Des batteries québécoises en France

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Le Québec a besoin de ces emplois

BORDEAUX - La création possible de 600 emplois en France grâce à une technologie québécoise de stockage d'énergie aura des retombées à long terme pour le Québec, promet le premier ministre.
«Il y aura d'autres développements secondaires et des retombées au Québec», a promis Philippe Couillard, jeudi, lors d'un point de presse à Bordeaux dans le cadre de sa mission en France, qui se termine vendredi.
M. Couillard a annoncé un partenariat entre Hydro-Québec et la région d'Aquitaine, dans le sud-ouest de la France, pour améliorer et produire des batteries. Il ne voit aucun problème à ce que la technologie québécoise, développée grâce à un investissement public de 1,5 milliard, permettre la création d'emplois outre-mer.
«Pourquoi on ne serait pas fier de ça. On est fier quand Bombardier s'installe en Europe», s'est-il exclamé. «Je trouve ça dommage que vous fassiez ce genre de comparaison, il y a des milliers d'emplois au Québec dans ce domaine», a-t-il ajouté.
Lettre d'entente
Une lettre d'entente a par ailleurs été signée entre le gouvernement du Québec, la région de l'Aquitaine, qui subventionne le projet à hauteur de 5 millions d'euros, et SCE France, une filiale d'Hydro-Québec. L'objectif de ce partenariat, qui avait été annoncé une première fois en décembre dernier, est de faire une percée dans ce marché, dominé largement par les Asiatiques. Pour la première année, le programme prévoit l'embauche d'un chercheur et d'un étudiant au postdoctorat.
Mais le reste du programme est fort hypothétique. L'entreprise AEF Aquitaine, détenue à 20 % par Hydro-Québec, doit trouver un partenaire commercial majeur pour lancer la production de ces batteries destinée au marché des autobus. Le centre de recherche doit pour sa part faire une percée technologique pour rendre la batterie quatre fois plus puissante.
Éventuellement, après les développements et les hypothétiques 600 emplois en France, AEF Aquitaine envisage la création d'une usine de ces batteries d'autobus, qui pourrait être implantée à Varennes ou Brossard, près de Montréal.
- 600 emplois prévus en France pour 2020
- Technologie d'Hydro-Québec a coûté 1,5 milliard $
- Production de batteries pour les autobus électriques du marché européen


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