Dernier tour de piste

Élection fédérale 2008 - le BQ en campagne


Le Canada est un pays artificiel qui de plus est fondé sur un mensonge, celui de l'instauration d'un État confédéral. Depuis le début des années 1960, le mouvement indépendantiste québécois l'empêche de fonctionner dans son propre intérêt, c'est-à-dire celui de sa majorité historique anglaise et écossaise et leurs descendants. Le multiculturalisme, mesure politique de Trudeau, pour contrer l'indépendantisme du Québec, sape encore plus sûrement le Canada comme État souverain d’une véritable nation, qu'il réussit à combattre efficacement l'avènement d'un État national québécois.
L'impossibilité de plus en plus évidente pour un Parti fédéral de former aujourd'hui et demain un gouvernement majoritaire, conséquence majeure de la présence du Bloc québécois sur son théâtre d'opérations, devrait inciter ce Parti à éclairer les Canadians et les Québécois sur leurs intérêts communs, à savoir la séparation à l'amiable des deux entités.
Pour son dernier tour de piste, le Bloc québécois devrait faire campagne auprès des Québécois sur la démonstration de leur pouvoir, en élisant ses candidats en plus grand nombre que jamais, d'empêcher le Canada de se doter d’un gouvernement capable de fonctionner selon les aspirations et intérêts de sa majorité, tant qu'il ne se libérera pas du Québec, et, dans le même souffle, faire comprendre cette même réalité aux Canadians.
Quelle belle bataille à mener: la libération de deux nations par les représentants de celle qui est dominée par l'autre.
Andrée Ferretti,
Brigham,
3 septembre 2008.

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Andrée Ferretti124 articles

  • 119 655

"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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18 commentaires

  • Bertrand Malenfant Répondre

    7 novembre 2008

    Bonjour Mme Ferretti
    Je trouve que votre point de vue sur le rôle du Bloc comme empêcheur de tourner en rond face au Canada est tout à fait juste. Malheureusement j'aurais aimé qu'on exploite ce thème, qui aurait dû être le point de vue du PQ au lendemain du 14 octobre. On a manqué une belle occasion de dire que même pour le Canada, la souveraineté du Québec est la seule solution pour qu'ils se donnent un gouvernement fonctionnel(majoritaire) à leur image. J'avais déjà exprimé ce regret face aux commentaires très faibles du PQ ... et quelle belle transition entre les deux campagnes, et belle façon de faire porter la présente campagne sur la souveraineté. Ratée elle aussi.
    Un ami et admirateur de longue date.
    Bertrand Malenfant

  • Michel Guay Répondre

    30 septembre 2008

    1763= 100% de francophones au Canada et au Québec
    1863= 50% de francophones au Canada et au Québec suite à 100 ans de régimes militaires anglosaxons canadians
    1963= 25% de francophones au Canada et au Québec suite à l'irrespect par Ottawa de la confédération des deux nations d'égal à égal signée en 1867
    2008= plus de 80% des francophones sont au Québec et les 9 provinces canadians sont unilingues anglaises malgré tous les mensonges des fédéralistes et le pire c'est le 40% des citoyens du Québec qui sont déjà très anglicisés et qui votent toujours contre tous les intérêts de la natioon Québecoise

  • Louis Cadotte Répondre

    11 septembre 2008

    Monsieur St-Pierre doit être un très grand optimiste. Il oublie la forte assimilation des francophones malgré l'ouverture des écoles...Le français recule partout au Canada et même au Québec. Ce sont les statistiques qui le disent...Source Statistiques-Canada!
    Question: Peuvent-ils vivre et travailler en français?
    Michel Brunet m'a dit un jour une phrase choc. Son beau-père travaillait en anglais, il ne faisait que manger sa soupe en français...Ça se passait au Québec...

