MONTRÉAL | L’Association des entrepreneurs en maçonnerie du Québec (AEMQ) et le Groupe Atwill-Morin proposent de mettre sur pied une brigade québécoise d’experts-maçons pour aider à la reconstruction et à la restauration de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris.
Si le projet se réalise, une quarantaine de maçons québécois pourraient se rendre disponibles pendant cinq mois, entre novembre et mars, pendant cinq ans.
Cette brigade serait constituée des meilleurs éléments puisés dans le personnel des 700 employés du Groupe Atwill-Morin.
L’entreprise possède une expertise en restauration de bâtiments historiques et d’immeubles patrimoniaux depuis 50 ans. Elle a notamment acquis ses titres de noblesse en restaurant les tours de l’édifice-centre du Parlement d’Ottawa, l’hôtel de la Monnaie Royale canadienne, l’Édifice Honoré-Mercier du Parlement de Québec, le Fort Lévis, l’Hôtel de ville de Montréal, le Ritz Carlton, la Prison des patriotes ou encore la maison de mère Marguerite-d’Youville de la congrégation des Sœurs grises.
Après l’incendie de Notre-Dame-de Paris, en avril dernier, le premier ministre du Québec, François Legault s’était interrogé sur la nature d’une contribution du Québec pour la réhabilitation de ce bâtiment classé patrimoine mondial de l’UNESCO.
Pour le directeur général de l’AEMQ, Martin Cormier la création d’une brigade de maçons québécois «est la réponse la plus plausible et rationnelle que nous avons pu trouver». L’initiative serait une occasion «d’apposer, par-dessus tout, une touche d’ADN des Québécois à cette œuvre qui a fasciné non seulement les historiens de l’art et les architectes contemporains, mais aussi le commun des mortels».