont « aucun instinct, aucun sentiment ni aucune aspiration britanniques »

Il est certain que John A. Macdonald s’est totalement investi dans le développement de la nation canadienne, même si pourtant ce n’est pas lui qui a eu l’idée de la Confédération, du Canadien Pacifique et des tarifs protectionnistes. Certes il reconnut l’existence des Canadiens français, mais son intérêt pour le Québec n’aura été que politique. Il fut aussi le triste complice des gouvernements provinciaux en soutenant l’interdiction des écoles françaises.

Rappelons-nous sans cesse du Passé, afin de ne pas élever trop vite des statues, à la gloire de personnes comme un John A. Macdonald, ayant réprimé aussi brutalement de si larges pans de la population canadienne.

*James Daschuk Publié en 2013, son minutieux livre intitulé « Clearing the Plains » peut être traduit par « Dégager ou nettoyer les Plaines » il est publié en français aux Presses de l’Université Laval automne 2015.

*Dominion : Etat membre du Commonwealth britannique, pays issu de la colonisation britannique pouvant prendre en mains ses finances et sa politique mais restant uni par des liens particuliers. Plusieurs de ces dominions sont restés des monarchies constitutionnelles avec la reine pour chef d’Etat.

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Marie-Hélène Morot-Sir151 articles

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Auteur de livres historiques : 1608-2008 Quatre cents hivers, autant d’étés ; Le lys, la rose et la feuille d’érable ; Au cœur de la Nouvelle France - tome I - De Champlain à la grand paix de Montréal ; Au cœur de la Nouvelle France - tome II - Des bords du Saint Laurent au golfe du Mexique ; Au cœur de la Nouvelle France - tome III - Les Amérindiens, ce peuple libre autrefois, qu'est-il devenu? ; Le Canada de A à Z au temps de la Nouvelle France ; De lettres en lettres, année 1912 ; De lettres en lettres, année 1925 ; Un vent étranger souffla sur le Nistakinan août 2018. "Les Femmes à l'ombre del'Histoire" janvier 2020   lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=evnVbdtlyYA

 

 

 





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3 commentaires

  • Denis Julien Répondre

    6 février 2016

    Macdonald faisait partie de ce club d'Orangistes alcooliques qui considéraient les autochtones et les Canadiens-français comme des êtres inférieures.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 février 2016

    Bonjour Marie Hélène ,
    A la lecture de votre récit "doit on glorifier les hommes politiques",à l'évidence
    l'idée même de l'envisager est inimaginable.Encore que en France en
    particulier depuis les dernières élections régionales ,il semble que (ou plutôt il
    semblait ) que les politiciens avaient compris que la population ne voulait plus des
    promesses et projets jamais tenus,ni réalisés.L'histoire de l'implantation des colons
    britannique au Canada,comme celle des Etats Unis ne sont que les prémices de
    nombreux génocides qui perdurent sur notre planète .Ces génocides que l'on
    nomme aussi crimes de guerre ,crimes contre l'humanité ne sont donc pas
    nouveaux .Certes le maitre du Reich de 1933 à avril 1945 a dépassé toutes
    les limites qui avaient été atteintes auparavant .Il ne faut pas oublier bien
    entendu le forces de l'axe qui s'en donnèrent à cœur joie ,si j'ose m'exprimer
    ainsi .Le bilan de la seconde guerre mondiale s'est achevé avec 50 millions de
    morts .Les conflits actuels aux proche et moyens orient ne sont rien d'autre que
    la enième répétition de destruction massive de populations par daech ,qui s'est
    emparé de certains territoires en Iraq ,en Syrie .Cette guerre dont l'historique
    est maintenant bien connu ,est là encore une fois de plus basée sur la destruction
    de populations qualifiées de mécréantes ,pour ne pas croire dans la religion
    islamique,sombre prétexte d'ailleurs pour des anciens officiers de S.Hussein
    qui ne sont là que pour dévaliser les banques,piller les ressources pétrolières
    asservir les populations par l'instaurations de taxes diverses et spoliations.
    Les objectifs sont différents,les résultats sont les mêmes .Tout cela pour dire
    que les politiciens n'ont que l'importance qu'ils veulent bien laisser paraître
    le plus souvent pour atteindre le pouvoir,le garder et atteindre les dérives
    que je viens de citer.Ce qui s'est passé au Canada méconnu en Europe ,
    n'est finalement que le reflet de nos civilisations successives.Que ce soient
    les civilisations grecque ,romaine,pour ne citer elles ont toujours eu
    cette volonté de détruire ou asservir des populations afin de maintenir leur
    dominations ,c'est ainsi que va le monde ....

  • Archives de Vigile Répondre

    31 janvier 2016

    Très bonne pièce de théatre "Dominion" sur John A Macdonald réalisé par Sébastien Dodge disponible en eBook, https://store.kobobooks.com/fr-CA/ebook/dominion-32