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    9 septembre 2008

    Mme Ferretti,
    Êtes-vous toujours à l’écoute ? En espérant qu’on ne se soit pas trop éloignés de votre propos. Incidemment, si vous n’accordez au Bloc qu’un seul autre tour de piste, c’est pour nous dire qu’après ce coup-ci, plus de revenez-y : c’est le rouleau compresseur… Si nous ne réussissons pas à donner de nous une image de géant à l’ours qui se dresse devant nous, il nous dévorera… Et je suis assez d’accord avec cela.
    Il semble aussi que Luc A. tente un ultime effort pour réveiller quelques dénationalisés. Il sculpte un monument assez réaliste de l’impérialisme canadian francophobe que nous tentons tous de dresser sur un socle pour le montrer au monde. Et je me permets d’ajouter un membre essentiel à cette statue de l’oppression qu’il a ébauchée : le militarisme !
    Le Canada a exercé des pressions militaires sur sa minorité francophone à plusieurs reprises. Patriotes 1837-38. Louis Riel 1885. Conscriptions forcées en 1900, en faveur de la guerre des Boers. En 1914-18 avec les Poilus. En 1939-45 en pourchassant les objecteurs de conscience dans les cabanes à sucre et en tirant sans hésiter pour faire des victimes exemplaires. En 1970 en emprisonnant des centaines d’intellectuels lors des mesures de guerre de Trudeau (vous vous en souvenez, Mme Ferretti) Et à chaque référendum, le Canada a laissé traîner la menace d’invasion militaire du territoire pour le partitionner en faveur des anglophones francophobes. Été 2008, 3 juillet au Q400, parade militaire baionnette au canon dans les rues de Québec, pour nous forcer l’Afghanistan dans la gorge. C’est pas fini, Dion peut encore sévir et de la graine de Trudeau est déjà au terreau…
    Il y en a là suffisamment, je crois, pour monter un dossier de peuple opprimé à l’intention de l’opinion internationale. Contrairement à ce que prétendent nos détracteurs, du sang, nous en avons versé un bonne tasse !

  • Archives de Vigile Répondre

    9 septembre 2008

    @ Simon Saint-Pierre
    Vous dites :
    « Donc, je me permet en tant que citoyen d’un pays duquel je crois bien connaître l’histoire, à persister de soutenir mon point de vue que nous ne sommes pas du tout opprimés au sein de la fédération canadienne, mais plutôt ceux qui sont les plus privilégiés en raison de notre statut de peuple fondateur qui nous assurera toujours une surreprésentation au sein des institutions nationales. »
    Oui, vous reprenez la thèse qui a toujours été prônée par les fédéralistes... Le Canada est le « plusse meilleur pays au monde »... il n'opprime pas le peuple du Québec. Seuls les peuples opprimés on le droit de s'affranchir des États qui les oppriment.
    Si l'on est pas opprimé... on n'a pas le droit légal, voire moral, de briser le Canada... Ce n'est pas de l'oppression, ce n'est que du chantage... Il n'est pas nécessaire d'être « opprimé » pour vouloir être « maitre chez soi »... On peut le désirer pour toute autre raison... Or, aucune raison ne serait assez bonne pour les fédéralistes canadianisateurs... Et, quand ces mauvaises raisons parviennent à convaincre la majorité des Québécois, le Canada n'hésite pas à violer ses propres règles immigratoires pour influencer le vote. Il n'hésite pas à ne pas respecter les lois du Québec qui limitaient les dépenses des camps du OUI et du NON, à dépenser outrageusement bien au delà du camp du OUI, à deux jours de l'échéance, pour que se déploie le chantage émotif de « l'Amour infini » du Québec. Ce Canada qui n'a jamais hésité à brandir la menace de toutes représailles économiques ( coup de la Brinks - 1970 - boycott économiques ), politiques ( partitionnisme - refus de négocier ), culturelles et émotives ( les canadiens vont être fâchés fâchés... )
    Ce n'est pas de l'oppression... c'est du chantage émotif savamment couplées à d'innombrables, constantes et avérées menaces directes et indirectes de représailles ?
    NON, bien sûr que non... il n'est pas opprimé... Le Québec est libre de son destin... il peut choisir la souveraineté de l'État... il n'y aura aucun problème de former un partenariat entre deux États souverains... Voilà ce qui ne serait pas de l'oppression. Mais il n'en a jamais été question... Pourquoi ? Parce que depuis la Conquête, le Québec est partie de ce que POSSÈDE le Canada, avatar étatique d'un Empire autocratique de droit divin, qui n'émane pas du peuple démocratique et souverain... Le Québec est à lui... c'est sa possession, son objet... On a même dit qu'il n'y avait pas eu Conquête, mais bien Cession... Ce qui confirme que dans l'esprit canadien, le peuple souverain du Québec est bel et bien un objet qui a été cédé par son propriétaire, le Souverain de France, Louis XV, à la Couronne d'Angleterre... « Just too bad ». Cela a été, cela doit être, de toute éternité... Comme si un peuple pouvait être un objet, comme si un peuple pouvait être en tant qu'un objet, la propriété de son Souverain, comme si un peuple tout entier pouvait être objet de Cession... de la seule volonté de ce Souverain.
    Voilà ce qui opprime le peuple souverain du Québec... une conception qui le fait être objet de propriété d'un autre peuple souverain... qui a commencé par le vouer à l'assimilation, « peuple sans histoire et culture » qu'il était selon les chantres et responsables de l'Empire que représentait officiellement Lord Durham... qui l'a ensuite colonisé économiquement, politiquement, culturellement jusqu'à la Révolution tranquille, et qui ne l'a jamais consulté pour qu'il approuve nommément et démocratiquement l'Acte qui fonde, constitue et gouverne ces États qui se sont succédés depuis l'Empire... même celui à la Constitution rapatriée de 1982... Ça non plus ce n'est pas de l'oppression... quelques juges en décident, à l'encontre de l'Assemblée nationale du Québec, en inventant, comme l'a outrageusement fait Pierre Elliott Trudeau, une virtuelle réunion qui n'a jamais eu lieu, où toutes et tous les député(e)s du Québec en une même Chambre auraient voté en sa faveur... le Bloc québécois n'existant pas à cette époque... les fédéralistes fédéraux auraient emporté le vote... Il n'a pas cependant été question de faire une démocratique translation au fédéral du votre souverainiste du Québec... comme cela se passe maintenant avec le Bloc québécois... Cela non plus, ce n'est bien évidemment pas de l'oppression, ce n'est qu'une déformation éhontée de la volonté démocratique du peuple... via une invention virtuelle qui n'a aucune espèce de prise avec la réalité ni légalité ni légitimité constitutionnelle.
    En fait... Quel est le problème... ? Qu'est-ce qui serait si dramatique si le Québec accédait à la souveraineté de l'État... ? Rien du tout... Sauf... le fait qu'il n'appartiendrait plus au Canada, comme son objet... dont par ailleurs, après des siècles de misères, il prendrait maintenant grand soin... pourvu qu'il lui appartienne... sinon, il préfère briser son jouet, plutôt que de le partager avec le monde... ce n'est pas de l'oppression ça non plus... ce n'est que le jeu d'un pays propriétaire d'un peuple et qui est prêt à toutes les bassesses, tous les chantages, à proférer toutes les menaces de représailles qu'il peut mettre en branle, afin ce conserver son jouet... Oui... il n'est absolument pas question d'oppression... il est question de possession...
    Le Québec veut se posséder soi-même, le Canada veut se posséder non sans nous posséder... une obsession... possessive... qui est en fait de l'oppression pure et simple... Une oppression singulière qui il est vrai, est toute autre que toutes les autres... ce qui n'en fait pas pour autant un lieu de liberté... tant et aussi longtemps que les malversations commanditaires, le chantage et la menace ne seront pas que du passé... On en est loin... beaucoup s'en faut...
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2008

