Des peanuts

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Une insulte à l'intelligence des Québécois






Ainsi, pour la ministre Rita De Santis, des objectifs de financement de 150 000 $ par ministre, avec des prête-noms à la clé, c’est «des peanuts». Comment peut-on encore parler de rétablir la confiance entre les élus et les citoyens?




Quand un parti perd son âme




Les libéraux se doutaient bien que leur parti allait perdre son âme avec l’arrivée de Jean Charest, en 1998. Ils ont été traumatisés d’apprendre, par la commission Charbonneau, que son financement sectoriel, à 100 000 $ par ministre, se faisait en violation de la loi et voilà que la ministre responsable de la Réforme des institutions démocratiques, trouve qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Comment peut-on être si déconnectée de la réalité et de la sensibilité des gens?




Quand Jean Charest avait présenté Marc Bibeau au caucus libéral comme président de la Commission des finances du PLQ, personne parmi la députation ne se doutait des stratagèmes qui allaient suivre.




Le financement sectoriel




Dans la présentation PowerPoint qu’il nous avait alors faite, le financement sectoriel tenait en une seule ligne, sans aucune autre explication. Il relevait de la Centrale, donc de Jean Charest, Marc Bibeau, son adjointe Violette Trépanier et la direction du parti.




Députée libérale de La Pinière depuis 1994, j’ai été instruite alors, comme mes collègues du caucus, par une autre direction de ce même parti, dans le respect de la loi. Cette loi a été appliquée scrupuleusement par mon comité de financement, au niveau local, et je n’aurais jamais pensé que ce même parti pouvait, un jour, au niveau de son financement sectoriel, violer la même loi qu’il recommandait à ses députés de respecter.




Si je l’avais su avant les révélations de la commission Charbonneau, je l’aurais certainement dénoncé. Alors, entendre la ministre De Santis banaliser cette pratique à ce point, c’est tout simplement révoltant. C’est une insulte à l’intelligence des Québécois.



 




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