    Vous êtes libre de vos opinions, M. Saint-Pierre, mais moi je n'oublie jamais l'argent qu'on me doit.
    La facture accumulée est assez salée, merci.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 septembre 2008

    Je tiens à rappeler à notre ami historien ci-dessus que depuis ces malheureux épisodes de notre pays qui comme tous les autres, a compté des événements regrettables, a évolué. Les dernières décennies ont vu apparaître des écoles francophones au sein de provinces ou des minorités francophones y résidaient. L'Alberta ainsi que l'Île-du-Prince-Édouard en sont des bons exemples. La ville d'Edmonton compte même une faculté francophone, la faculté St-Jean, sur le campus de l'Université de l'Alberta. Même le Manitoba a obtenu le statut de province bilingue dans la dernière décennie en raison de son importante communauté franco-manitobaine à St-Boniface. Donc, je me permet en tant que citoyen d'un pays duquel je crois bien connaître l'histoire, à persister de soutenir mon point de vue que nous ne sommes pas du tout opprimés au sein de la fédération canadienne, mais plutôt ceux qui sont les plus privilégiés en raison de notre statut de peuple fondateur qui nous assurera toujours une surreprésentation au sein des institutions nationales.
    Simon Saint-Pierre

  • Louis Cadotte Répondre

    4 septembre 2008

    Il est toujours étonnant de voir combien de Québécois connaissent si peu leur histoire. Le Canada a bafoué pendant plus de 100 ans les droits de francophones. On oublie que les droits des aborigènes soient encore bafoués...
    J'aimerais rappeler aux ignorants de l'histoire comme Simon St-Pierre l'abolition des écoles francophones aux Manitoba en 1890, au Nouveau-Brunswick, le règlement XVII en Ontario etc. Donc, le Canada depuis 1867 n'a pas toujours été un état de droit.
    L'avenir ne promet rien aux minorités. La seule garantie d'une nation est d'être majoritaire et les Canadians l'ont compris...

  • Archives de Vigile Répondre

    4 septembre 2008

    Vous avez parfaitement raison, M. St-Pierre.
    C'est le curé Labelle qui forçait les Anglais, Écossais et Juifs à prendre nos plus belles terres et qui les menaçait d'une éternité en enfer s'ils n'acceptaient pas le financement de Londres pour y bâtir des entreprises.
    Ce sont les Anglais, les Écossais et Juifs qui étaient les véritables oprimés.
    Honte à nous !
    Je vais de ce pas me flageller et réciter trois Je Vous Salut Marie.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2008

    Très dogmatique malgré certaines réalités quantitatives irréfutables.
    J'ai précédemment cité le terme dogmatique parce qu'à entendre de tels propos, nous finissons par nous faire croire que nous sommes opprimés, ce qui est tout à fait faux dans les faits. Depuis sa naissance en 1867, le Canada a toujours été un état de droits au sein duquel ses citoyens ont y développer une espérance de vie très élevée ainsi qu'une richesse économique dans laquelle toutes ses parties en ont un jour ou l'autre, tiré avantage, et surtout le Québec. Son retard traditionnel sur les deux dimensions précédemment mentionnées n'étaient pas due à une majorité d'anglo-saxons voulant l'opprimer, l'assimiller, ou voir même, exploitée, mais plutôt à une Église catholique totalitaire l'ayant conditionné à être né pour un petit pain.

  • Gaston Boivin Répondre

    3 septembre 2008

    Vous avez totalement raison: L'entêtement pour le Canada, maintenant devenu presque viscéral, à combattre le mouvement naturel et légitime vers l'indépendance du Québec vicie irrémédiablement la vie de ces deux entités politiques et le développement normal de ces deux états. Tout cela en raison même de la hargne maladive qu'avait inspirée à Pierre Elliot Trudeau l'idée même d'un Québec indépendant, pays et patrie légitime de tous les canadiens-français et de tous les descendants de la Nouvelle-France, éparpillés un peu partout en Amérique du Nord et ailleurs par le mouvement créé par la Conquête anglaise et ses suites et conséquences, lieu d'espérance rêvé par tous les descendants de la Nouvelle-France qui n'ont pas oublié ou renié leur histoire, par cette diaspora créée depuis 1755 par l'envahisseur anglais, qui a conscience de son existence et qui n'a pas perdu l'espoir de se retrouver et/ou de se reconnaître dans une contrée et un pays qui a toujours été le sien. Tout cela parce que Trudeau a laissé derrière lui des créatures qui se sont abreuvées de sa hargne,... des Chrétien et des Dion ou autres du mêmes genre, espèce de Pit-Bull, aveuglés par cette hargne, qui ont cherchés à emprisonner à jamais le Québec. Quand est-ce que le Canada et les Canadiens comprendront-ils qu'en voulant emprisonner le Québec, c'est le Canada même et les Canadiens qu'ils emprisonnent? Quand est-ce que le Canada anglais se débarassera-t-il des lubies héritées de Trudeau et de ses accolytes à la Chrétien et à la Dion pour retrouver ce flegme et cette raison dont ils savent si facilement se vanter? Pouquoi faut-il ou faudrait-il l'un et l'autre s'empêcher de vivre pleinement et de s'épanouir? Quand donc le Canada anglais réussira-t-il à se débarasser des démons du Trudeauisme et saura-t-il faire preuve d'un sain réalisme qui pourrait profiter à nos deux entités, à nos deux nations et états?!
    Oui, vous avez raison: Pour tout cela, il faut que le Bloc sorte très fort lors de cette prochaine élection, avec toujours plus de députés, et, s'il y a lieu, à toute autre future élection fédérale pour qu'à la longue le Canada et les Canadiens comprennent enfin que l'on s'empêche ainsi l'un et l'autre de vivre et de progresser pleinement!

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2008

    Vous dites, madame, que le CANADA est fondé sur un mensonge, soit l'instauration d'un pays confédéral. Mais c'est justement sur ça que le PQ nous a fait voter en 1995.
    « Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l'avenir du Québec et de l'entente signée le 12 juin 1995 ? ».
    Lisez bien: APRÈS avoir offert....et non AVANT. ON devient souverain si le Canada accepte l'union économique et politique....Mais, le Québec, alors négocie avec quel statut? Celui d'un pays ou d'une province? Celui d'une province puisqu'on devient souverain APRES avoir négocié. Fumisterie!
    Relisez bien la question: si vous avez dit OUI à cela, en 1995, vous avez dit OUI pour rester dans le Canada.
    C'est que que voulait Landry et Bouchard. Cest que ce Landry a écrit dans LE DEVOIR en pleine campagne électoral 2003. Il voulait une nouvelle Confédération. C'est que René Lévesque voulait aussi en 1997. Relise« le dernier tome de Pierre Godin, sur le vie de René Lévesque.
    PIERRE B.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2008

    Au monsieur qui ne signe pas et qui dit qu'il faut voter pour le BLOC,
    Si le BLoc est si important que cela, comment expliquez-vous qu'il ait voté pour la reconnaissance de la nation québécoise DANS LE CANADA?
    PIERRE B.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2008

    Militer pour faire voter Bloc, en effet, mais aussi et surtout, comme Mme Ferretti le souligne ; éclairer les canadians à cette réalité !
    C'est plus que possible maintenant avec les réseaux internet de plus en plus dynamiques et localisés !
    S'il faut s'unir aux Galganov, qui souhaitent aussi la même chose, alors ne nous retenons pas ! Les indépendantistes qui nous haïssent ne sont peut-être pas nos amis, mais sont certainement nos alliés !
    Nous avons donc un travail à faire en anglais. Mme Marois avait donc en partie raison pour le bilinguisme, bien qu'elle y ait mis un peu trop d'enthousiasme.
    Un passage dans un document dont je faisait la lecture récemment, écrit par un politicien australien bilingue, faisait la même réflexion en affirmant que; "l'hégémonie de l'impérialisme de l'anglais par l'imposition de sa langue dans le monde a pour conséquence paradoxale de l'enfermer lui-même dans un monde anglo-saxon qui n'a que lui-même comme référence et donc n'évolu pas".
    C'est à nous de faire la politique au Canada.
    Nous convaincrons mieux les Québécois en convainquant les anglais.
    Encore une fois, je salut votre clairvoyance, Mme Ferretti, en espérant que le PQ et Bloc ne souffrent pas eux aussi d'enfermement paradoxal, mais sauront saisir l'immense fortune de pouvoir profiter de l'expérience d'une militante de la première heure qui nous offre ici, si généreusement, une stratégie longuement et soigneusement mûrie.
    Vous redonnez à la "culture" tout son sens.

  • Jacques Bergeron Répondre

    3 septembre 2008

    Bravo Andrée!
    Nous sommes sur la même longueur d'ondes.
    Ton viel ami!Jacques

  • Louis Cadotte Répondre

    3 septembre 2008

    Je suis tout à fait d'accord avec madame Ferretti.
    C'est ma théorie que je répète depuis 4 ans. Historiquement, si le Québec fut recréé comme province en 1867, c'est à la suite de l'échec du fonctionnement du gouvernement issu de l'Acte d'Union de 1840. Effectivement, pendant les années 1850, une multitude de gouvernements minoritaires s'est succédée au pouvoir empêchant la colonie de fonctionner. Les Anglais tannés de cette situation ont décidé de minoriser davantage les Québécois dans un Canada de 4 provinces et un gouvernement central fort.
    Sans le vouloir, les Québécois répètent cette situation depuis maintenant 2004. Il faut continuer dans cette voie et réélire un groupe de députés qui nous représentent vraiment et non une petite gang d'apparatchiks fédéralistes. C'est la méthode la plus douce pour faire accepter notre identité nationale aux Canadians. Tannés, ils s'assoiront enfin à une table de négociations constitutionnelles ou sécessionnelles...
    Ça ne donne rien aux Québécois d'être au pouvoir au fédéral en passant par les partis traditionnels (libéral ou conservateur). Nous l'avons vu dans le passé que les députés québécois de ces partis n'ont pas défendu les valeurs québécoises et les intérêts de notre société (rapatriement de la constitution, commandites, bourse du millénaire, contrats militaires, etc.).
    Il faut voter pour le Bloc!

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2008

    Quelle grande sagesse dans ces propos madame Ferretti!
    Monsieur Duceppe devrait hautement s'en inspirer en profitant de la tribune du débat en anglais pour expliquer à nos concitoyens du Canada à quel point l'indépendance du Québec serait libératrice pour eux-aussi.
    Nous nous empoisonnons mutuellement l'existence.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2008

    D'une lucidité absolument impéccable.